Et si c’est la Cour pénale internationale ?
Si la Cour pénale internationale veut m’entendre, elle m’entendra. Je ne vais pas me soustraire à la justice.
Et sur la mort d’IB [le sergent Ibrahim Coulibaly], qui était l’un de vos rivaux à la tête de la rébellion et qui est mort assassiné en avril 2011 à Abidjan [dans le quartier populaire d'Abobo au nord d’Abidjan], est-ce que vous serez prêt également à répondre si un juge vous le demande ?
Mais je ne vois pas ce que cette question a à voir. Vous avez dit qu’IB a été assassiné à Abobo. Je n’étais pas à Abobo. Pourquoi un juge voudrait m’entendre ?
Sur vos relations avec la France, qui sont un petit peu compliquées depuis décembre 2015, depuis que la police française a voulu vous interpeller à votre domicile près de Paris, comment régler cette question suite à une plainte déposée il y a quatre ans par Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de Laurent Gbagbo ?
Deux choses. Mes relations ne sont pas compliquées avec la France, c’est faux de le dire. Il se trouve que j’ai été en France, en mission. Un juge, madame Sabine Khéris, bien connue dans le milieu puisque c’est la même dame qui a voulu interpeller un officiel marocain, c’est la même dame qui m’a envoyé un mandat d’amener. Donc il faut distinguer la France judiciaire et la France politique, c’est différent. Donc cette dame m’a envoyé un mandat d’amener, un abus de pouvoir puisque j’étais sur le territoire français avec l’immunité diplomatique.
Cette question doit se régler au niveau de la justice. Elle a envoyé une commission rogatoire à Abidjan. Depuis le mois de janvier, la justice ivoirienne a écrit à madame Sabine Khéris pour lui demander de venir à Abidjan pour assister un magistrat pour m’entendre. Elle est abonnée absente. Elle n’est pas venue. Donc la balle est plutôt dans son camp. Quand je vois l’acharnement qu’elle a eu à vouloir m’entendre à Paris, je suis surpris qu’elle freine des quatre fers quand on lui donne l’opportunité justement de venir m’entendre à Abidjan.
imatin.net
Si la Cour pénale internationale veut m’entendre, elle m’entendra. Je ne vais pas me soustraire à la justice.
Et sur la mort d’IB [le sergent Ibrahim Coulibaly], qui était l’un de vos rivaux à la tête de la rébellion et qui est mort assassiné en avril 2011 à Abidjan [dans le quartier populaire d'Abobo au nord d’Abidjan], est-ce que vous serez prêt également à répondre si un juge vous le demande ?
Mais je ne vois pas ce que cette question a à voir. Vous avez dit qu’IB a été assassiné à Abobo. Je n’étais pas à Abobo. Pourquoi un juge voudrait m’entendre ?
Sur vos relations avec la France, qui sont un petit peu compliquées depuis décembre 2015, depuis que la police française a voulu vous interpeller à votre domicile près de Paris, comment régler cette question suite à une plainte déposée il y a quatre ans par Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de Laurent Gbagbo ?
Deux choses. Mes relations ne sont pas compliquées avec la France, c’est faux de le dire. Il se trouve que j’ai été en France, en mission. Un juge, madame Sabine Khéris, bien connue dans le milieu puisque c’est la même dame qui a voulu interpeller un officiel marocain, c’est la même dame qui m’a envoyé un mandat d’amener. Donc il faut distinguer la France judiciaire et la France politique, c’est différent. Donc cette dame m’a envoyé un mandat d’amener, un abus de pouvoir puisque j’étais sur le territoire français avec l’immunité diplomatique.
Cette question doit se régler au niveau de la justice. Elle a envoyé une commission rogatoire à Abidjan. Depuis le mois de janvier, la justice ivoirienne a écrit à madame Sabine Khéris pour lui demander de venir à Abidjan pour assister un magistrat pour m’entendre. Elle est abonnée absente. Elle n’est pas venue. Donc la balle est plutôt dans son camp. Quand je vois l’acharnement qu’elle a eu à vouloir m’entendre à Paris, je suis surpris qu’elle freine des quatre fers quand on lui donne l’opportunité justement de venir m’entendre à Abidjan.
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