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Halte à la surenchère: Monsieur Seydi Gassama revoyez votre position ( Par Ibra Ndiaye)


Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Août 2014 à 09:51 | | 29 commentaire(s)|

Halte à la surenchère: Monsieur Seydi Gassama revoyez votre position ( Par Ibra Ndiaye)
J'ai été surpris et sidéré par la sortie de Seydi Gassama , Directeur Exécutif d'Amnesty International pour la partie sénégalaise.
M. Seydi GASSAMA condamne, comme tous sénégalais, la mémoire de l'étudiant Bassirou FAYE, ce qui est tout à fait normal. Nous nous inclinons tous devant la memoire de ce jeune homme à la fleur de l'âge. Il ne se limite pas à cela, mais accuse de manière directe l'Etat du Sénégal, d'être le commanditaire de cet acte odieux en affirmant que : « les policiers ont été à l'université avec une volonté manifeste et délibérée de tuer, de blesser et de détruire, ils ont reçu des ordres ! ». Des ordres de qui ? Je suis persuadé que M. Gassama n'a aucune preuve de ce qui avance ! Si non il allait répondre à la DIC et édifier sur la mort de cet étudiant.

Comme disait Descartes, le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Nous savons tous que les forces de l'ordre n'ont aucun intérêt de tirer à bout portant sur les étudiants avec des balles réelles. M. Gassama a souvent, en d'autres occasions loué le professionnalisme de la police sénégalaise à travers des missions de rétablissement et/ou de maintien de la paix dans des foyers de tension pour le compte de l'Organisation des Nations Unies(ONU).
Ne se limitant pas à ce jugement circonstanciel purement subjectif, M. GASAMA revient à la charge en incriminant l'administration pour avoir interdit la marche des libéraux du 23 Aout 2014. Et pourtant, notre censeur a pris le soin de rappeler que c'est dans des conditions similaires que Mamadou DIOP a été tué.

Monsieur GASSAMA aurait du avoir le courage de demander aux libéraux de savoir raison garder dans le contexte des troubles universitaires non encore apaisées qu'ils ont léguées au gouvernement de la deuxième alternance.
Pour preuve, on se rappelle encore de cette situation tendue que le Président a sue, avec intelligence et abnégation, gérer en 2012 jusqu'à sauver l'année académique. L'Etat a ensuite engagé des réformes pour trouver des solutions définitives à cette situation pas seulement à l'université et à la fonction publique où des individus percevaient indûment des bourses et/ou des salaires sans étudier ni travailler.

Une situation similaire était déplorée dans de nombreuses autres structures ou des fonds publics étaient dilapidés abusivement.
Le Président Macky SALL a hérité de cette situation générale qui gangrenait le Sénégal et a entrepris l'effort d'y appliquait des réformes hardies salutaires.
En effet, il avait dans son programme de campagne, montré sa volonté ferme d'inscrire son mandat dans la rupture et la bonne gouvernance.

La position d'Amnesty aurait dû être équidistante vis à vis des questions politiques pour ne pas dire politiciennes. Laisser ce parti, qui a plongé ce pays dans toutes ces difficultés, occuper la place publique, serait un grand risque voir une fuite de responsabilité. M. Seydi vous-même avez dit que lors de manifestations similaires il y'a eu mort d'homme et si aujourd'hui vous revenez pour défendre le principe d'une autorisation de marche pour ce parti ; il y a réellement contradiction dans votre démarche.

Je ne peux m'empêcher de rappeler à M. Gassama le soutien de l'Etat et de ces démembrements dans toutes leurs démarches sous le magistère du Président Macky SALL. Pour preuve cette caisse se trouvant à l'aérogare de l'aéroport Léopold Sédar Senghor destinée à la collecte de ressources financières de donateurs anonymes pour le compte de votre organisation. Dans d'autres pays cet argent serait destiné aux enfants démunis ou à des œuvres humanitaires de bienfaisance. Donc une position de neutralité de votre part serait salutaire.

Gérer un Etat c'est du sérieux. Il faut régler les problèmes d'aujourd'hui mais aussi ceux de demain. Il ne faut point se distraire ou engager des propos ou autres tentatives de distraction du gouvernement qui reste fidèle à l'appel du Premier Ministre : « Au Travail ».

Mais, on ne peut manquer de se demander, comme le soutenait le Président « si les sénégalais sont prêts à la rupture ? »

Ibra Ndiaye, Directeur général de l'Agence Pour la Promotion et le Développement de l'Artisanat ( APDA )