Le Directeur de l’Office national d’Assainissement du Sénégal (Onas), Mamadou Mamour Diallo, a félicité et remercié particulièrement, le maître d’œuvre, en l’occurrence, le Gouverneur, d’avoir accepté spontanément et avec générosité, la tenue de cette rencontre qui participe d’une démarche anticipative, consistant à bien préparer l’arrivée prochaine de l’hivernage. Il a également remercié tous les acteurs impliqués dans la gestion des inondations, ainsi que toute la chaîne du commandement de l’administration territoriale, qui, chacun en ce qui le concerne, ne ménage aucun effort pour une bonne gestion de l’hivernage.
Ainsi, il a rappelé que cette initiative reste une excellence dans le cadre du management stratégique et de la prévention. Il a témoigné de la grande importance et de la ferme volonté accordée au respect des instructions des hautes autorités, qui placent l’assainissement au rang des premières priorités du gouvernement. A juste raison, précise-t-il, la haute autorité n’a de cesse de les engager à impulser et à préparer les conditions d’une gestion optimale du cadre de vie des populations, pendant l’hivernage, très souvent caractérisé par de nombreuses incommodités et désagréments de tous ordres, du fait des fortes pluies qui n’arrivent pas toujours à être drainées correctement.
Dans cette dynamique, insiste-t-il, des efforts financiers importants sont annuellement consentis par l’Etat et tous les acteurs, pour préserver les populations de Dakar et de l’intérieur du pays des impacts négatifs de l’abondance des fortes pluies. Mais malgré tout, dit-il, nous continuons encore d’enregistrer, par endroits, leurs effets néfastes. « L’année dernière, même s’il est vrai qu’en dépit de la forte pluviométrie enregistrée, nous n’avons pas connu de plan ORSEC, il n’en demeure pas moins que, par endroits, des populations ont ressenti les impacts négatifs des fortes pluies », indique-t-il.
Pour sa part, l’ONAS en particulier, mais également, de concert avec les autres acteurs, n’a pas lésiné sur les moyens pour anticiper dans la préparation du réseau et des ouvrages d’assainissement dans leur globalité pour permettre un écoulement rapide des eaux pluviales. C’est ainsi que, l’année dernière comme cette année d’ailleurs, dès la mi-mars, les opérations pré-hivernage, communément appelées OPH, ont été lancées.
Et, à ce jour, sur un linéaire de réseau prévu de 109 571 ml sur les 200 000 ml du patrimoine géré par l’ONAS, plus de 20% sont déjà curés dans les 5 lots attribués à des entreprises sous-traitantes, suivis et contrôlés par ses équipes. Suivant un planning déjà établi, les opérations de curage seront bouclées avant l’arrivée des premières pluies et les équipes repasseront dans divers endroits où des bouchons seront constitués durant l’hivernage.
Au-delà de ces actions préventives, compte tenu des prévisions météorologiques, des travaux structurants et des mesures conservatoires seront réalisés afin d’amoindrir les éventuelles nuisances. D’où l’importance de la mobilisation et de la coordination des actions des différents acteurs du sous-secteur ici présents, pour non pas seulement aider à régler chaque fois que de besoin, des difficultés ponctuelles. Mais surtout, prévenir par une matrice des actions, que chaque acteur devra suivre de près, en impliquant fortement, les populations bénéficiaires.
« Nous avons en support des opérations techniques, mis au point à l’instar de l’hivernage passé, un programme d’information, de responsabilisation et de mobilisation communautaire dénommé « féggu jem nawet ». Ce programme qui sera très soutenu et bien ciblé, placera les populations au premier plan dans la prise en charge de leur cadre de vie et dans la lutte contre les inondations de leur environnement immédiat. Car, très souvent, les comportement des populations à l’égard de nos ouvrages, n’intègrent pas la bonne gestion des eaux pluviales. Il faut alors une bonne politique de sensibilisation et de communication en direction des populations et de toutes les parties prenantes, pour susciter une dynamique populaire autour de la préservation et une gestion participative des ouvrages et de l’hivernage », a-t-il exhorté.
A Dakar et dans plusieurs grands centres urbains, il a signalé que les conséquences des moments douloureux de la tombée de pluies abondantes, sont souvent difficilement vécues par certaines de nos populations. Surtout qu’elles sont souvent accompagnées de leurs corollaires caractérisés par des désagréments notés, notamment dans le cadre de la mobilité. Toutes choses qui contraignent à mieux nous organiser, pour bien prendre à bras-le-corps, une meilleure prévention de l’hivernage. « Déjà avec la phase 1 du PDLI, la réalisation d’ouvrages de drainage des eaux pluviales dans des quartiers jadis soumis aux inondations, a permis à l’ONAS, qui a une compétence nationale, de juguler le phénomène dans beaucoup de localités de sa compétence et de libérer des zones impactées, dont certaines depuis plusieurs années. Parfois seul, mais très souvent avec l’appui de certains acteurs comme les sapeurs-pompiers et les agents communautaires, que nous appuyons en petits matériel et autres moyens techniques pour accélérer le drainage des eaux stagnantes », précise-t-il.
Avec la phase 2, pour la période 2023-2033, qui a permis un nouveau programme d’investissements massifs en matière d’assainissement pour les eaux pluviales, intégrant des projets et zones prioritaires qui sont issus de la cartographie nationale des zones ayant enregistrées des pluies exceptionnelles durant les années 2021 et 2022, l’ONAS, fidèle à ce qui est devenu sa tradition, évite le plus possible d’être en situation de réaction. « Nous essayons autant que faire se peut, d’anticiper avec la réalisation des études techniques, stratégiques et financières requises qui nous ont permis d’établir un plan d’action d’urgence de prévention et gestion des inondations en cette année 2024.
Ce plan d’action vise, pour l’essentiel, à consolider les actions en cours et celles identifiées durant l’hivernage 2023. Il consiste principalement à curer, dans une première phase, jusqu’en juillet les réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées, ainsi que les bassins et bâches des stations de pompage et à entretenir les équipements électromécaniques et électriques des stations de pompage et des dispositifs de pompage mobiles », a renseigné le Dg de l’Onas.
D’après Mamadou Mamour Diallo, pour surveiller et gérer les points noirs, identifiés sur le réseau pendant la période des pluies, c’est-à-dire du mois de juin à octobre, il sera aussi mis en place un dispositif de surveillance H24 des installations de pompage fixes et mobiles, par le recrutement et le déploiement de « bonhommes de l’assainissement », en soutien aux équipes de l’exploitation de l’ONAS.
Et, il souligne que les interventions curatives de désobstruction des collecteurs, décolmatage des grilles avaloires, de maintenance préventive et curative des stations de pompage vont également se poursuivre pour une meilleure évacuation des eaux pluviales. « En vérité, notre matrice d’actions prioritaires de l’ONAS pour l’hivernage 2024, qui s’inscrit dans l’anticipation, ne concerne pas seulement Dakar, mais toutes les zones assainies, dont Touba-Mbacké, Thiès, Kaffrine, Fatick et Sédhiou, entre autres. Elle prévoit des investissements d’un coût de 2,5 milliards FCfa déjà mobilisés par l’Etat, en crédits de paiement et en autorisations d’engagement », rassure-t-il.
Le DG de l’Onas a insisté sur l’aide de l’important lot de matériel et d’équipements de pompage que l’Etat a bien voulu mettre à leur disposition, dans le cadre du projet Hann-Fann. Il espère en tout cas, rencontrer moins de difficultés et avoir une prise en charge plus efficace, pour faire face aux éventuels cas d’inondations en régions et à Dakar. Il signale que le lot de matériel est constitué, entre autres, de 16 camions hydrocureurs, de 20 conduites anaconda, de 8 pompes de 20 m3/h, de 12 pompes de 1600 m3/h, d’une barge de 5500m/h et de 3 camions-bennes. S’y ajoute les moyens propres que l’ONAS mettra au titre des Opérations pré-hivernage (OPH) et des mesures conservatoires pour pallier la gestion des points noirs.
Avec l’engagement et les efforts colossaux qui seront consentis pour faire face à l’hivernage, les services de l’ONAS sont davantage déterminés à aller au bout de leurs missions et se félicitent d’ores et déjà du soutien constant et substantiel de l’Etat et des partenaires techniques. « Nous avons bon espoir que les inondations et leurs impacts dans les zones assainies de Dakar seront moins ressentis durant cet hivernage 2024. Nous espérons également que tous les financements complémentaires seront effectivement mobilisés, pour permettre de faire mieux que les engagements contenus dans le contrat de performance signé avec l’Etat du Sénégal, c’est-à-dire curer un fort taux du réseau d’assainissement et de maîtriser la quasi-totalité des points noirs identifiés. Pour ce faire, nous comptons, sur l’appui bien évidemment de l’ensemble des partenaires techniques, de l’administration territoriale et, surtout, des collectivités territoriales principales bénéficiaires de nos interventions », conclut-il.
Ainsi, il a rappelé que cette initiative reste une excellence dans le cadre du management stratégique et de la prévention. Il a témoigné de la grande importance et de la ferme volonté accordée au respect des instructions des hautes autorités, qui placent l’assainissement au rang des premières priorités du gouvernement. A juste raison, précise-t-il, la haute autorité n’a de cesse de les engager à impulser et à préparer les conditions d’une gestion optimale du cadre de vie des populations, pendant l’hivernage, très souvent caractérisé par de nombreuses incommodités et désagréments de tous ordres, du fait des fortes pluies qui n’arrivent pas toujours à être drainées correctement.
Dans cette dynamique, insiste-t-il, des efforts financiers importants sont annuellement consentis par l’Etat et tous les acteurs, pour préserver les populations de Dakar et de l’intérieur du pays des impacts négatifs de l’abondance des fortes pluies. Mais malgré tout, dit-il, nous continuons encore d’enregistrer, par endroits, leurs effets néfastes. « L’année dernière, même s’il est vrai qu’en dépit de la forte pluviométrie enregistrée, nous n’avons pas connu de plan ORSEC, il n’en demeure pas moins que, par endroits, des populations ont ressenti les impacts négatifs des fortes pluies », indique-t-il.
Pour sa part, l’ONAS en particulier, mais également, de concert avec les autres acteurs, n’a pas lésiné sur les moyens pour anticiper dans la préparation du réseau et des ouvrages d’assainissement dans leur globalité pour permettre un écoulement rapide des eaux pluviales. C’est ainsi que, l’année dernière comme cette année d’ailleurs, dès la mi-mars, les opérations pré-hivernage, communément appelées OPH, ont été lancées.
Et, à ce jour, sur un linéaire de réseau prévu de 109 571 ml sur les 200 000 ml du patrimoine géré par l’ONAS, plus de 20% sont déjà curés dans les 5 lots attribués à des entreprises sous-traitantes, suivis et contrôlés par ses équipes. Suivant un planning déjà établi, les opérations de curage seront bouclées avant l’arrivée des premières pluies et les équipes repasseront dans divers endroits où des bouchons seront constitués durant l’hivernage.
Au-delà de ces actions préventives, compte tenu des prévisions météorologiques, des travaux structurants et des mesures conservatoires seront réalisés afin d’amoindrir les éventuelles nuisances. D’où l’importance de la mobilisation et de la coordination des actions des différents acteurs du sous-secteur ici présents, pour non pas seulement aider à régler chaque fois que de besoin, des difficultés ponctuelles. Mais surtout, prévenir par une matrice des actions, que chaque acteur devra suivre de près, en impliquant fortement, les populations bénéficiaires.
« Nous avons en support des opérations techniques, mis au point à l’instar de l’hivernage passé, un programme d’information, de responsabilisation et de mobilisation communautaire dénommé « féggu jem nawet ». Ce programme qui sera très soutenu et bien ciblé, placera les populations au premier plan dans la prise en charge de leur cadre de vie et dans la lutte contre les inondations de leur environnement immédiat. Car, très souvent, les comportement des populations à l’égard de nos ouvrages, n’intègrent pas la bonne gestion des eaux pluviales. Il faut alors une bonne politique de sensibilisation et de communication en direction des populations et de toutes les parties prenantes, pour susciter une dynamique populaire autour de la préservation et une gestion participative des ouvrages et de l’hivernage », a-t-il exhorté.
A Dakar et dans plusieurs grands centres urbains, il a signalé que les conséquences des moments douloureux de la tombée de pluies abondantes, sont souvent difficilement vécues par certaines de nos populations. Surtout qu’elles sont souvent accompagnées de leurs corollaires caractérisés par des désagréments notés, notamment dans le cadre de la mobilité. Toutes choses qui contraignent à mieux nous organiser, pour bien prendre à bras-le-corps, une meilleure prévention de l’hivernage. « Déjà avec la phase 1 du PDLI, la réalisation d’ouvrages de drainage des eaux pluviales dans des quartiers jadis soumis aux inondations, a permis à l’ONAS, qui a une compétence nationale, de juguler le phénomène dans beaucoup de localités de sa compétence et de libérer des zones impactées, dont certaines depuis plusieurs années. Parfois seul, mais très souvent avec l’appui de certains acteurs comme les sapeurs-pompiers et les agents communautaires, que nous appuyons en petits matériel et autres moyens techniques pour accélérer le drainage des eaux stagnantes », précise-t-il.
Avec la phase 2, pour la période 2023-2033, qui a permis un nouveau programme d’investissements massifs en matière d’assainissement pour les eaux pluviales, intégrant des projets et zones prioritaires qui sont issus de la cartographie nationale des zones ayant enregistrées des pluies exceptionnelles durant les années 2021 et 2022, l’ONAS, fidèle à ce qui est devenu sa tradition, évite le plus possible d’être en situation de réaction. « Nous essayons autant que faire se peut, d’anticiper avec la réalisation des études techniques, stratégiques et financières requises qui nous ont permis d’établir un plan d’action d’urgence de prévention et gestion des inondations en cette année 2024.
Ce plan d’action vise, pour l’essentiel, à consolider les actions en cours et celles identifiées durant l’hivernage 2023. Il consiste principalement à curer, dans une première phase, jusqu’en juillet les réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées, ainsi que les bassins et bâches des stations de pompage et à entretenir les équipements électromécaniques et électriques des stations de pompage et des dispositifs de pompage mobiles », a renseigné le Dg de l’Onas.
D’après Mamadou Mamour Diallo, pour surveiller et gérer les points noirs, identifiés sur le réseau pendant la période des pluies, c’est-à-dire du mois de juin à octobre, il sera aussi mis en place un dispositif de surveillance H24 des installations de pompage fixes et mobiles, par le recrutement et le déploiement de « bonhommes de l’assainissement », en soutien aux équipes de l’exploitation de l’ONAS.
Et, il souligne que les interventions curatives de désobstruction des collecteurs, décolmatage des grilles avaloires, de maintenance préventive et curative des stations de pompage vont également se poursuivre pour une meilleure évacuation des eaux pluviales. « En vérité, notre matrice d’actions prioritaires de l’ONAS pour l’hivernage 2024, qui s’inscrit dans l’anticipation, ne concerne pas seulement Dakar, mais toutes les zones assainies, dont Touba-Mbacké, Thiès, Kaffrine, Fatick et Sédhiou, entre autres. Elle prévoit des investissements d’un coût de 2,5 milliards FCfa déjà mobilisés par l’Etat, en crédits de paiement et en autorisations d’engagement », rassure-t-il.
Le DG de l’Onas a insisté sur l’aide de l’important lot de matériel et d’équipements de pompage que l’Etat a bien voulu mettre à leur disposition, dans le cadre du projet Hann-Fann. Il espère en tout cas, rencontrer moins de difficultés et avoir une prise en charge plus efficace, pour faire face aux éventuels cas d’inondations en régions et à Dakar. Il signale que le lot de matériel est constitué, entre autres, de 16 camions hydrocureurs, de 20 conduites anaconda, de 8 pompes de 20 m3/h, de 12 pompes de 1600 m3/h, d’une barge de 5500m/h et de 3 camions-bennes. S’y ajoute les moyens propres que l’ONAS mettra au titre des Opérations pré-hivernage (OPH) et des mesures conservatoires pour pallier la gestion des points noirs.
Avec l’engagement et les efforts colossaux qui seront consentis pour faire face à l’hivernage, les services de l’ONAS sont davantage déterminés à aller au bout de leurs missions et se félicitent d’ores et déjà du soutien constant et substantiel de l’Etat et des partenaires techniques. « Nous avons bon espoir que les inondations et leurs impacts dans les zones assainies de Dakar seront moins ressentis durant cet hivernage 2024. Nous espérons également que tous les financements complémentaires seront effectivement mobilisés, pour permettre de faire mieux que les engagements contenus dans le contrat de performance signé avec l’Etat du Sénégal, c’est-à-dire curer un fort taux du réseau d’assainissement et de maîtriser la quasi-totalité des points noirs identifiés. Pour ce faire, nous comptons, sur l’appui bien évidemment de l’ensemble des partenaires techniques, de l’administration territoriale et, surtout, des collectivités territoriales principales bénéficiaires de nos interventions », conclut-il.