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Idrissa Seck sur la finance publique : « On ne doit pas prendre quelqu’un qui sait garder l’argent pour… »

Idrissa Seck, dans le bilan qu’il tire de l’an un du régime de Macky Sall, s’est exprimé sur la question de la finance publique. Il a défini le rôle du banquier et celui du ministre des Finances qui selon lui n’ont rien à voir.


Rédigé par leral.net le Lundi 25 Mars 2013 à 20:00 | | 12 commentaire(s)|

Idrissa Seck sur la finance publique : « On ne doit pas prendre quelqu’un qui sait garder l’argent pour… »
Au journaliste de la Rfm qui voulait savoir si Abdoul Mbaye est un mauvais Premier ministre, le maire de Thiès s’est voulu clair : « C’est au président de la République de choisir ses collaborateurs ». Ce qu’il veut faire savoir c’est que « la finance publique n’a rien à voir avec la banque privée, c’est deux mondes complètement opposés. Le banquier il est là pour garder l’argent et le prêter parcimonieusement. Le ministre des Finances est là pour aller chercher l’argent et le dépenser vite pour régler les problèmes, créer des hôpitaux, créer des écoles, créer des routes ». Partant de là, Idrissa Seck considère qu’« on ne doit pas prendre quelqu’un qui sait garder l’argent, on doit prendre quelqu’un qui accepte de le dépenser, quelqu’un qui crée des richesses ».



1.Posté par Badiane le 25/03/2013 19:35 | Alerter
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Qq1 qui sait depenser? C'est le profil de votre MF? Que non! Au contraire , nous avons besoins d'un MF qui sait comment depenser les deniers de l'Etat ; non qq1 qui offrirait des seances de Mbaxal POUR 500. 000 CFA. Meme s'il s'agit de tes militants. Encore une fois, ce mec montre son vrai visage: une copie parfaite de Wade!

2.Posté par kodou le 25/03/2013 19:58 | Alerter
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Idrissa Seck : La vraie histoire d’un homme politique longtemps incompris (Haby Sirah DIA)

D’autres comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Mamadou DIA ont été incompris et combattus. Ils ont été Isolés politiquement ou tués puisqu’ils avaient décidé de servir les masses et non un clan. Ils avaient en commun l’amour de leur patrie basée sur des ressources africaines et sur un désir de briser les chaînes de la domination coloniale. Leur volonté inébranlable de servir humblement les populaces s’adossait sur l’éthique. A l’image de ces valeureux fils d’Afrique, Idrissa Seck a été aussi traqué et embastillé par un système politique pour avoir simplement commis le pêché de s’adosser sur des valeurs religieuses et morales afin de mener, dans la constance, son action politique.

Quand on évoque l’histoire, des exemples ne manquent pas pour démontrer cette voie que Mara s’était tracée avant et surtout après l’accession du PDS au pouvoir en 2000. Il n’est jamais tombé dans l’ivresse du pouvoir. Il est resté fidèle à sa posture de départ et encré dans la défense du bien commun. Quand par exemple l’autre lui avait rappelé le code des Grands Bandits qui ne se « manifestent qu’au moment du partage du butin », lui préférait lui rappeler les paroles divines sur le partage du butin qui devrait revenir « aux nécessiteux, aux voyageurs en détresse, aux orphelins, … », bref aux masses défavorisées. « Encore tes versets » lui avait-il lancé, « toujours mes versets » lui avait répondu Idy. Le fossé s’était très tôt creusé et il fallait alors l’anéantir politiquement. Il gênait. La machine à embastiller et à calomnier a alors été lancée, l’argument de l’enrichissement illicite utilisé, des fouilles jusque dans des fosses sceptiques qui n’ont rien pu démontrer, organisées. Des jeux vidéo brandis comme des preuves.

De ces agressions « physiques, politiques, personnelles et judiciaires », Idrissa Seck n’en est certainement pas sorti indemne. Il a dû résister face à l’offensive. Il a dû s’entourer de toutes les garanties pour se battre dignement. Il a été alors peint comme un homme qui ne s’intéressait pas aux vécus de ses compatriotes, hautin, pressé, inaccessible et intéressé que par la station présidentielle. Que de faux préjugés pour un homme qui très tôt s’est engagé dans la défense des intérêts collectifs et dans l’éclosion des talents individuels. « Les lignes de connexion entre lui et ses compatriotes » ont été ainsi brisées par cette tentative d’isolement réussie en partie. Mais « Allah a rendu vaines leurs manœuvres. Allah a rendu vaines leurs ruses » et la vérité, loin des fausses certitudes, s’entrevoit de jour en jour.

Pour cause, cet homme politique décrit comme une personne qui se suffit à lui-même, n’a jamais varié dans ses positions. Il s’est battu pendant plus de trente années à côté d’un homme et pour des valeurs. Et quand son ancienne formation politique a commencé à dévier de son idéal de changement, il n’a pas hésité à se lever et à leur dire la vérité. Il n’a pas hésité à se démarquer même au risque d’anéantir ses ambitions politiques et de se mettre à dos un puissant système. Il a toujours choisi d’être loyal d’abord vis-à-vis de lui-même, et ensuite par rapport aux valeurs qu’on lui a inculquées depuis son enfance. Pour lui « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion ». La vérité est toujours à dire.
Ce fut le cas quand, utilisant un métaphore, il avait fait comprendre à Karim Wade fils d’Adoulaye Wade qu’il ne devait en aucun cas se prévaloir des prérogatives de son père pour prétendre nourrir des ambitions politiques au risque de se mettre sur le banc des accusés et de se retrouver pendu. Le père rapportant cette discussion à un de leurs amis communs déclara que « Mara avait parlé à Karim en grand frère ». Il en serait aujourd’hui autrement si le Pére et le fils l’avaient écouté.
Ce fut aussi le cas quand on a voulu qu’il défende des projets chimériques alors qu’il a toujours refusé de « défendre l’indéfendable ». On se souvient encore de ce coup de fil en pleine déclaration de politique générale lui intiment l’ordre de parler des « éléphants blancs du Président ». Ce qu’il avait catégoriquement refusé.
Ce fut le cas lorsque, la machine de la dévolution monarchique du pouvoir, soubassement de ses problèmes politiques qui lui a valu six mois de détention arbitraire, a été lancée et qu’il s’y était opposée et qu’on lui prêtait de vouloir organiser un « coup d’état assis, rampant et puis debout ».
Ce fut encore le cas, alors qu’il était seul au comité directeur du PDS, et qu’il s’était opposé, avec des arguments solides, à la troisième candidature de trop et anticonstitutionnelle de Abdoulaye Wade. Seul devant tous, il avait fait entendre une voix discordante qui ne disait rien d’autre que la vérité que les autres ne méprenaient pas mais qu’ils ne voulaient pas entendre.
Pour tous ces combats politiques, il a été d’abord décrié, rabroué, dénigré avant d’y être rejoint par d’autres franges de la classe politique sénégalaise qui ont tenté elles aussi de le mettre à l’écart. « Condamner le blâmable et approuver le convenable » a toujours été son credo et continuera certainement de guider ses actions politiques.

S’il faut encore le rappeler, Idrissa Seck est un homme politique aguerri. Aux côtés de Abdoulaye pendant plus de trois décennies, avoir été son Directeur de Campagne en 1998 et en 2000, il connaît bien les rouages de la politique sénégalaise et ne peut ni se prendre pour un Président avant l’heure ni méconnaître ses obligations entant que leader politique. Toute nouvelle situation appelle nécessairement une nouvelle conscience. C’est ce qu’il voulait faire comprendre aux uns et aux autres lors de sa déclaration du dernier jour de la campagne présidentielle du Février 2012 en affirmant qu’il était de loin mieux outillé que les autres candidats en liste pour battre campagne jusque dans les fins fonds du Sénégal, mais qu’il avait préféré rester à la place de l’indépendance pour continuer la bataille de principe qu’il avait commencée avant tout le monde et bien avant le 23 Juin 2011.

« Guddi bo guiss beutieuk laay waadjal ».

Aujourd’hui, il décide d’aller rencontrer ses compatriotes et leur parler afin de rétablir la vérité. Il y a eu beaucoup d’incompréhension, beaucoup de fausses interprétations, mais point de maladresses comme veulent le faire croire ou le croient certains. L’homme était la cible d’un régime de hors la loi et il lui fallait déployer toute une stratégie pour continuer à exister politiquement tout en se gardant de faire dans les compromis ou compromissions. Ce que nous devrons retenir est que son idéal politique s’adosse sur la morale et la religion au service exclusif des intérêts communs. Pour cela, il sera toujours combattu, mais nous espérons qu’il restera toujours DEBOUT, aidé en cela par d’autres citoyens épris de justice et de vérité, puisque nulle ne doute que le Sénégal a besoin de lui et lui du Sénégal pour un Etat républicain fort, libéré des comploteurs et respecté dans le monde.

3.Posté par Mbokk le 25/03/2013 20:02 | Alerter
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T vraiment un nul , c koi cette histoire de ministre qui sait depenser tres vite ..Ce qui nous interesse c comment creer les conditions pour attirer les investisseurs et creer des emplois , donc si ta seule solution c'est de depenser je comprends pourquoi ton bilan fut si maigre a ton passage a la primature ...Bulshitt

4.Posté par Nul le 25/03/2013 20:31 | Alerter
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Le plus Idy Parle,le plus il montre combien il est nul....C'est quoi cette histoire?
Les Abdoul Mbaye et Amadou Kane ,eux ,ont fait les études que Idy prétend avoir fait.Idrissa Seck est un tricheur et un usurpateur.

5.Posté par Yama le 25/03/2013 20:51 | Alerter
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@nul
Vraiment "nul" yow yayy nullard bi... Tu oses defendre le gouvernement de Macky et parler d etudes???
Vraiment le ridicule ne tue point !
Idy a ete clair, sincere et precis, et comme vous peinez a apporter un replique vous vous lancez dans des commentaires bidons.
Vous ne rendez surtout pas service a Macky!

6.Posté par Okayy le 25/03/2013 20:54 | Alerter
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Pour une fois je suis d'accord avec IDY, un ministre des finances n'est pas un grippe sous, au contraire il est le tuyau qui arrose les autres ministères de liquidités pour réaliser des projets.

7.Posté par tchatche le 25/03/2013 22:09 | Alerter
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Quand Idy parle, la machine à insulter de l'APR se met en branle. C'est Macky qui comme d'habitude se cache derrière comme une tapette.

8.Posté par pape le 26/03/2013 00:40 (depuis mobile) | Alerter
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faudré bien analysé les propos d'idrissa seck pour pouvoir comprendre ce kil veut parlé et n'oublions pas la théorie né de la pratik

9.Posté par baol II le 26/03/2013 05:47 | Alerter
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ne nous bassine pas ! finance publique : equilibre budgétaire : Recettes = dépenses ! si un banquier est capable de gérer son institution sans accroc; il gera nos ressources et planifiera avec les hauts fonctionnaires qui ont toujours eu à faire ce travail ! ne nous faites pas croire que c'est le ministre qui trime !
allons rendons hommage aux hauts fonctionnaires des ministères ! toi arrête de nous bourrer le mou !

10.Posté par baol II le 26/03/2013 05:47 | Alerter
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ne nous bassine pas ! finance publique : equilibre budgétaire : Recettes = dépenses ! si un banquier est capable de gérer son institution sans accroc; il gera nos ressources et planifiera avec les hauts fonctionnaires qui ont toujours eu à faire ce travail ! ne nous faites pas croire que c'est le ministre qui trime !
allons rendons hommage aux hauts fonctionnaires des ministères ! toi arrête de nous bourrer le mou !

11.Posté par How le 26/03/2013 08:44 | Alerter
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Ce goss de Thiès ne sait pas que "nul ne peut être plus malin que tout un peuple". Il fairait mieux de comprendre que le sénégalais lui a abandonner à cause de sa versatilité et de son hypocrisie

12.Posté par bib le 26/03/2013 15:30 | Alerter
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quoi qu,on puisse repprocher a idy ce n,est le fait de ne pas maitriser comment fontionner l,appareil Etatique.tous les president qui ont passe a la magistrature supreme de notre pays l,ont atteste .meme si on a de la haine contre sa modeste personne ,ou il ne nous plait on doit analyser ses propos de maniere objective et non subjective c,est plus intellectuelle.Pour ses propos idy a totalement raison un banquier n,est nullement un financier.

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