Mon grand frère Idrissa Seck pour qui j’ai le plus grand respect a affirmé que Macky Sall n’avait pas encore peint les chantiers que Wade lui a laissés. L’ancien Premier ministre, l’ancien maire de Thiès, l’ancien candidat malheureux aux présidentielles, l’ex-futur 4e puis 5e Président du Sénégal, sait pertinemment que la face du Sénégal a changé.
Votre père Abdoulaye Wade, que vous traitiez d’ancien spermatozoïde et de futur cadavre, nous avez promis le désastre après son départ.
N’eut été l’énorme travail accompli par le président Macky Sall, on serait bien au fond du trou. Quelle situation le Président Sall a trouvé à son arrivée au pouvoir le 2 avril 2012 ? Pour rappel, au plan économique, au 02 avril 2012, l’économie sénégalaise a traversé une situation très difficile marquée par la dégradation de la plupart des indicateurs macro-économiques. La croissance économique était très faible, seulement 1,7% en 2011 inférieure à la croissance démographique (2,8%) ; un déficit public de 6,7% en 2011 et qui avait dépassé la barre des 8% en avril 2012.
Cela veut dire que le Sénégal pouvait, si le Président Macky Sall ne redressait pas la barre, devenir une nouvelle Grèce. L’inflation était de 3,4% en 2011. Une progression rapide de l’encours de la dette de 1 022,7 milliards de FCFA en 2006 (20% du PIB) à 2 741,4 milliards de FCFA au 31 mars 2012 (40% du PIB) et un service de la dette insoutenable (44% de nos recettes fiscales) en raison de la part importante des maturités courtes; des tensions de trésorerie caractérisées par des arriérés de paiement intérieurs de 150 milliards de FCFA dus aux entreprises, une Position Nette du Gouvernement (PNG) caractérisée par un excédent de dettes de 166 milliards de FCFA.
A mon grand frère Idrissa Seck, je vais présenter les grosses réalisations de Macky Sall, sans commune mesure avec les errements de votre papa Abdoulaye Wade. Je vous rappelle que votre père Abdoulaye Wade n’a laissé qu’un pays qui frôlait le dépôt de bilan et des chantiers surfacturés plusieurs fois. Il n’y avait rien à peindre puisqu’il n’a rien laissé de sérieux. Son autoroute a été surfacturée et c’est Macky Sall qui l’a terminée. Son aéroport, il a laissé ici des errements budgétaires de plus de 300 milliards et son fils Karim montait des opérations douteuses avec la société Ben Laden et c’est Macky Sall qui a mis fin à ces dérapages intolérables et aujourd’hui, grâce au travail de Macky Sall, nous allons inaugurer dans quelques mois ce bijou qui n’en serait pas un, si Macky Sall ne savait pas travailler.
Monsieur Seck, pour commencer, à titre illustratif, en avril 2012 quelques faits majeurs ont caractérisé l’exécution de la loi de finances initiale 2012 :
· des moins-values de recettes de l’ordre de 53,6 milliards FCFA à la fin du premier trimestre 2012 ;
· un gap tarifaire de l’électricité prévisible d’un montant 60 milliards FCFA dont seulement 45 milliards FCFA ont été prévus pour la subvention du prix de l’électricité alors que les besoins préalablement évalués étaient de 105 milliards FCFA ;
· un programme agricole 2012 sans couverture budgétaire puisque les crédits d’un montant de 27,3 milliards FCFA inscrits dans la LFI 2012 étaient destinés à payer partiellement les arriérés des campagnes antérieures qui étaient supérieurs aux provisions budgétaires de 2012 ; A cela, on pourrait ajouter l’inexistence d’un programme d’assistance au monde rural malgré une mauvaise campagne de production agricole et le renchérissement des prix des produits alimentaires.
Wade pille l’argent de l’électricité pour financer le FESMAN et une réserve de 50 milliards
Le plus grave dans cette situation, Abdoulaye Wade et son régime ont volé l’argent destiné à subventionner l’électricité des Sénégalais et qui était logé au Fonds de Soutien au secteur de l’Energie (FSE) que les libéraux vont délester des crédits d’investissements de 15 milliards FCFA au profit du paiement d’arriérés du FESMAN, une simple lubie de sa fille Sindjély Wade.
Pis, Macky Sall a trouvé un Sénégal sans une réserve de gestion. Celle-ci qui était d’un montant de 50 232 748 679 FCFA et qui était destinée initialement à faire face en cours de gestion à des moins-values de recettes et/ou des dépenses soudaines urgentes et prioritaires, totalement affectées en trois (3) mois à d’autres opérations inopportunes et coûteuses (acquisition de véhicules des chefs de village, acquisition de produits phytosanitaires pour le Plan Jaxaay, etc).
Lesdits produits n’ont jamais étaient achetés et on sait tous qu’une bonne partie de cet argent s’est retrouvée dans les comptes d’une dame proche du régime de Abdoulaye Wade et qui avait des coffres et des bijoux dans une banque de la place et à l’étranger.
·
Cette situation a failli conduire le pays à des défauts de paiement, car il y avait une aversion des investisseurs internationaux à miser sur le Sénégal compte tenu de la mauvaise gouvernance et de la faiblesse de son économie, qui laissait des risques de défaut de paiement. Aussi, l’eurobond émis en 2011 a-t-il été très cher payé à hauteur de 8,75%.
Le Président Macky Sall a dès la première année réglé l’ensemble de ces graves problèmes trouvés sur place. L’an 1 du Président Macky SALL a été un exercice réussi en ce qu’il s’est traduit par une reprise de l’activité économique avec un taux de croissance réel de 4,4%,(contre 1, 7% dernière année Wade) un taux d’inflation de 1,4% (contre 3, 4% dernière année Wade) et un déficit public de 5,8% (contre plus de 8 % dernière année Wade).
Le Président Macky Sall, grâce à une réforme de la fiscalité a fait gagner 30 milliards aux travailleurs en supprimant une bonne partie de la fiscalité sur les salaires. Ce qui s’est traduit par une hausse au bénéfice de leur pouvoir d’achat. C’est pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, qu'un gouvernement diminue de manière aussi substantielle la fiscalité sur les travailleurs.
A partir de 2014, l’Etat du Sénégal a adopté une nouvelle stratégie de développement économique et social : le Plan Sénégal Emergent (PSE) dont l’élaboration a impliqué l’ensemble des acteurs de la vie économique nationale. Ce plan a reçu le soutien des Partenaires Techniques et Financiers à sa présentation au Groupe Consultatif tenu à Paris les 23 et 24 février 2014, avec 3 729 milliards de FCFA couvrant largement les besoins (2 fois) attendus des PTF d’un montant de 1 853 milliards de FCFA. En 2014, l’activité économique s’est revigorée avec une croissance économique de 4,7% en 2014 et un déficit budgétaire poursuivant son train baissier pour se contenir à 5,1%.
Revenons sur le taux de croissance, il est attendu à 6, 8% en 2017, après 6, 6% en 2016 et 6, 5% en 2015. Ces chiffres sont le résultat d’un endettement maîtrisé et porteur de croissance. La stratégie d’endettement 2015-2018 est basée sur le re-profilage de la dette visant à substituer les instruments de court terme, par des instruments de long terme. La maîtrise des coûts d’endettement a été renforcée pour réduire l’impact du service de la dette sur la trésorerie publique.
Le Président Macky Sall a créé 25 000 nouveaux postes dans l’administration car les effectifs de la fonction publique sont passés de 91 000 à 117 000 cela en seulement quatre ans. Abdoulaye Wade et son régime n’ont pas fait mieux en douze ans de pouvoir.
Le Président Macky Sall a fait le pari de beaucoup investir. Car l’investissement c’est l’avenir. C’est un pari risqué car il s’agit d’une dépense dont on ne voit pas tout de suite les fruits. Mais c’est un legs aux générations suivantes, un acte de confiance dans le futur du Sénégal. C’est pourquoi la part des dépenses réelles d’investissement qui n’ont été que 31,6% dans les dépenses publiques en 2011, a atteint 37% en 2016. Le budget d’investissement 2017 table sur plus de 1225 milliards de FCFA, plus de 36,4% du montant total du budget.
Entre 2012/2013, il a été opéré une réorientation des dépenses de 61,2 milliards FCFA aux opérations d’appui au monde rural pour 34,2 milliards francs CFA nécessaires à la subvention des intrants agricoles (semences et engrais) de la campagne agricole 2012/2013 et de dotation budgétaire de 27 milliards FCFA du Fonds de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE) pour poursuivre l’exécution du programme d’investissement dans le sous-secteur de l’électricité.
Macky Sall a réglé la question de l’énergie
Pendant des années, les Sénégalais ont été victimes des coupures intempestives de courant qui empoisonnaient leur quotidien.
Le réseau national de distribution d’énergie électrique apparaissait comme étant l’un des moins performants de la sous-région Ouest africaine.
Depuis l’arrivée du Président Macky SALL à la tête du Sénégal, des efforts louables visant à freiner le gaspillage des ressources et à la restructuration, ont été mis en route avec notamment la réduction des polices d’abonnement à la SENELEC, de 7719 à 3791 polices et la poursuite du processus d’audit du fichier des abonnements. Une dotation budgétaire de 27 milliards FCFA du Fonds de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE) pour soutenir les prix de l’électricité a été dégagée en 2012. A noter aussi l’absence de la hausse des prix de l’électricité depuis 4 ans malgré les fluctuations des prix du pétrole.
En outre, la production d’électricité s’est notablement améliorée grâce à la mise en œuvre d’un plan d’urgence de redressement du secteur de l’énergie et aux investissements envisagés dans le cadre du programme énergétique pour la période 2014-2017 et notre pays aura une puissance exploitable du service public de l’électricité de 1000 MW d’ici à 2017.
Le mix énergétique prévu dans le programme énergétique pour la période 2014-2017 est devenu une réalité et permettra de diversifier davantage la production et réduire la dépendance vis-à-vis du combustible.
Avec l’ambitieux programme du PUDC, le Président Macky Sall, est en train de construire 3050 kilomètres de pistes de production, 250 forages qui vont alimenter plus de 1000 villages, en plus de l’électrification de 325 villages. Je rappelle que ce programme est complété par celui de Promovilles et celui de Puma pour les régions frontalières. A propos de Promovilles d’ailleurs, je signale que dans la ville de Thiès, le Président Macky Sall est en train de faire 13 kilomètres de routes urbaines, soit l’équivalent de ce que Idrissa Seck, avait fait durant les chantiers de Thiès, sans tambour, ni trompette.
Parlons désormais du domaine des infrastructures. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un Président de la République est en train de construire deux grandes autoroutes en même temps, Ila TOUBA et Diamniadio-Mbour. Ce sontt des chantiers ambitieux et nous sommes le seul pays de l’Ouest africain à avoir des chantiers de cette dimension. Même le géant Nigéria n’est pas en train de faire autant dans le domaine des autoroutes. Et pour les routes secondaires, je citerais comme exemple, la Boucle du Boudié, Kédougou-Salémata, Fatick-Kaolack, etc…
D’autres records enregistrés portent sur le montage de projets structurants avec le développement fulgurant de la ville de Diamniadio, son centre de conférence déjà fonctionnel autour duquel pousse une ville tout entière : un parc des expositions, une université, des cités ministérielles, une zone industrielle. Une deuxième autoroute à péage est en construction, un nouvel aéroport en cours de finition à 50 km de Dakar, une ligne de Train Express Régional reliant Dakar au futur aéroport a été lancée.
Ce projet du TER est une future prouesse technologique et nous serons le premier pays de l’ouest africain à avoir un train aussi moderne que révolutionnaire.
Le bilan du président Sall est fort élogieux et il a fait mieux que tous les premiers ministres (vous y compris) et anciens présidents de la République réunis.
El Malick SECK (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)
Votre père Abdoulaye Wade, que vous traitiez d’ancien spermatozoïde et de futur cadavre, nous avez promis le désastre après son départ.
N’eut été l’énorme travail accompli par le président Macky Sall, on serait bien au fond du trou. Quelle situation le Président Sall a trouvé à son arrivée au pouvoir le 2 avril 2012 ? Pour rappel, au plan économique, au 02 avril 2012, l’économie sénégalaise a traversé une situation très difficile marquée par la dégradation de la plupart des indicateurs macro-économiques. La croissance économique était très faible, seulement 1,7% en 2011 inférieure à la croissance démographique (2,8%) ; un déficit public de 6,7% en 2011 et qui avait dépassé la barre des 8% en avril 2012.
Cela veut dire que le Sénégal pouvait, si le Président Macky Sall ne redressait pas la barre, devenir une nouvelle Grèce. L’inflation était de 3,4% en 2011. Une progression rapide de l’encours de la dette de 1 022,7 milliards de FCFA en 2006 (20% du PIB) à 2 741,4 milliards de FCFA au 31 mars 2012 (40% du PIB) et un service de la dette insoutenable (44% de nos recettes fiscales) en raison de la part importante des maturités courtes; des tensions de trésorerie caractérisées par des arriérés de paiement intérieurs de 150 milliards de FCFA dus aux entreprises, une Position Nette du Gouvernement (PNG) caractérisée par un excédent de dettes de 166 milliards de FCFA.
A mon grand frère Idrissa Seck, je vais présenter les grosses réalisations de Macky Sall, sans commune mesure avec les errements de votre papa Abdoulaye Wade. Je vous rappelle que votre père Abdoulaye Wade n’a laissé qu’un pays qui frôlait le dépôt de bilan et des chantiers surfacturés plusieurs fois. Il n’y avait rien à peindre puisqu’il n’a rien laissé de sérieux. Son autoroute a été surfacturée et c’est Macky Sall qui l’a terminée. Son aéroport, il a laissé ici des errements budgétaires de plus de 300 milliards et son fils Karim montait des opérations douteuses avec la société Ben Laden et c’est Macky Sall qui a mis fin à ces dérapages intolérables et aujourd’hui, grâce au travail de Macky Sall, nous allons inaugurer dans quelques mois ce bijou qui n’en serait pas un, si Macky Sall ne savait pas travailler.
Monsieur Seck, pour commencer, à titre illustratif, en avril 2012 quelques faits majeurs ont caractérisé l’exécution de la loi de finances initiale 2012 :
· des moins-values de recettes de l’ordre de 53,6 milliards FCFA à la fin du premier trimestre 2012 ;
· un gap tarifaire de l’électricité prévisible d’un montant 60 milliards FCFA dont seulement 45 milliards FCFA ont été prévus pour la subvention du prix de l’électricité alors que les besoins préalablement évalués étaient de 105 milliards FCFA ;
· un programme agricole 2012 sans couverture budgétaire puisque les crédits d’un montant de 27,3 milliards FCFA inscrits dans la LFI 2012 étaient destinés à payer partiellement les arriérés des campagnes antérieures qui étaient supérieurs aux provisions budgétaires de 2012 ; A cela, on pourrait ajouter l’inexistence d’un programme d’assistance au monde rural malgré une mauvaise campagne de production agricole et le renchérissement des prix des produits alimentaires.
Wade pille l’argent de l’électricité pour financer le FESMAN et une réserve de 50 milliards
Le plus grave dans cette situation, Abdoulaye Wade et son régime ont volé l’argent destiné à subventionner l’électricité des Sénégalais et qui était logé au Fonds de Soutien au secteur de l’Energie (FSE) que les libéraux vont délester des crédits d’investissements de 15 milliards FCFA au profit du paiement d’arriérés du FESMAN, une simple lubie de sa fille Sindjély Wade.
Pis, Macky Sall a trouvé un Sénégal sans une réserve de gestion. Celle-ci qui était d’un montant de 50 232 748 679 FCFA et qui était destinée initialement à faire face en cours de gestion à des moins-values de recettes et/ou des dépenses soudaines urgentes et prioritaires, totalement affectées en trois (3) mois à d’autres opérations inopportunes et coûteuses (acquisition de véhicules des chefs de village, acquisition de produits phytosanitaires pour le Plan Jaxaay, etc).
Lesdits produits n’ont jamais étaient achetés et on sait tous qu’une bonne partie de cet argent s’est retrouvée dans les comptes d’une dame proche du régime de Abdoulaye Wade et qui avait des coffres et des bijoux dans une banque de la place et à l’étranger.
·
Cette situation a failli conduire le pays à des défauts de paiement, car il y avait une aversion des investisseurs internationaux à miser sur le Sénégal compte tenu de la mauvaise gouvernance et de la faiblesse de son économie, qui laissait des risques de défaut de paiement. Aussi, l’eurobond émis en 2011 a-t-il été très cher payé à hauteur de 8,75%.
Le Président Macky Sall a dès la première année réglé l’ensemble de ces graves problèmes trouvés sur place. L’an 1 du Président Macky SALL a été un exercice réussi en ce qu’il s’est traduit par une reprise de l’activité économique avec un taux de croissance réel de 4,4%,(contre 1, 7% dernière année Wade) un taux d’inflation de 1,4% (contre 3, 4% dernière année Wade) et un déficit public de 5,8% (contre plus de 8 % dernière année Wade).
Le Président Macky Sall, grâce à une réforme de la fiscalité a fait gagner 30 milliards aux travailleurs en supprimant une bonne partie de la fiscalité sur les salaires. Ce qui s’est traduit par une hausse au bénéfice de leur pouvoir d’achat. C’est pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, qu'un gouvernement diminue de manière aussi substantielle la fiscalité sur les travailleurs.
A partir de 2014, l’Etat du Sénégal a adopté une nouvelle stratégie de développement économique et social : le Plan Sénégal Emergent (PSE) dont l’élaboration a impliqué l’ensemble des acteurs de la vie économique nationale. Ce plan a reçu le soutien des Partenaires Techniques et Financiers à sa présentation au Groupe Consultatif tenu à Paris les 23 et 24 février 2014, avec 3 729 milliards de FCFA couvrant largement les besoins (2 fois) attendus des PTF d’un montant de 1 853 milliards de FCFA. En 2014, l’activité économique s’est revigorée avec une croissance économique de 4,7% en 2014 et un déficit budgétaire poursuivant son train baissier pour se contenir à 5,1%.
Revenons sur le taux de croissance, il est attendu à 6, 8% en 2017, après 6, 6% en 2016 et 6, 5% en 2015. Ces chiffres sont le résultat d’un endettement maîtrisé et porteur de croissance. La stratégie d’endettement 2015-2018 est basée sur le re-profilage de la dette visant à substituer les instruments de court terme, par des instruments de long terme. La maîtrise des coûts d’endettement a été renforcée pour réduire l’impact du service de la dette sur la trésorerie publique.
Le Président Macky Sall a créé 25 000 nouveaux postes dans l’administration car les effectifs de la fonction publique sont passés de 91 000 à 117 000 cela en seulement quatre ans. Abdoulaye Wade et son régime n’ont pas fait mieux en douze ans de pouvoir.
Le Président Macky Sall a fait le pari de beaucoup investir. Car l’investissement c’est l’avenir. C’est un pari risqué car il s’agit d’une dépense dont on ne voit pas tout de suite les fruits. Mais c’est un legs aux générations suivantes, un acte de confiance dans le futur du Sénégal. C’est pourquoi la part des dépenses réelles d’investissement qui n’ont été que 31,6% dans les dépenses publiques en 2011, a atteint 37% en 2016. Le budget d’investissement 2017 table sur plus de 1225 milliards de FCFA, plus de 36,4% du montant total du budget.
Entre 2012/2013, il a été opéré une réorientation des dépenses de 61,2 milliards FCFA aux opérations d’appui au monde rural pour 34,2 milliards francs CFA nécessaires à la subvention des intrants agricoles (semences et engrais) de la campagne agricole 2012/2013 et de dotation budgétaire de 27 milliards FCFA du Fonds de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE) pour poursuivre l’exécution du programme d’investissement dans le sous-secteur de l’électricité.
Macky Sall a réglé la question de l’énergie
Pendant des années, les Sénégalais ont été victimes des coupures intempestives de courant qui empoisonnaient leur quotidien.
Le réseau national de distribution d’énergie électrique apparaissait comme étant l’un des moins performants de la sous-région Ouest africaine.
Depuis l’arrivée du Président Macky SALL à la tête du Sénégal, des efforts louables visant à freiner le gaspillage des ressources et à la restructuration, ont été mis en route avec notamment la réduction des polices d’abonnement à la SENELEC, de 7719 à 3791 polices et la poursuite du processus d’audit du fichier des abonnements. Une dotation budgétaire de 27 milliards FCFA du Fonds de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE) pour soutenir les prix de l’électricité a été dégagée en 2012. A noter aussi l’absence de la hausse des prix de l’électricité depuis 4 ans malgré les fluctuations des prix du pétrole.
En outre, la production d’électricité s’est notablement améliorée grâce à la mise en œuvre d’un plan d’urgence de redressement du secteur de l’énergie et aux investissements envisagés dans le cadre du programme énergétique pour la période 2014-2017 et notre pays aura une puissance exploitable du service public de l’électricité de 1000 MW d’ici à 2017.
Le mix énergétique prévu dans le programme énergétique pour la période 2014-2017 est devenu une réalité et permettra de diversifier davantage la production et réduire la dépendance vis-à-vis du combustible.
Avec l’ambitieux programme du PUDC, le Président Macky Sall, est en train de construire 3050 kilomètres de pistes de production, 250 forages qui vont alimenter plus de 1000 villages, en plus de l’électrification de 325 villages. Je rappelle que ce programme est complété par celui de Promovilles et celui de Puma pour les régions frontalières. A propos de Promovilles d’ailleurs, je signale que dans la ville de Thiès, le Président Macky Sall est en train de faire 13 kilomètres de routes urbaines, soit l’équivalent de ce que Idrissa Seck, avait fait durant les chantiers de Thiès, sans tambour, ni trompette.
Parlons désormais du domaine des infrastructures. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un Président de la République est en train de construire deux grandes autoroutes en même temps, Ila TOUBA et Diamniadio-Mbour. Ce sontt des chantiers ambitieux et nous sommes le seul pays de l’Ouest africain à avoir des chantiers de cette dimension. Même le géant Nigéria n’est pas en train de faire autant dans le domaine des autoroutes. Et pour les routes secondaires, je citerais comme exemple, la Boucle du Boudié, Kédougou-Salémata, Fatick-Kaolack, etc…
D’autres records enregistrés portent sur le montage de projets structurants avec le développement fulgurant de la ville de Diamniadio, son centre de conférence déjà fonctionnel autour duquel pousse une ville tout entière : un parc des expositions, une université, des cités ministérielles, une zone industrielle. Une deuxième autoroute à péage est en construction, un nouvel aéroport en cours de finition à 50 km de Dakar, une ligne de Train Express Régional reliant Dakar au futur aéroport a été lancée.
Ce projet du TER est une future prouesse technologique et nous serons le premier pays de l’ouest africain à avoir un train aussi moderne que révolutionnaire.
Le bilan du président Sall est fort élogieux et il a fait mieux que tous les premiers ministres (vous y compris) et anciens présidents de la République réunis.
El Malick SECK (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)