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« Il est temps que les Sénégalais protestent…il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales »

DJIBO KA SUR L’OCCUPATION ANARCHIQUE DU LITTORAL

Les complaintes de l’Association pour la défense du littoral ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, et pour cause. Revenant sur l’occupation anarchique du littoral, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels ne compte pas lésiner sur les moyens, afin que les Sénégalais retrouvent leur littoral. « Il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales », a fait savoir le Djibo Leyti Kâ, lors de l’atelier de validation du projet de loi littoral du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Juin 2010 à 13:28 | | 2 commentaire(s)|

« Il est temps que les Sénégalais protestent…il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales »
L’Association pour la défense du littoral peut pousser un ouf de soulagement, en attendant de voir la suite qui sera réservée aux travaux sur le projet de loi relatif au littoral du Sénégal. En effet, ses membres qui avaient fait une sortie dans la presse pour s’offusquer de l’occupation anarchique du littoral peuvent désormais compter sur le soutien du ministre de l’Environnement, Djibo Ka. « Nous sommes tous témoins de l’agression dont est victime notre littoral et ce, de Saint-Louis au Cap, en Casamance. Hier, à la télévision, j’ai vu des Sénégalais manifester leur désarroi sur l’occupation anarchique du littoral à Dakar en particulier », déclare le ministre d’Etat. Très remonté contre cette occupation illégale, Djibo Kâ poursuit : « il est temps que les Sénégalais protestent ».

Selon lui, le littoral est une zone caractérisée par un enjeu de taille, qui consiste à allier développement socio-économique et considérations environnementales. Seulement, dit-il, « il faut convenir que cet espace riche subit plusieurs agressions d’origine anthropique naturelle, comme les pollutions de toutes sortes, l’érosion côtière, la dégradation des habitats naturels. S’y ajoute l’édification d’infrastructures économiques et d’habitations en toute méconnaissance des règles d’aménagement et d’urbanisme ». Ce qui du reste l’amène à soutenir que des mesures ne manqueront pas à l’endroit des récalcitrants. « Il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales », menace Djibo Leyti Kâ. Il dit attendre avec beaucoup d’intérêt les conclusions de l’atelier de validation du projet de loi littoral au Sénégal. D’autant plus que, « dans une semaine, ce texte sera soumis au gouvernement, qui l’enverra à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Cela est plus qu’impérieux car les différentes menaces sont amplifiées par les effets adverses des changements climatiques, à savoir le relèvement du niveau de mer, l’intrusion de la langue salée dans les zones de culture. Selon le ministre d’Etat, « à Linguére, en Casamance, au Sine Saloum et au Delta… le sel a envahi beaucoup d’espace, un million d’hectares sont massacrés par le sel… Et au revoir l’agriculture et la riziculture ». « Face à cette situation alarmante, il convient de procéder à une gestion intégrée du littoral, qui se base sur un cadre institutionnel et réglementaire cohérent », a fait savoir Djibo Leyti Kâ. L’objectif de cet atelier est d’instaurer un dispositif juridique contraignant, pouvant garantir l’effectivité des règles de gestion du littoral sénégalais en vigueur, mais également de renforcer le cade de préservation et de valorisation de cet important espace.

Samba THIAM l'asquotidien

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Samba Laobé DIOP le 30/06/2010 14:08 | Alerter
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Vraiment, Monsieur le Ministre, malgré toute l'admiration que j'éprouve pour votre compétence avérée et votre exprience indiscutable, je ne comprends pas le fonctionnement du gouvernement sous l'ère Wade. Car tous ceux qui construisent sur le littoral sont des sénégalais, qui disposent d'autorisations préalables délibrées par les services compétents de l'état. Mieux, on dit selon Pierre GOUDIABY, que le domaine maritime n'est pas susceptible de droits de propriété, mais seulement de titres précaires et révocables, pourtant dans le processus de délivrance des autorisations, les services réclament toujours les titres de propriété. Il y'a une complicité de l'administration et un manque total de sanctions. Celà est indigne dans un pays où un arsenal juridique répressif a été voté à cette même fin.

2.Posté par Yax le 01/07/2010 10:21 | Alerter
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Monsieur le Ministre ne sevira jamais, les associations ont decrie partout les pratiques, les boulimies foncieres sur le littoral, les plans d'eaux aux Maristes, a Dalifort, a Bellevue, et partout., le Ministre, les services competents de l'environnement ont laisse faire aujourd'hui les gens sont en face du fait accompli. Tous les concernes vous brandissent des documents en bonne et due forme. Il y a un laxisme total et des comportements deconcertants des autorites municipales, du cadastre, des impots et domaines et des services de l'environnement qui soit dit en passant sont supposes proteger l'environnement un seul example vous comble de cette pratique; La construction en cours d'une station D'essence sur le plan d'eau sud du lac des Maristes( Les riverains ont tout fait), deja que petrole et environnement ne font pas bon menage a bientot les degats, sans compter les degats collateraux, possibilite d'inondation de la zone. C'est vrai aussi que les lois votees c'est pour les autres.

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