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"Il va me manquer, vraiment", confie Bill Clinton lors de l'hommage à son ami Jacques Chirac

Rédigé par leral.net le Mardi 1 Octobre 2019 à 10:19 | | 0 commentaire(s)|

Venu rendre un dernier hommage à Jacques Chirac à Paris, Bill Clinton a eu quelques mots pour l'ancien chef d'État français dont il était proche. À sa sortie de l'Élysée, l'ancien président américain s'est souvenu d'un ami qui allait "franchement (lui) manquer".


L'ancien président américain Bill Clinton (1993-2001) est venu rendre un dernier hommage à son ami Jacques Chirac (1995-2007), ce lundi, en cette journée de deuil national. Il était le seul représentant des États-Unis à être présent à la cérémonie d'hommage, tandis que 69 chefs d'État du monde entiers étaient réunis dans la capitale ce lundi pour dire un dernier au revoir à l'ancien président français.

"Notre relation était très personnelle et n'avait pas grand chose à voir avec la grande politique", a confié Bill Clinton face à la presse à sa sortie de l'Élysée. "Mais en même temps il y avait une réelle alliance entre les États-Unis d'Amérique et la France, et d'ailleurs à l'époque nous avions essayé essayé de trouver des solutions avec la Russie pour le Kosovo", a rappelé l'ex-président des États-Unis, ému.

"On était pas d'accord sur tout mais on pouvait trouver des modes de discussion"

"Je me moque de ce qu'on dit de moi aux États-Unis, parce que j'étais son ami et je me souviens qu'en 2007 c'était un président incroyable. Il y a des moments qu'on a passé ensemble, et je ne l'oublierai pas", a-t-il encore déclaré.

nterrogé sur la montée des populismes en Europe et dans le monde, Bill Clinton n'a pas caché son pessimisme. "Pour une série de raisons, je pense que ça risque de s'aggraver", a répondu Bill Clinton.

"Mais à chaque fois qu'on fait face à ce niveau de tension politique, il y a toujours des gens qui réagissent pour essayer de trouver des moyens d'être plus inclusifs", a-t-il néanmoins ajouté, avant de se dire "fier d'être américain. Moi-même je suis nationaliste mais d'un nationalisme positif".

Enfin, Bill Clinton a eu une pensée émue pour son ancien homologue: "Évidemment si Jacques était encore parmi nous aujourd'hui ce serait peut-être différent. Avec Jacques on était pas d'accord sur tout, on avait des désaccords mais on pouvait trouver des modes de discussion, et on arrivait finalement à des accords, notamment sur les questions liées à la science et à la protection de la planète. Alors oui, franchement, Chirac va me manquer, vraiment", a encore lancé l'ancien chef d'État américain, âgé de 73 ans.