Immigrés sénégalais à New York : entre rêve américain et débrouille quotidienne

Dans un reportage émouvant publié par lesoleil.sn, les Sénégalais installés à New York racontent leur quotidien, fait de longues heures de travail, de débrouille et de nostalgie. À l’aéroport JFK, certains guettent des clients pour des courses de taxi ; d’autres, comme Ly, originaire du Fouta, travaillent dans des magasins de location de vélos autour de Central Park.

La plupart sont venus par des voies détournées, notamment via le Nicaragua, pour atteindre le « rêve américain ». Mais à Harlem, où les commerces sénégalais côtoient les restaurants comme « Le Baobab Gouy Gui » ou « Adja Khady Food », la réalité est souvent rude : horaires épuisants, loyers élevés, instabilité administrative.

Le reportage du Soleil évoque aussi des visages féminins, à l’image d’une dame nigérienne promouvant les circuits touristiques du BigBus. Elle, comme d’autres, incarne la détermination africaine à s’imposer dans un univers compétitif.

À Columbus Circle, d’autres Sénégalais, serveurs et agents d’accueil lors du gala de la Fondation Gates, représentent avec dignité le pays. Entre deux sourires, ils confient que malgré les difficultés, « New York reste la ville où tout est possible ».