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Incident de Darou Khoudoss : Mbaye Pékh recadre Khadim Samb

Rédigé par leral.net le Mercredi 13 Janvier 2016 à 11:19 | | 0 commentaire(s)|

Dans une logique d’éclairer les populations sur l’information selon laquelle le président de la République lui a interdit de lui servir d’interprète lors de la présentation des condoléances à Darou Moukhty, Abdoulaye Mbaye Pékh donne sa version des faits dans le journal La Tribune.


Incident de Darou Khoudoss : Mbaye Pékh recadre Khadim Samb
« A son arrivée, il m’a trouvé avec le micro en train de diriger la cérémonie en présence d’El Hadj Mansour Mbaye. C’est moi qui ai annoncé son arrivée. Etant donné qu’il est venu avec une forte délégation, j’ai eu le tact de passer le micro à son griot Farba Ngom pour faire la présentation des membres de la délégation. Après cela, Farba Ngom m’a appelé pour me remettre le micro. Et c’est là que Khadim Samb a surgi de nulle part pour garder le micro. Et je l’ai confisqué de ses mains pour lui préciser que ce fief est mien en termes de maîtrise de cérémonie parce que c’est un démembrement de Touba. Chez les mourides, c’est moi qui distribue la parole aux griots », indique Mbaye Pekh qui ajoute : « De la même manière que j’ai donné le micro à El Hadj Mansour Mbaye, à Baye Samb, le griot de la famille de Darou Moukhty, et à Farba Ngom, s’il était resté calme, je le lui aurais donné ».

Suffisant pour qu'il mette les points sur les "i". « Khadim Samb dit dans la presse que le président de la République a refusé que je lui serve d’intermédiaire quand il parlait, c’est faux. J’ai fait cela pour le Président Sall partout à travers le monde. Ce qui s’est passé, c’est qu’en professionnel, après avoir constaté que le micro du chef de l’Etat portait bien sa parole, après trois à quatre propos retransmis, je me suis tu pour le laisser parler. Et au finish, j’ai fait mes commentaires pour appuyer et corroborer son propos. C’est d’ailleurs, ce que Baye Samb, le griot de Darou Khoudoss, a fait lorsque Serigne Bass Abdou Khoudoss parlait et que le micro portait bien sa voix », clame Pékh.