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Incompétence du Conseil constitutionnel : l’opposition poursuit le combat politique et judiciaire


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Mai 2018 à 10:50 | | 0 commentaire(s)|

Incompétence du Conseil constitutionnel : l’opposition poursuit le combat politique et judiciaire
Alterner le combat politique et la bataille judiciaire au niveau international : c’est la nouvelle stratégie de l’opposition après le rejet de sa requête par le conseil constitutionnel. Abdoulaye Tine et Malick Gakou montrent la voie…

Le leader du Grand parti, Malick Gakou, exhorte l’opposition à renforcer son unité d’actions, à mener le combat sur le terrain et au niveau international afin d’amorcer les luttes démocratiques idoines, pour garantir à notre pays les gages d’un développement harmonieux, la sauvegarde de la République et la défense des intérêts supérieurs de la Nation.
 
La direction de ce parti qui s’insurge contre « l’incompétence récurrente » du Conseil Constitutionnel statuant sur le projet de loi relatif au parrainage, appelle, de toutes ses forces, à la mise en place d’une Cour constitutionnelle souveraine, conformément aux recommandations des Assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).

L’Union sociale libérale (USL), fondée par l’avocat Me Abdoulaye Tine, renseigne dans un communiqué de presse, qu’elle va attaquer la loi devant le comité de l’ONU sur les droits civils et politiques et la Cour de justice de la CEDEAO.

Me Abdoulaye Tine indique que la décision d’incompétence du Conseil constitutionnel ouvre désormais la voie à la possibilité de saisir le comité de l’ONU sur les droits civils et politiques. Et c’est ce que son parti compte faire immédiatement. Car, d’après lui, pour que la requête soit recevable devant cette instance onusienne, il fallait préalablement avoir épuisé les voies de recours internes c’est-à-dire celles prévues au niveau national, ce qui est désormais chose faite. Dans une décision rendue le 9 mai 2018, les juges ont estimé qu'ils n'étaient pas compétents en la matière, ce qui fait dire à Me Abdoulaye Tine que « concernant le Conseil constitutionnel, rien ne surprendra plus les Sénégalais ».






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