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Indicateurs conjoncturels du Sénégal au 1er trimestre 2013 : Le Ministère de l'Economie et des Finances livre ses chiffres

L’activité économique s’est redressée au second trimestre 2013. En effet, informe le ministère de l’Economie et des Finances dans un communiqué de presse reçu à Leral, "l’indice général d’activité (Iga), proxy du PIB hors agriculture, a enregistré une croissance de 2,1% par rapport au premier trimestre et de 5,2% en glissement annuel". Cette évolution est imputable notamment au "dynamisme de l’activité dans le secteur tertiaire". En moyenne, sur le premier semestre, "l’activité économique interne a progressé de 3,6%, en dépit d’un secteur secondaire qui continue d’enregistrer des contreperformances".


Rédigé par leral.net le Lundi 26 Août 2013 à 20:00 | | 0 commentaire(s)|

Indicateurs conjoncturels du Sénégal au 1er trimestre 2013 : Le Ministère de l'Economie et des Finances livre ses chiffres
"Les prix à la consommation ont enregistré un repli de 0,8%, en variation trimestrielle, consécutif à la baisse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (-2,2%)", Informe-t-on. En moyenne, sur le premier semestre 2013, souligne le document, "l’inflation est ressortie à 0,5%. En termes d’origine, l’indice des prix des produits locaux a enregistré une baisse de 1,6%, au deuxième trimestre, contre une hausse de 0,9% pour celui des produits importés".

Au chapitre des échanges extérieurs, le texte rappelle que le deuxième trimestre est marqué, comparativement au trimestre précédent, par un accroissement de 3,3% des exportations contre 10,1% pour les importations. En moyenne sur le premier semestre 2013, les importations ont accusé une légère baisse (-0,2 milliard), imputable aux achats à l’étranger des produits pétroliers (-65,2 milliards), des produits alimentaires (-4,2 milliards) et des "véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles" (-7,4 milliards). En revanche, les exportations ont progressé de 13,5%, en raison notamment de l’augmentation des exportations de produits alimentaires (+14,9 milliards), de produits pétroliers (+35,3 milliards) et d’or brut (+22,6 milliards).

Au titre des finances publiques, le communiqué rappelle également que "l’exécution budgétaire au cours de la période sous-revue a été caractérisée un déficit public sous contrôle, à la faveur d’une maîtrise des dépenses publiques, les recettes budgétaires s’étant inscrits en retrait. En effet, les recouvrements de recettes budgétaires se sont établis à 727,5 milliards contre 734 milliards à la même période de l’année précédente, soit un léger repli de 0,9%". Toutefois, "compte non tenu des redevances sur les appels perçus en 2012, le recouvrement des recettes budgétaires, à fin juin 2013, laisse apparaître une progression de 21,1 milliards, soit une hausse de 3%. Les dépenses totales et prêts nets ont enregistré une progression de 2,7% pour se situer à 941,6 milliards. Au total, le solde budgétaire global est ressorti déficitaire de119,3 milliards contre un déficit de 82,3 milliards au premier semestre de 2012 et un objectif à fin juin fixé à 203 milliards".

La situation provisoire des institutions monétaires à fin juin 2013, "comparativement à la même période en 2012, fait ressortir une baisse de 16,7 milliards des avoirs extérieurs nets, un renforcement du crédit intérieur de 4,9% et une progression de la masse monétaire de 1,4%. Sur la même période, les systèmes financiers décentralisés enregistrent une augmentation de leurs clients/membres (+6,6%), de l’encours des dépôts (+10,2%), de l’encours des crédits (+4,6%) et un accroissement du taux des créances en souffrance de 5,1% à 6,4%". Les transferts rapides de fonds reçus "s’établissent à 173,8 milliards au deuxième trimestre 2013, soit en hausse de 6,3 milliards ou 3,8% par rapport au trimestre précédent et de 12,7% par rapport à la même période en 2012".

Au plan social, "les données de l’enquête ménages montrent que l’eau et l’électricité sont des services accessibles pour les ménages dakarois (plus de 91%) tandis que 27,2% des ménages restent inaccessibles au service d’assainissement. Au titre de la sécurité alimentaire, la proportion des ménages assurant trois repas par jour est de 69,8% contre 29,8% qui ont accès à deux repas par jour.