Leral.net | S'informer en temps réel

Injures publiques contre Aziz Ndiaye : Selbé Ndom avoue et regrette de ne pas avoir porté plainte en premier

Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Janvier 2016 à 09:48 | | 0 commentaire(s)|

Le délibéré de l’affaire opposant Aziz Ndiaye, promoteur de lutte, et la voyante Selbé Ndom pour injures publiques est attendu le 23 février prochain. La voyante a reconnu avoir prononcé des insultes à l’encontre du plaignant comme réponse aux attaques de ce dernier au lieu de porter plainte.


L’affaire Aziz Ndiaye et Selbé Ndom a été vidée, hier, devant la barre du Tribunal correctionnel de Dakar. Devant le juge, la célèbre voyante est revenue, dans les moindres détails, sur ce qui l’oppose au promoteur de lutte. Selon elle, au moment où ses voyances avaient du succès, Aziz s’est intéressé à elle dans le cadre de son travail. Même son père l’appelait souvent pour des informations sur des combats de lutte. Elle a expliqué que le promoteur lui avait proposé un salaire de 2 millions de francs Cfa par mois et une villa aux Almadies, offre qu’elle a rejetée. La célèbre voyante a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant que tout est parti d’une émission de Lamine Samba « Joganté ». Aziz Ndiaye s'est mis, a-t-elle rappelé dans Le Pop, à l'insulter ouvertement sur le plateau en la traitant de « soi- disant voyante » et en demandant qu’elle se taise alors qu’elle ne faisait que la prédiction de résultats de combat de lutte. Elle a expliqué que suite à cela, Baye Ndiaye, frère d’Aziz, lui a envoyé des messages pour la traiter de « putes de Ponty et d’Africa…, une boîte de la place ». Des propos qui, selon elle, ont été ensuite repris dans la presse. Mais, dit-elle, son erreur a été de ne pas avoir porté plainte, contrairement à Aziz Ndiaye qui a saisi la justice après avoir été qualifié de « chien » et de « singe » par cette dernière.

L’avocat de la voyante dira que sa cliente a juste répondu à une « provocation » avant de demander « l’application extrêmement bienveillante de la loi ». Me Bamba Cissé de la partie civile a indiqué qu’à un moment donné, « la voyante en faisait un peu trop dans ses prédictions ». En l’absence du plaignant, Me Cissé a signifié à la chambre que son client ne demande aucun franc pour dommages et intérêts, il ne réclame que justice. Le délibéré est attendu au 23 février prochain.