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Insécurité, manque d’eau au foirail de Diourbel: Les principales préoccupations des éleveurs

Insécurité, manque d’eau, tels sont, entre autres, les problèmes auxquels les éleveurs sont confrontés au foirail de Diourbel. «C’est inadmissible que les vendeurs de moutons soient dans le noir. Faute d’éclairage, ils sont obligés d’utiliser des torches pour veiller sur leurs bêtes», déplore le président du foirail.


Rédigé par leral.net le Mardi 20 Juillet 2021 à 09:17 | | 0 commentaire(s)|

Insécurité, manque d’eau au foirail de Diourbel: Les principales préoccupations des éleveurs
Selon El Hadji Sow, «le problème majeur des éleveurs du département de Diourbel, c’est d’avoir un foirail digne de ce nom. Ce qui est inadmissible». Face à cette situation, il invite les autorités compétentes à les aider à installer des lampes sur le site.

«Nous voulons que les policiers viennent en permanence, surtout pendant la nuit, car les vendeurs préfèrent se mettre près de la Route nationale, avec tous les dangers que cela comporte», déclare-t-il.

Et de poursuivre : «Nous n’avons pas encore vu le maire. Nous aimerions que son équipe dégage les ordures, parce que les gens vendent ici des aliments. Le Service d’hygiène également doit faire des contrôles, parce qu’on ne veut pas que des gens puissent avoir des problèmes d’indigestion, surtout dans ce contexte de Covid-19».

Par rapport à l’accès à l’eau, il indique que c’est un seul robinet public qui a été implanté sur le site. Les gens font la queue pratiquement toute la journée pour se procurer le liquide précieux.

«Dans ces conditions, c’est difficile d’abreuver tous les moutons», martèle le président Sow. Face à la recrudescence des cas de coronavirus notée ces derniers jours, El Hadji Sow a aussi émis le souhait d’avoir des gels hydro-alcooliques, des masques et des dispositifs de lavage des mains, afin de pouvoir lutter contre la propagation du virus du Covid-19.

«Les vendeurs comme les visiteurs ne portent pas de masque, aucune mesure-barrière n’est respectée dans le foirail. On a noté un relâchement total», fait-il remarquer.





Le Quotidien