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JEAN PAUL DIAS, SG DU BLOC DES CENTRISTES GAINDE:"Le dialogue politique, je n’y crois pas"

NETTALI.NET- Jean Paul Dias, le leader du Bloc centriste Gaindéé (Bcg) est l’un des rares hommes politiques à s’opposer au dialogue politique. Il a fait part de ses réserves au micro de la Rfm ce matin.


Rédigé par leral.net le Mercredi 14 Octobre 2009 à 16:53 | | 3 commentaire(s)|

JEAN PAUL DIAS, SG DU BLOC DES CENTRISTES GAINDE:"Le dialogue politique, je n’y crois pas"
« Je ne suis pas convaincu qu’un dialogue politique sincère pourra se tenir entre le pouvoir et l’opposition. Le BCG répondra toujours présent pour évoquer sérieusement des problèmes du pays mais, il n’est pas question de cautionner ces pratiques qui visent à cautionner un grand meeting médiatique où le chef de l’état convoque tout le monde pour dire tout ce qu’il veut. Il est vrai que contrairement à Benno, le BCG n’est pas demandeur et on attend rien de ce genre de rencontres », a martelé Jean Paul Dias qui semble avoir perdu ses illusions quant à un consensus entre opposition et pouvoir sur certaines questions.

Abordant le point brulant de l’actualité, le père de Barthélémy Dias récuse les accusations de corruption portées contre Alex Segura. A ses yeux, le diplomate Espagnol est honnête. Pour lui, c’est la méchanceté qui pousse certaine personnes à vouloir le discréditer.

Après ce témoignage, il demande au gouvernement d’apporter toute la lumière à cette affaire qui a terni l’image du Sénégal.

Pape Alé Niang


1.Posté par Al le 14/10/2009 17:52 | Alerter
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Diaz tu as raison sur tous les ponts analysés.

Le dialogue existe déjà.Puisque chacun dit ce qu'il pense.

Mais là ils veulent un complot national: se retrouver dans une salle et comploter contre le peuple pour partager les postes.ON EN VEUT PAS.

Quand à Segura, il est très jeune, donc pas assez alerte pour éviter pareil piège.

2.Posté par badag51 le 14/10/2009 19:40 | Alerter
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Mon bien cher Juge,
Vos deux dernières contributions m’ont surpris, ô combien agréablement, au milieu de mille soucis, d’un débordement de cadre et d’affaires. Malgré toutes ces contraintes qui ne m’accordent aucun délai, je ne peux pas résister au grand plaisir de vous faire part de mon point de vue sur les questions que vous avez abordées.
Dans votre première contribution vous mettez l’accent sur le développement et dans la seconde vous intronisez Mara.
Vous me permettrez de vous donner mon avis sur le problème du développement et sur l’intronisation de Mara.
A l’évidence, je n’ai pas la prétention d‘être aussi exhaustif et aussi profond que l’expert que vous êtes car je ne saurais jamais, comme vous l’avez si bien fait, convoquer les aspects techniques qui tournent autour du développement. Je me contenterai seulement de survoler la question de façon terre à terre.
Dans votre contribution vous sifflez la fin de la récréation en invitant les sénégalais au travail pour le développement de notre pays. Vous avez bien raison. Le travail est notre seule raison d’être. Nous avons beaucoup hérité de nos prédécesseurs et nous avons le devoir d’enrichir cet héritage pour le léguer aux générations futures. Pour cela nous devons nous pencher sur certains aspects de notre économie, en souligner les problèmes et leur apporter les meilleures solutions. A mon humble avis, il faut réunir les ingénieurs agronomes, les représentants des paysans, ceux de l’Etat et ceux la société civile autour d’une table pour qu’ils fassent ensemble l’état des lieux afin de voir quelle orientation donnée à notre agriculture pour atteindre enfin l’autosuffisance alimentaire.
On peut penser que l’ère de la daba et de la houe est révolue et qu’il est grand temps de moderniser notre agriculture en équipant nos paysans d’outils de production de dernier cri. Il nous faut aussi diversifier nos cultures et surtout les régionaliser. On peut par exemple développer la riziculture dans la vallée du fleuve Sénégal et en Casamance, la culture de l’arachide dans le Saloum et dans le Ndiambour, celle des céréales dans le Cayor, celle des légumes dans Gandiolais etc.
Il y’ a aussi la formation qui fait partie des priorités pour armer les constructeurs du Sénégal de demain. Il convient aussi, comme pour l’agriculture, de réunir autour d’une même table les représentants de tous les ordres d’enseignement, ceux de l’Etat, des expert pour qu’ils planchent sur les problèmes qui plombent de façon récurrente notre système éducatif et leur trouver des solutions définitives. Il faut cependant songer à adapter notre enseignement à nos réalités. C’est dire qu’il faut partir de nos réalités, définir nos besoins en matière de développement et voir quels programmes retenir et quelle orientation donnée à notre formation pour résoudre le problème du chômage et assurer à notre pays des cadres capables de prendre en charge la question de son développement.
Nous ne pouvons pas continuer à nous appuyer sur des programmes venus d’ailleurs pour résoudre nos problèmes quand on sait que l’école a pour vocation première la transmission de nos acquis culturels aux jeunes générations et leur ouverture à nos réalités pour quelles les maitrisent et sachent comment, à partir d’elles, contribuer au développement de leur pays.
Il faut aussi penser à la santé de ces futurs cadres et d’une manière générale à celle des populations. Il convient de relever les plateaux techniques de nos structures de santé. Si certains privilégiés ont la possibilité d’aller se faire soigner en Europe, il faut dire que tout le monde ne peut pas se payer ce luxe. C’est la raison pour laquelle il faut doter nos structures hospitalières de tous les outils nécessaires pour qu’on puisse y traiter les maladies et assurer les mêmes chances de guérison à tout le monde.
Sur le plan social, il est grand temps d’assurer au plus grand nombre de sénégalais un toit par des programmes de constructions de maisons à la portée de toutes les bourses. On peut multiplier l’implantation de coopératives d’habitat un peu partout dans le pays en installant aussi dans les quartiers de petites institutions financières actives dans le microcrédit pour financer de petits projets et permettre à tous ceux qui veulent entreprendre de pouvoir travailler si tant est que les sénégalais ne manquent pas d’idées, le seul problème est qu’ils sont confrontés à un problème crucial de moyens.
Il ne faut pas oublier que tous les sénégalais doivent être égaux devant la loi. C’est dire qu’il nous faut une justice indépendante pour juguler l’impunité et les nombreuses frustrations des justiciables. Le système judiciaire doit être réformé et toutes les lois scélérates disparaître pour permettre aux sénégalais de jouir de tous leurs droits afin qu’ils puissent s’acquitter avec bonheur de tous leurs devoirs.
Il faut dire que l’on peut s’appuyer sur les équipes navétanes pour mettre aussi en œuvre la plupart des politiques évoquées plus haut. La popularité de ces équipes n’est un secret pour personne et elles peuvent servir de cadres à la matérialisation de certaines idées novatrices capables de booster notre économie.
Il faut aussi revoir la formation de nos forces de l’ordre pour qu’elles comprennent mieux que leur mission est d’assurer la protection des populations et non de les massacrer pour un oui ou pour un non. Notre armée aussi doit être mieux équipée pour assurer au mieux la défense de notre territoire et éviter que nos braves soldats tombent suite à des embuscades tendues par des personnes malveillantes.
Les premiers et principaux clients de nos marchés sont les populations locales. Il faut donc leur permettre d’acheter et de consommer en mettant les prix à leur portée. Tout le monde y gagne et surtout l’Etat. Cela permet aussi de faire circuler l’argent. Ce qui peut doper notre économie d’autant plus que cela installera une certaine sérénité dans les familles et permettra à tous les travailleurs d’être plus performants si tant est que celui qui est encerclé par des difficultés de survie ne peut pas toujours donner le meilleur de lui-même.
Mon bien cher juge, je suis d’accord avec vous quand vous affirmez de façon péremptoire que personne ne viendra développer notre pays à notre place. C’est à nous de le faire en nous retroussant les manches et en nous mettant sérieusement au travail dans la discipline et dans le respect de toutes les valeurs cardinales qui ont déterminé et caractérisé le fonctionnement de notre communauté.
Sans avoir la prétention d’avoir épuisé ce vaste et fondamental sujet, mon bien cher juge, je vais passer, sans transition, à la seconde articulation de votre intervention : l’intronisation de Mara. C’est le lieu de saluer votre constance et votre fidélité à une profonde conviction qui a toujours respiré dans vos brillantes et pertinentes interventions dans ce site et ailleurs. De fait, Vous avez toujours pris fait et cause pour Mara. Vous avez, avant toutes les péripéties et événements qui ont fini par vous donner raison, démontré, arguments à l’appui, l’innocence de Mara.
Mieux, vous avez avec beaucoup de bonheur montré qu’il est le plus apte à prendre en charge le développement de notre nation. Un expert de votre trempe qui a fait ses preuves partout où l’ont conduit des missions pour le développement de certaines nations sait bien ce qu’il dit. C’est dire que votre choix n’est pas le fruit du hasard. Vous avez jeté votre dévolu sur Mara parce que vous avez dû suivre avec beaucoup de recul son parcours politique très brillant malgré tous les efforts déployés par des ennemis qui ont cherché en vain à ternir son image parce qu’ils ont la certitude qu’il n’aurait jamais cautionné les coups tordus dont ils sont coupables au quotidien.
C’est que l’homme est très pieux et, malgré les affabulations des mauvaises et méchantes langues, incapable de ruser ou de verser dans la magouille. C’est Wade qui l’a surnommé fou de Dieu. Cela veut dire ce que cela veut dire. Il est aussi constant dans ses convictions. Libéral il fut, libéral il est et libéral il entend rester malgré le rêve de certains de le voir tourner le dos à sa famille politique pour que cette dernière coule à pic. C’est mal connaître l’homme qui a consacré ces trente dernières années à se battre pour le triomphe des idéaux du PDS. Lui demander de contribuer à détruire tout cela revient à l’inviter à s’autodétruire et à se renier.
Son seul et grand problème est son attachement à Wade qu’il est cependant aisé de comprendre car il avait pris l’engagement de le porter au pouvoir et n’a rien ménagé pour respecter cet engagement. On ne peut pas faire tout cela pour un homme et ne pas le porter dans son cœur d’autant plus que son cousin qui lui a fait connaître Wade était prêt à donner sa vie pour sauver celle de Wade et les inextricables difficultés qu’il a affrontées dans sa vie aux côtés de son compagnon en font largement foi même si ce dernier n’en a pas tenu compte au moment où, poussé par les fanfarons et tonneaux vides qui ont été à l’origine de la déroute du parti le 22 mars, il l’ a fait emprisonner pendant sept mois. Sante Madre de Dios !
C’est aussi tout à fait normal que Mara veuille consolider les acquis du passage au pouvoir de ses frères libéraux et rectifier le tire là où il y’a eu des errements. Il a conscience que le Pds doit se réconcilier avec lui-même, qu’il doit retrouver ses repères afin de redevenir la grande famille qu’elle aurait dû rester et qu’elle doit respecter les engagements pris devant la nation en 2000..
C’est cela qu’attendent les sénégalais pour pousser un ouf de soulagement, car ils ne veulent pas se retourner du côté ceux qu’ils ont sanctionnés en 2000 et leur choix du 22 mars n’est qu’un avertissement pour le respect de des engagements pris par les sopistes et la mise à l’écart de toute idée de dévolution monarchique du pouvoir qu’ils considèrent comme une insulte à leur intelligence et aux avancées démocratiques pour l’acquisition desquelles ils ont se sont battus pendant des années.
Badag51

3.Posté par Daba Lô le 14/10/2009 20:13 | Alerter
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photos du cadavre nu du président Nino viera sur:

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