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"Je ne cède pas au chantage au smartphone" - Par Madiambal Diagne

Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient, de ne pas réaliser un projet de construction sur le site. Ils prétendent avoir eu à effectuer des travaux de remblai sur la plage et donc, revendiqueraient la propriété du terrain, sans aucun titre ou un quelconque document, pouvant attester de quoi que ce soit. Ceux qui ont pu voir la vidéo, ont observé mon silence stoïque devant des accusations grotesques de spoliation foncière, surtout, que la mine de ces personnes renseigne déjà à suffisance sur leur marginalité.


Rédigé par leral.net le Mardi 22 Novembre 2022 à 15:00 | | 0 commentaire(s)|

" Encore qu’on les entende dire que si je ne leur donne pas de l’argent pour les dédommager, ils allaient me vilipender à travers les réseaux sociaux, car le terrain m’aurait été donné par mon « ami » Macky Sall. Des médias qui ne sont sérieux que quand il ne s’agit pas de Madiambal Diagne, se sont empressés de relayer de telles inepties, sans pour autant chercher à vérifier ou à me donner la parole.

Or, le terrain dont il est question est un titre foncier, en bonne et due forme. Le terrain a fait l’objet de plusieurs transactions notariées et la dernière me concernant, a été réalisée devant le cabinet du notaire, Me Moussa Mbacké.

Le prix de vente a été réglé entre les mains du notaire et tous les droits et taxes pertinents, ont été dûment acquittés. La mutation du titre foncier a été faite à mon nom depuis septembre 2020 et par la suite, j’ai demandé et obtenu une autorisation de construire, après un parcours régulier devant tous les services compétents de l’État. J’ai même pris l’initiative d’entreprendre des diligences, sur le plan de la gestion environnementale, auxquelles aucun de mes voisins qui sont installés sur les lieux depuis des décennies, n’a songé. Sans doute qu’il ne servirait plus à rien de demeurer légaliste dans ce pays !

J’avais requis les services de la brigade de Gendarmerie de Ngor, pour faire respecter mes droits en fournissant tous les documents demandés. J’ai également saisi, aux mêmes fins, la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS).

Les autorités de la gendarmerie nationale ont néanmoins pris une mesure « conservatoire de suspension de mes travaux », au nom, disent-elles,de la protection de l’ordre public. Entre-temps, la mairie de Ngor a voulu se mêler au contentieux.

La nouvelle équipe municipale, contrôlée par la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), voudrait s’arroger le droit de redresser, on ne sait quels torts. Même confrontée à la réalité de mon titre de propriété et de la régularité de toutes mes démarches, l’équipe municipale qui avait envoyé des « gros bras » sur le site, n’a pas voulu admettre une telle situation et défia les gendarmes dépêchés sur les lieux et campe toujours sur la position qu’aucune construction par un proche de Macky Sall, ne sera réalisée sur place.

Je continue à demander à l’État du Sénégal, la protection et la préservation de mes droits, sans aucune autre prétention. En effet, je considère que la couardise et la lâcheté de l’État, constitueront le plus gros risque pour le déséquilibre dans les rapports entre les citoyens et c’est justement, cet état de fait qui constitue la plus grave menace à l’ordre public et au droit constitutionnel de propriété.

Est-il besoin d’indiquer que j’ai moi aussi de quoi payer « des gros bras », pour me défendre et défendre mon bien. Il est frustrant de se sentir aussi injustement, victime collatérale de combats politiques d’autant que ceux à cause desquels on ferait l’objet de stigmatisation et d’ostracisme, se montrent si désinvoltes.

A côté de mon terrain de 403 m², un Européen est en train de faire des terrassements, pour y développer un projet immobilier sur 6.000 m², mais cela ne semble déranger personne, encore que ce promoteur ne soit encore attributaire d’aucun titre sur le site.

Certains n’ont pas attendu Macky Sall pour se faire

La classe politique est d’une telle inanité ou que les acteurs politiques, ont un rapport de prédation avec le bien public, qu’ils finissent par croire que toute personne supposée proche ou sympathisante d’un régime politique se servirait goulûment. C’est ainsi qu’une mijaurée, qui ne doit sa place sur l’échiquier politique ni à des atouts de compétence, ni à un profil professionnel ou académique, encore moins une représentativité politique, se soit permise, sur le plateau de Papa Ngagne Ndiaye de la Tfm, d’exhiber des photos d’un de mes projets immobiliers, pour demander d’où provenait cet investissement, d’autant qu’on ne me connaîtrait pas des activités économiques et que j’aurais profité des terres de l’État ?

Le terrain, objet d’un titre foncier a été acquis en 2018, devant le cabinet de la notaire Me Ndèye Lika Bâ. Dire que j’aidécliné des offres d’investisseurs, qui voudraient s’arrimer au projet. C’est dire que quand on a un bon projet et une bonne qualité de signature, les partenaires financiers vous courent après. Deux projets immobiliers de plus grande envergure que le mien, sont en train d’être développés dans le même secteur, par des étrangers, sur le même modèle de la vente en l’état futur d’achèvement (vefa), sans que cela ne dérange personne. Mais puisqu’il s’agit d’un Sénégalais bon teint (Nioul kouk, une espèce qu’on n’aime pas trop à Yaw) ! C’est justement ce que j’appelais à travers ces colonnes « la haine de soi ».

On aura beau choisir de vivre sa petite vie discrètement, sans mondanités ou autres extravagances mais suis bien obligé de parler de moi-même, car rares sont ceux qui auront l’honnêteté ou la probité ou la générosité,de témoignerde ce qu’ils savent de la personne et de ses activités. En effet, Khalifa Sall serait bien placé pour souffler à l’oreille de cette dame, que Madiambal Diagne s’est fait avant Macky Sall ou Abdoulaye Wade.

Quand je réalisais au début des années 2000, deux premiers projets immobiliers de standing à la Cité Djily Mbaye à Yoff, avec vue sur mer, pour m’assurer une rente immobilière, Me Abdoulaye Wade n’était pas encore au pouvoir, pour qu’on puisse connaître même sur la scène publique le nom de Macky Sall. Les titres avaient été acquis devant le notaire Me Papa Sambaré Diop. De nombreux responsables politiques de Yewwi, inspecteurs des Impôts de leur état, méconnaissaient, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, comme contribuable important aussi bien au titre de biens personnels ou au titre des activités économiques de mes entreprises. Jacques Habib Sy, autre responsable de Yaw et mon voisin de plus de 20 ans, pourrait lui aussi témoigner que Madiambal s’est fait, avant que Macky Sall n’arrive au pouvoir.

J’ai pris des risques et j’ai investi dans mon pays. Il me revient en mémoire une réflexion du notaire, Me Serigne Mbaye Badiane, qui préparait, en 2006, une convention de financement de certains de mes projets par une institution financière internationale et, mesurant les risques pris sur mon patrimoine personnel en guise d’hypothèque, ne put retenir : « Dommage que les gens ne peuvent pas savoir combien certains entrepreneurs, ont du courage pour s’exposer à de pareils risques ! ».

A la vérité, je n’ai pas tout réussi mais j’ai bien pu réaliser quelques petites choses dignes de respect. Je suis né pauvre mais si je mourais aujourd’hui, je laisserais un héritage enviable. Que le destin peut être facétieux ! Si j’avais été nommé à un emploi public ou que j’aurais remporté un marché public, sans doute que je n’aurais aucun mérite et j’aurais donné davantage de grain à moudre à certaines personnes.

Quand j’avais dans mes comptes des centaines de millions de francs, assurément cette pimbêche qui cherche à se faire un nom en me stigmatisant, ne pouvait pas s’acheter une paire de hauts talons. J’ai possédé l’un des plus garnis parcs de taxis urbains de Dakar, ainsi que des bus pour le transport interurbain et une flotte des gros porteurs pour le transport logistique vers le Mali.

Ma participation au projet éducatif du Groupe Yawuz Selim à hauteur de 27 % des parts, m’a permis de participer activement à développer un fleuron de l’enseignement privé au Sénégal. Notre élan pour installer une université privée d’excellence à Diamniadio, a été stoppé net par le gouvernement. Je poursuis d’investir dans l’immobilier et mon nouveau dada, est d’investir à Thiénaba dans l’agriculture et l’aviculture.

Pourtant, je l’ai déjà dit sur de nombreux plateaux de télévision, que je n’ai jamais obtenu un mètre carré de terrain, qui me serait offert par le régime d’Abdou Diouf ou d’Abdoulaye Wade ou de Macky Sall. Si, le 8 juin 2020, j’avais pu écrire une chronique retentissante sur la prédation du patrimoine foncier de l’État, c’est justement parce que je ne pourrais pas être cité parmi les bénéficiaires. D’ailleurs, à la parution de ce fameux papier, des personnes qui s’étaient senties morveuses, appartenant au camp du pouvoir comme de l’opposition, avaient exhibé des copies de lettres d’affectation de deux lots faisant partie de quelques opérations de morcellement et qui me seraient donnés.

Les personnes qui me connaissent savent que la simple mauvaise orthographe de mon nom, peut renseigner sur le fait que le «généreux» donateur, ne disposait pas de ma pièce d’identité. Mieux, jamais je n’ai signé un contrat de bail sur aucun desdits biens ; ils ne sauraient donc m’appartenir.

Je dois souligner que certains de mes détracteurs dans les médias, ont été gagnés par une envie de repentir et ont eu la délicate humilité de me présenter des excuses en privé.

Un célèbre architecte a aussi fait montre d’une si mauvaise foi en participant à l’hallali, jusqu’à citer ma résidence de Ngor, « pieds dans l’eau » avait-il souligné, parmi des biens que ma proximité avec Macky Sall m’aurait permis d’acquérir. Il pensait m’apporter la contradiction dans un débat politique public, en s’évertuant ainsi à donner des gages à son allié politique d’alors Ousmane Sonko.

Le terrain, objet d’un titre foncier a été acquis en 2004 devant la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. J’habite cette maison depuis juin 2005 et pourtant, cet architecte avait, en 2004-2005, visité à deux reprises, le chantier de construction, œuvre de son ancien stagiaire architecte Thiao Kandji. Ma proximité avec le Président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, ne m’a pas encore permis d’avoir une villa plus somptueuse, pour y aménager.

On en arrive à se demander si la moindre position de proximité avec le Président Macky Sall, devrait interdire à toute personne d’avoir quelque chose à elle ou que tout proche d’un chef d’État, serait un voleur de biens publics et devrait se cacher et dissimuler son patrimoine ?
L’occupante d’un appartement appartenant à mon épouse, est restée pendant huit mois sans s’acquitter de son loyer. Mise en demeure de quitter les lieux, l’occupante indélicate ne trouve rien à dire qu’elle ne paie pas le loyer et va rester sur les lieux aussi longtemps qu’elle le voudra, car le bien aurait été construit avec l’argent du contribuable sénégalais.

La mauvaise payeuse s’autorise, de surcroît, à menacer de nous vilipender sur les réseaux sociaux. J’ai dit à mon épouse de la jeter dehors, en la faisant traîner par terre si nécessaire. Au moment du déménagement du siège du journal "Le Quotidien" à Diamniadio, des esprits « informés » avaient voulu faire croire que le Président Sall avait offert, au niveau des sphères ministérielles, un siège à ce journal.

"Le Quotidien" occupe à Diamniado un siège acquis dans le cadre d’un programme d’habitat au profit de ses employés. J’ai poussé l’exigence jusqu’à empêcher à mes grands enfants d’occuper des positions dans des organismes publics. Je leur ai mis le pied à l’étrier et ils développent leurs propres activités dans divers domaines comme l’agro-business, le transit, les Btp et la communication. Si c’est de la sorte que les proches de Macky Sall devront vivre dans ce pays !

Sans doute, quand on est réputé proche d’un chef d’État, « on a immanquablement des amis et des ennemis. Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire ».