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Jeu de yo-yo d'Aliou Sall: En 24 heures, le maire de Guédiawaye maintient sa candidature et la retire de nouveau


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Mai 2017 à 09:03 | | 0 commentaire(s)|

A quel Aliou Sall se fier? En 24 heures, le maire de Guédiawaye a servi deux discours sur sa candidature aux élections législatives du 30 juillet 2017. Samedi dernier, il a déclaré contre toute attente qu'il maintient sa candidature. "Quand le président m'a appelé pour me demander de retirer ma candidature, je ne me suis posé la question du pourquoi, pour des raisons objectives. Mais lorsque, le lendemain, j'ai entendu à la radio des faucons fêter ce qu'ils considèrent comme une victoire, je me suis dit qu'ils ne sont pas étrangers à ce qui s'est passé. En vérité, le Président n'a jamais pris aucune décision, si je pouvais retirer ma candidature. Vous avez dit non, donc je la maintiens. J'accepte ce que vous avez dit", a-t-il dit, lors d'une rencontre avec les jeunes de la majorité présidentielle.

Le lendemain dimanche, il a fait volte-face. Recevant une centaine de personne du 3e âge acquis à sa cause, Aliou Sall a encore déclaré qu'il s'est retiré de la course. "Certains ont dit que j'ai défié Macky Sall. Jamais au plus grand Jamais, je ne défierai un président de la République, à fortiori s'il s'agit de mon propre grand frère. Je me suis peut-être trompé en disant ce que je n'ai pas voulu dire, mais sachez que le Président Macky Sall est mon "kilifa" (autorité) et quand j'ai besoin de prières, c'est vers lui que je vais aller.

J'ai voulu me plier à sa volonté de retirer ma candidature, mais la base ne l'a pas entendu de cette oreille. Je vais encore solliciter son arbitrage, mais sachez que même si je ne suis pas candidat, je me donnerai corps et âme pour que la liste de Benno Bokk Yaakaar sorte victorieuse des élections législatives. Car, encore une fois de plus, le véritable enjeu des élections, c'est faire de sorte que le Président puisse disposer d'une majorité confortable à l'assemblée nationale
", a-t-il encore expliqué pour se justifier.

( Source: L'Observateur)