Devant la barre, la prévenue, Thérèse Gomis, a reconnu les faits de coups et blessures volontaires qui lui sont reprochés. « On s’est chamaillé à cause d’un doudou. Parce que l’enfant pleurait pour le récupérer et elle a refusé. C’était à moi d’intervenir parce que l’enfant m’a été confié. Je lui ai, d’abord, poliment, demandé de lui donner le doudou. Elle a refusé en me disant que cela ne lui appartenait pas. Je suis alors partie le prendre dans ses mains et j’ai fracturé son doigt par inadvertance. Je lui ai maintes fois demandé de m’excuser », se défend-elle.
Dans sa déposition, la partie civile a soutenu que Thérèse ne lui a jamais demandé pardon. « Aujourd’hui, si je l’ai poursuivie en justice, c’est parce que j’étais très remontée contre elle. 15 jours après les faits, elle a refusé de me demander pardon. Même notre patronne lui a demandé de le faire mais en vain. Le 04 décembre, je lui ai encore dit de me demander pardon et elle a refusé. C’est pourquoi le jour suivant, je lui ai apporté une plainte », s’indigne-t-elle.
Reconnue coupable, Thérèse Gomis a écopé d’une peine de 3 mois avec sursis.
Adja Khoudia Thiam, Stagiaire
Dans sa déposition, la partie civile a soutenu que Thérèse ne lui a jamais demandé pardon. « Aujourd’hui, si je l’ai poursuivie en justice, c’est parce que j’étais très remontée contre elle. 15 jours après les faits, elle a refusé de me demander pardon. Même notre patronne lui a demandé de le faire mais en vain. Le 04 décembre, je lui ai encore dit de me demander pardon et elle a refusé. C’est pourquoi le jour suivant, je lui ai apporté une plainte », s’indigne-t-elle.
Reconnue coupable, Thérèse Gomis a écopé d’une peine de 3 mois avec sursis.
Adja Khoudia Thiam, Stagiaire