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Karim Wade regrette l’absence de ses accusateurs devant la Commission du Sénat

Le ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade a déclaré qu’il regrette que les personnes qui l’accusent dans les affaires SENTEL et SUDATEL n’ont pas fait le déplacement pour venir apporter les preuves de leurs accusations devant la Commission d’information, constituée à cet effet, par le Sénat.


Rédigé par leral.net le Lundi 26 Juillet 2010 à 23:31 | | 0 commentaire(s)|

Karim Wade regrette l’absence de ses accusateurs devant la Commission du Sénat
Le ministre d’Etat Karim Wade a exprimé ce sentiment lundi à l’issue de son audition devant la Commission ad hoc chargée de s’informer sur les conditions d’attributions des 2-éme et troisième Licence de téléphonie mobile à SENETEL et au Groupe SUDATEL.

La Commission qui compte sept membres est dirigée par le Président Daouda Faye. Elle a entendu le ministre d’Etat Karim Wade pendant 3 heures d’horloge.

‘’Je voudrais sincèrement regretter que les accusateurs qui ont aujourd’hui l’occasion de venir devant cette commission pour apporter les preuves de leurs accusations, (dans l’affaire des 200 millions de dollars supposés demandés à MILLICOM ou dans l’affaire SUDATEL, NDLR) ne se soient pas présentés’’, a notamment déploré M. Wade. ‘’Une fois de plus, a-t-il souligné, ce sont les accusés qui sont obligés d’apporter les preuves de leur innocence’’.

Il a indiqué avoir démenti, documents à l’appui, toutes ces accusations. ‘’Je crois que certaines personnes ont décidé de nous empêcher de travailler et veulent porter préjudice au bilan exceptionnel qui a été réalisé par le Président Abdoulaye Wade et son équipe’’.

Parlant de sa présence devant la Commission, M. Wade a affirmé ‘’c’est un devoir de vernir répondre à l’une des plus hautes institutions de notre pays de façon à pouvoir éclairer la commission sur les différents processus d’attribution de la troisième licence et de renégociation de la deuxième licence’’.

Le gouvernement sénégalais a jugé inacceptables les conditions dans lesquelles Sentel avait en juillet 1998 obtenu du dernier régime sa licence d’opérateur téléphonique pour un montant total de 100.000 dollars américain (50 millions de FCFA).

Estimant que cette somme largement en dessous de la valeur de cette licence, l’Etat du Sénégal a réclamé 200 millions de dollars (90 milliards d e FCFA) à Sentel.

Là où Millicom/Sentel a obtenu en 1998 du Sénégal sa Licence à 100 000 dollars US, d’autres pays (africains) ont cédé des licences dans des conditions de transparence à des prix beaucoup plus élevés presque dans la même période, a soutenu le gouvernement.

Il a cité, à ce propos, le Cameroun pour 74 millions de dollars US, le Kenya (50 millions), la Cote d’Ivoire (54 millions de dollars), le Mali (62 millions de dollars), le Soudan (177 millions de dollars). Récemment le Maroc et l’Algérie ont vendu des licences à des opérateurs privés respectivement à 1,1 milliard de dollars et 537 millions de dollars.

APS

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