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Khalifa Sall boxe dans la même catégorie que Ousmane Sonko (Par Abdoul Aziz Diop)

Mes hommages Absatou.

Désolé !

Khalifa SALL ne peut se prévaloir d’aucune valeur républicaine. Il boxe dans la même catégorie que son ami d’occasion Ousmane Sonko.


Rédigé par leral.net le Vendredi 8 Juillet 2022 à 06:57 | | 0 commentaire(s)|

Khalifa Sall boxe dans la même catégorie que Ousmane Sonko (Par Abdoul Aziz Diop)
Rappel important

En 2015, année marquant le début de sa descente aux affaires, l’ex-maire de Dakar invitait ses administrés à choisir entre l’État, dont il déteste le chef élu, et la ville de Dakar.

À la mi-mai de cette année 2015, dans un dialogue épistolaire, médiatisé à dessein, Khalifa Sall, voulant accroître son influence politique par un endettement (20 milliards de nos francs) de la ville de Dakar, laissa entendre les mots que voici : b[« On n’a pas sollicité la garantie de l’État, on ne l’a pas souhaité, on ne l’a pas voulu, on n’en veut pas. »
]b

L’analphabète - le terme qui peut paraître trop fort s’applique à la bande des quatre (le pickpocket communal Khalifa Sall, Dias, Déthié, le boursouflé et Sonko) de Yaw -, pensait qu’une ville du Sénégal - Dakar singulièrement-, peut s’affranchir de l’État. Ce dernier se montra jaloux de sa souveraineté qui le place au-dessus de toutes les autres personnes morales de droit public ou privé (régions, départements, communes, établissements publics, associations, sociétés commerciales, etc.), ne jouissant pas du même statut que l’État.

À l’ex-maire, aimant se bomber le torse pour on ne sait quel motif connu ou inconnu, l’État opposa l’équilibre réel du budget d’un département ou d’une commune établi, à l’exclusion des produits des emprunts (article 255 du Code général des collectivités territoriales), afin de s’assurer de la disponibilité de ressources suffisantes pour le remboursement des emprunts. Khalifa Sall s’en foutait tout en volant 30 millions tous les mois - les images de l’aveu sont toujours disponibles - pendant plusieurs mois à sa ville.

On connaît la suite.

5 questions aux présidentiables autoproclamés

Si les journalistes posaient les bonnes questions aux candidats à tout, ils aideraient leur pays à ne se tromper que très rarement sur le choix des hommes et des femmes qui ambitionnent de tout diriger, au niveau local et national. Les voici :

« Quel est le passé des candidats ? Qu’est-ce que les candidats ont fait de bon dans leur vie publique et dans leur vie privée ? Que dit le programme de chaque candidat et cela est-il compatible avec le passé du candidat ? Quel genre de comportements ont les candidats ? Quelle est la philosophie de chaque candidat ? Quels sont les personnes et les groupes qui soutiennent les candidats et pourquoi les soutiennent-ils ? » (DUFRESNE et SCHULTE, Pratique du journalisme, Nouveaux Horizons, 1999)

Conclusion

Je ne suis pas sûr que Khalifa Sall soit apte à passer ce test démocratique. Pour celui qui dresse une ethnie de son pays contre l’État et son chef, il n’y a plus de mot pour le désigner. L’un et l’autre ont déclaré la guerre aux institutions de la République, à l’État et à la Nation.

Mais la République ne passera pas sous les fourches caudines de deux pelés, deux tondus, d’une centaine d’universitaires au manifeste défraîchi, d’un avocat fatigué et d’un ancien envoyé spécial de l’ONU, qui veut juste qu’on se souvienne de lui. Bonjour Monsieur Ibrahima Fall !







Abdoul Aziz Diop

Mr Ndao B