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Koumpentoum : Un violent incendie décime les deux tiers du village de Darou Ndiawène

Il est connu de tous que l’arrivée de l’hivernage coïncide souvent avec des vents violents. A Koumpentoum, ces vents sont réputés violents et causent malheureusement des dégâts parfois très importants. Ce fut le cas avant-hier lundi 02 juin dans l’après-midi, un vent d’une violence rare a déclenché un incendie dans le village de Darou Ndiawène, localité située dans la commune de Bamba Thialène à 25 km au nord de Koumpentoum.


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Juin 2014 à 08:37 | | 0 commentaire(s)|

Koumpentoum : Un violent incendie décime les deux tiers du village de Darou Ndiawène
La violence du vent aura surpris tout le village et l’incendie aurait pris départ dans une cuisine pour ensuite détruire tout sur son passage. Les vents, qui étaient accompagnés de poussières, ont rendu impossible la maîtrise du feu par les populations qui, ne sachant plus à quel saint se vouer, ont préféré tous fuir le village pour s’abriter dans la forêt, laissant leurs maisons à la merci des flammes. Triste spectacle d’un village en proie aux flammes. Les sapeurs pompiers les plus proches sont à 130 km. Les dégâts sont importants. Du village, il ne reste qu’une petite partie épargnée par le feu. Tout à été consumé par les flammes, plus de 80 cases brûlées, une vingtaine de familles sinistrées, des vivres totalement détruits. Pendant plus d’une heure, les populations ont assistés, impuissants, à la destruction de ce qu’ils ont mis des années à construire. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée, mais des dégâts matériels estimés à plusieurs millions de francs. Avertie, l’autorité administrative s’est rendue sur les lieux pour constater mais aussi pour apporter son soutien aux populations. La gendarmerie était aussi présente sur les lieux pour procéder à une opération de constats et a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’incendie. Également avertis, les soldats du feu, qui arriveront tardivement, passeront plus d’une heure à éteindre les derniers nids d’incendies.

Yafata