Douze morts, une quarantaine de blessés, et quelques héros. Cinq jours après la tuerie d'Aurora, l'Amérique endeuillée célèbre ceux qui, dans l'enfer de la salle de cinéma de cette banlieue de Denver, ont sauvé des proches ou même des inconnus. Aux dépens, pour plusieurs d'entre eux, de leur propre vie.
Jon Blunk, 25 ans, fait partie de ces héros dont l'histoire fait le tour des médias américains. Ce jeudi-là, le jeune homme emmène Jansen, sa petite amie, à l'avant-première du dernier Batman, pour fêter le diplôme qu'elle vient d'obtenir. Quand retentissent les premières détonations, Jon plaque Jansen à terre, la pousse sous les sièges et se couche par-dessus. C'est ainsi qu'il mourra, touché par une balle en faisant rempart de son propre corps.
Elle maintient son amie en vie du bout des doigts
Le Daily News rapporte deux histoires similaires à celle-ci. Comme Jon, Teves, 24 ans, a le réflexe de pousser sa petite amie au sol quand commence la fusillade. Mais une balle atteint le garçon avant qu'il ne se mette lui-même à l'abri. Il ne s'en relèvera pas. Tout comme Matt, 26 ans, qui plonge vers Samantha, réussissant à la faire sortir de la salle, dont, lui, ne sortira pas vivant.
Tout aussi héroïques, d'autres histoires ont heureusement connu une issue moins tragique. ABC raconte ainsi celle de Jarell Brooks, 19 ans, touché à la jambe en aidant une mère à sauver ses deux enfants. Après sa visite aux familles des victimes, le président Obama avait tenu à rendre hommage à Stephanie, 21 ans, qui a sauvé la vie de son amie Allie, 19 ans. Les jeunes filles étaient assises non loin du tireur, ce soir-là. Quand les premières grenades lacrymogènes éclatent, Allie se lève pour donner l'alerte. Mais une balle l'atteint aussitôt au cou, touchant une veine qui se met à saigner abondamment. Alors que son amie s'effondre, Stephanie a la présence d'esprit de la rejoindre et de faire pression, avec sa main, à l'endroit de l'hémorragie. Refusant de s'enfuir, elle reste allongée près d'Allie jusqu'à l'arrivée des secours, la maintenant en vie du bout des doigts. «Je ne sais pas combien de personnes auraient eu cette présence d'esprit», a relevé Barack Obama, appelant à méditer l'histoire de ces deux jeunes filles, qui «représentent ce qu'il y a de meilleur en nous».
Par lefigaro.fr
Jon Blunk, 25 ans, fait partie de ces héros dont l'histoire fait le tour des médias américains. Ce jeudi-là, le jeune homme emmène Jansen, sa petite amie, à l'avant-première du dernier Batman, pour fêter le diplôme qu'elle vient d'obtenir. Quand retentissent les premières détonations, Jon plaque Jansen à terre, la pousse sous les sièges et se couche par-dessus. C'est ainsi qu'il mourra, touché par une balle en faisant rempart de son propre corps.
Elle maintient son amie en vie du bout des doigts
Le Daily News rapporte deux histoires similaires à celle-ci. Comme Jon, Teves, 24 ans, a le réflexe de pousser sa petite amie au sol quand commence la fusillade. Mais une balle atteint le garçon avant qu'il ne se mette lui-même à l'abri. Il ne s'en relèvera pas. Tout comme Matt, 26 ans, qui plonge vers Samantha, réussissant à la faire sortir de la salle, dont, lui, ne sortira pas vivant.
Tout aussi héroïques, d'autres histoires ont heureusement connu une issue moins tragique. ABC raconte ainsi celle de Jarell Brooks, 19 ans, touché à la jambe en aidant une mère à sauver ses deux enfants. Après sa visite aux familles des victimes, le président Obama avait tenu à rendre hommage à Stephanie, 21 ans, qui a sauvé la vie de son amie Allie, 19 ans. Les jeunes filles étaient assises non loin du tireur, ce soir-là. Quand les premières grenades lacrymogènes éclatent, Allie se lève pour donner l'alerte. Mais une balle l'atteint aussitôt au cou, touchant une veine qui se met à saigner abondamment. Alors que son amie s'effondre, Stephanie a la présence d'esprit de la rejoindre et de faire pression, avec sa main, à l'endroit de l'hémorragie. Refusant de s'enfuir, elle reste allongée près d'Allie jusqu'à l'arrivée des secours, la maintenant en vie du bout des doigts. «Je ne sais pas combien de personnes auraient eu cette présence d'esprit», a relevé Barack Obama, appelant à méditer l'histoire de ces deux jeunes filles, qui «représentent ce qu'il y a de meilleur en nous».
Par lefigaro.fr