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L’ Association Sénégalaise des Femmes diplômées des Universités (ASFDU) célèbre la Journée Internationale de la Femme

Le 31 juillet 1962 la première organisation de femme fut créée sous la dénomination "Conférence des Femmes africaines" pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation. En commémoration à cette date, le Sénégal à l’instar de toute la communauté sous-régionale célèbre la journée de la femme africaine, officiellement consacrée lors du premier congrès de l’Organisation panafricaine des Femmes à Dakar en 1974.


Rédigé par leral.net le Samedi 2 Août 2025 à 18:44 | | 0 commentaire(s)|

Date importante pour les défenseurs des droits de la femme africaine car une occasion de rappeler et retracer l’ensemble des principales actions entreprises, les rôles qui ont marqué le parcours de la femme africaine et l’apport du mouvement social féminin.

A l’heure du bilan l’on se rend compte que celles ci ont émaillé à travers leurs parcours riches et diversifiés, l’histoire de ce continent dans tous les domaines économique social, politique ou environnemental. Actrices majeures de la production agricole, de l’entrepreneuriat, de l’éducation et de la lute pour la paix et la sécurité, leur pleine participation est essentielle pour atteindre un développement durable et inclusif sur le continent dans la mesure ou elle représente 50% de la population.

Le rapport « performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique 2025 », de la Banque Africaine de Développement (BAD) révèle qu’un taux de croissance supérieur à 5% est attendu dans prés de la moitié des pays du continent cette année et 12 des 20 économies à la croissance la plus rapide au monde seront africaines.

Ainsi, dans un contexte marqué par des mutations profondes en Afrique, eu égard aux transitions démographiques, sociales, écologiques, énergétiques, politiques et surtout technologiques qui inéluctablement modifiera le paysage professionnel il est opportun de penser à une réadaptation des profils et postures des femmes pour bâtir une Afrique plus inclusive et prospère.

Alors que le forum économique mondial, prédit la disparition d’environ 85 millions d’emplois d’ici 2030, entrainé par la révolution technologique, des études montrent qu’elle pourrait générer 97 millions nouveaux postes liés aux technologie émergentes créant ainsi un équilibre délicat entre pertes et création d’emplois.

Par conséquent, l’adaptation aux nouvelles technologies devient un enjeux central, nécessitant une évolution constante des compétences et une redéfinition de certains rôles professionnels. Un prétexte de plus pour l’ASFDU qui profite de cette célébration pour réaffirmer son engagement pour une collaboration entre le supérieur et le moyen-secondaire en faveur de la réadaptation des compétences par l’intégration des technologies émergentes et l’entrepreneuriat dans les curriculums afin de préparer la jeunesse, notamment les jeunes filles, aux réalités futures du marché de l’emploi.

Ousseynou Wade