« Une société où les riches sont trop riches et les pauvres trop pauvres engendre la violence, le crime, la guerre civile. Des agitateurs peuvent aisément soulever les plus défavorisés en leur faisant croire qu’ils combattent pour eux. Toutes sortes de troubles peuvent survenir ».
En Mars 2000, je faisais partie de ces jeunes citoyens sénégalais envahis par une extase indicible, une joie sans retenue dès l’annonce de la victoire du candidat du Sopi, Me Abdoulaye WADE à la Présidentielle. Ce fut un moment doublement historique pour moi. Historique, par ce que c’était la première fois que je découvrais le secret des urnes (je soufflais à peine mes dix-neuf (19) bougies et je venais d’accomplir, pour la première, ce devoir civique). Historique, par ce que c’était la première fois que le vent géniteur d’une alternance politique démocratique apaisée souffla en Afrique et notamment, au Sénégal jusqu’à provoquer la chute de la vieille et inexpugnable Bâtisse socialiste.
Je croyais au Wadisme qui était pour moi, une école de vie ; et comme bien de gens de ma génération. Je livrais une guerre contre le régime d’antan, à ma manière. Déjà au Lycée Demba DIOP de Mbour, et puis, à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, nos discussions tournaient, parfois, au vinaigre. Que d’empoignades ! Tant, j’étais « ensorcelé » par le génie de cet homme qui, vingt-six (26) ans durant et au prix de mille sacrifices, entendait sauver le bateau « Sunugaal » enlisé dans les zones marécageuses et nauséabondes de la mal gouvernance. Et son apparition sur les écrans et/ou dans les colonnes des journaux me faisait souvent penser à cette sentence de Victor Marie HUGO, cette sommité des Lettres françaises : « Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire ». Ses prises de position véhiculées dans son fameux ouvrage : Un Destin pour l’Afrique (1989) me poussaient à croire, de toute évidence, que Me WADE est un ouvrier de la réhabilitation des valeurs culturelles africaines. Je le rangeais déjà dans le club des dignes héros : NKRUMAH, Che GUEVARA, SANGARA, DEBOIS, LUMUMBA, MANDELA, MALCOM X, NASSER, KENNEDY, LUTHER KING etc.
Jusqu’en 2003, Me WADE continuait pourtant de forger l’admiration de son peuple, de ses pairs. Armé d’une volonté politique toujours affichée, le tombeur d’Abdou DIOUF faisait preuve d’imagination pour enrayer le désastre du sous développement en Afrique en participant ardemment à la mise sur pied du Plan Oméga qui a fini par accoucher le Népad. Le Président WADE « dope »le prestige de notre pays en défiant les Grands de ce monde (l’on se rappelle de sa déclaration lors du sommet du G8 tenu à Sea Island aux Etats –Unis d’Amérique, le 10 Juin 2004).
Aujourd’hui, force est de constater que le « Mythe WADE » dégringole et le régime qu’il incarne devenu froussard, s’affole. On a comme l’impression que le numéro 1 des sénégalais perd le contrôle du gouvernail du navire. Est-il séduit par la drogue, les fantasmes du pouvoir ? Une question que l’on doit de se la poser. Le pays va mal ! Il est pris entre les serres des gros margoulins qui environnent le « Vieux ». Partout, le désarroi est plus que profond : les inondations dans la banlieue, l’augmentation sans cesse des denrées de base, la crise des hôpitaux, du système éducatif, la persistance des coupures du courant électrique, le mal vivre du monde rural etc. Comme pour nous dire merde, l’équipe dirigeante gaspille l’argent du contribuable en luxes inutiles. Dans cette entreprise de dilapidation des deniers publics, le fils du Président de la République et Ministre surdimensionné figure en peloton de tête. Ce gosse qui n’avait aucun rond hier est subitement devenu un distributeur de prébendes et autres subsides. Le leader de la Génération du concret (une Génération de rien sinon de cons qu'on crée !) est promu Ministre d’Etat dès sa première rentrée dans un Gouvernement après avoir commis ses cochonneries au niveau de la corniche ouest de Dakar .Du jamais vu !!!
Je suis de ceux qui soutiennent ferme que Karim WADE, ce pilleur de nos ressources et sa bande de laquais patentés devront être poursuivis dès la chute du régime libéral en 2012. Qu’ils implorent Dieu pour que les inondations nées des larmes du peuple en colère ne précipitent pas leur départ de « Keur Kou Maag » (Palais de la République), entre temps !
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste-Ecrivain
Tel : 77 728 4052
E-mail : yboupenda@yahoo.fr
En Mars 2000, je faisais partie de ces jeunes citoyens sénégalais envahis par une extase indicible, une joie sans retenue dès l’annonce de la victoire du candidat du Sopi, Me Abdoulaye WADE à la Présidentielle. Ce fut un moment doublement historique pour moi. Historique, par ce que c’était la première fois que je découvrais le secret des urnes (je soufflais à peine mes dix-neuf (19) bougies et je venais d’accomplir, pour la première, ce devoir civique). Historique, par ce que c’était la première fois que le vent géniteur d’une alternance politique démocratique apaisée souffla en Afrique et notamment, au Sénégal jusqu’à provoquer la chute de la vieille et inexpugnable Bâtisse socialiste.
Je croyais au Wadisme qui était pour moi, une école de vie ; et comme bien de gens de ma génération. Je livrais une guerre contre le régime d’antan, à ma manière. Déjà au Lycée Demba DIOP de Mbour, et puis, à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, nos discussions tournaient, parfois, au vinaigre. Que d’empoignades ! Tant, j’étais « ensorcelé » par le génie de cet homme qui, vingt-six (26) ans durant et au prix de mille sacrifices, entendait sauver le bateau « Sunugaal » enlisé dans les zones marécageuses et nauséabondes de la mal gouvernance. Et son apparition sur les écrans et/ou dans les colonnes des journaux me faisait souvent penser à cette sentence de Victor Marie HUGO, cette sommité des Lettres françaises : « Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire ». Ses prises de position véhiculées dans son fameux ouvrage : Un Destin pour l’Afrique (1989) me poussaient à croire, de toute évidence, que Me WADE est un ouvrier de la réhabilitation des valeurs culturelles africaines. Je le rangeais déjà dans le club des dignes héros : NKRUMAH, Che GUEVARA, SANGARA, DEBOIS, LUMUMBA, MANDELA, MALCOM X, NASSER, KENNEDY, LUTHER KING etc.
Jusqu’en 2003, Me WADE continuait pourtant de forger l’admiration de son peuple, de ses pairs. Armé d’une volonté politique toujours affichée, le tombeur d’Abdou DIOUF faisait preuve d’imagination pour enrayer le désastre du sous développement en Afrique en participant ardemment à la mise sur pied du Plan Oméga qui a fini par accoucher le Népad. Le Président WADE « dope »le prestige de notre pays en défiant les Grands de ce monde (l’on se rappelle de sa déclaration lors du sommet du G8 tenu à Sea Island aux Etats –Unis d’Amérique, le 10 Juin 2004).
Aujourd’hui, force est de constater que le « Mythe WADE » dégringole et le régime qu’il incarne devenu froussard, s’affole. On a comme l’impression que le numéro 1 des sénégalais perd le contrôle du gouvernail du navire. Est-il séduit par la drogue, les fantasmes du pouvoir ? Une question que l’on doit de se la poser. Le pays va mal ! Il est pris entre les serres des gros margoulins qui environnent le « Vieux ». Partout, le désarroi est plus que profond : les inondations dans la banlieue, l’augmentation sans cesse des denrées de base, la crise des hôpitaux, du système éducatif, la persistance des coupures du courant électrique, le mal vivre du monde rural etc. Comme pour nous dire merde, l’équipe dirigeante gaspille l’argent du contribuable en luxes inutiles. Dans cette entreprise de dilapidation des deniers publics, le fils du Président de la République et Ministre surdimensionné figure en peloton de tête. Ce gosse qui n’avait aucun rond hier est subitement devenu un distributeur de prébendes et autres subsides. Le leader de la Génération du concret (une Génération de rien sinon de cons qu'on crée !) est promu Ministre d’Etat dès sa première rentrée dans un Gouvernement après avoir commis ses cochonneries au niveau de la corniche ouest de Dakar .Du jamais vu !!!
Je suis de ceux qui soutiennent ferme que Karim WADE, ce pilleur de nos ressources et sa bande de laquais patentés devront être poursuivis dès la chute du régime libéral en 2012. Qu’ils implorent Dieu pour que les inondations nées des larmes du peuple en colère ne précipitent pas leur départ de « Keur Kou Maag » (Palais de la République), entre temps !
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste-Ecrivain
Tel : 77 728 4052
E-mail : yboupenda@yahoo.fr
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