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L'Iran annonce la libération de Mahdieh Esfandiari en France et son transfert à l’ambassade de Paris

Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Novembre 2025 à 12:23 | | 0 commentaire(s)|

L'Iran a annoncé mercredi 5 novembre que sa citoyenne Mahdieh Esfandiari, arrêtée en France en février dernier et accusée d'apologie du terrorisme, avait été transférée à l'ambassade iranienne à Paris.


L'Iran annonce la libération de Mahdieh Esfandiari en France et son transfert à l’ambassade de Paris
« Notre citoyenne en France, Mahdieh Esfandiari, est à présent libre, elle se trouve dans notre ambassade et nous espérons qu'elle rentrera quand son procès sera achevé », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.

Les autorités iraniennes ont annoncé mardi 4 novembre la « libération conditionnelle » de Cécile Kohler, 41 ans, et Jacques Paris, 72 ans, deux Français détenus en Iran depuis mai 2022 et accusés d'espionnage.

La France et l'Iran avaient discuté de la libération de Mahdieh Esfandiari, 40 ans, en échange du couple français. « Deux citoyens étrangers ont été accusés d'espionnage et je pense qu'ils ont fait l'objet de la clémence du pouvoir judiciaire hier soir », a déclaré mercredi Abbas Araghchi en marge d'une réunion du gouvernement à Téhéran.

Arrêtée pour avoir fait « l'apologie des attentats commis en Israël le 7 octobre 2023 »
Née en Iran, Mahdieh Esfandiari, traductrice et diplômée de l'Université de Lyon, vivait en France depuis 2018. Elle avait été arrêtée en France en février dernier pour avoir fait l'apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux, notamment pour des contenus signalés comme « faisant l'apologie des attentats commis en Israël le 7 octobre 2023, provoquant à des actes de terrorisme et injuriant la communauté juive », selon le parquet.

Téhéran estimait qu'elle était injustement détenue. Les autorités iraniennes avaient annoncé sa « libération conditionnelle » le 22 octobre.

Le contrôle judiciaire imposé par la justice française l'obligeait notamment à pointer au commissariat et lui interdisait de quitter le territoire jusqu'à son procès, prévu du 13 au 16 janvier 2026. L'avocat de Mahdieh Esfandiari, Nabil Boudi, avait alors indiqué à l'AFP que « le procureur s'est fermement opposé » à sa libération, évoquant « un risque de fuite ».

RFI avec AFP