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L’audacieux mercato de la Fiorentina

Mine de rien, malgré un marché atone, la Fiorentina réalise un mercato plutôt intéressant. De quoi ramener la Viola vers les sommets de la Serie A ?


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Août 2012 à 13:29 | | 0 commentaire(s)|

L’audacieux mercato de la Fiorentina
Évidemment, il est trop tôt pour dire si le mercato de la Fiorentina est réussi. Mais sur le papier, la Viola s’est plutôt bien débrouillée. Surtout si l’on compare à d’autres formations italiennes très calmes, à l’image du Milan AC. Dans un premier temps, les pensionnaires du Stade Artemio Franchi ont su conserver leur arme fatale : Stevan Jovetic (22 ans). Et pour convaincre son talent brut de rester malgré les offensives appuyées de la Juventus Turin, le nouvel entraîneur Vincenzo Montella a décidé de l’entourer de sacrés joueurs.

Depuis le début de l’été, il a ainsi recruté le buteur international marocain Mounir El Hamdaoui (28 ans) autour duquel la starlette monténégrine tournera. Montant de l’opération : 800 000€. Pour alimenter ce duo en bons ballons, le coach transalpin a misé sur l’international chilien Matias Fernandez (26 ans), pioché au Sporting CP (un peu moins de 4 M€), et le maître à jouer espagnol Borja Valero (27 ans), star à Villarreal. Ces deux-là devraient prochainement être rejoints par l’international italien Alberto Aquilani (28 ans), qui négocie les derniers détails de son départ de Liverpool.

Mais il n’y a pas que vers l’avant que l’équipe florentine promet. Derrière, les arrivées des défenseurs centraux argentins Facundo Roncaglia (25 ans, libre en provenance de Boca Juniors) et Gonzalo Rodriguez (28 ans, ex-Villarreal) assurent une belle assise à la formation de l’Aeroplanino. Tout comme celles du latéral droit international colombien Juan Manuel Cuadrado (23 ans), prêté par l’Udinese, et du portier international italien Emiliano Viviano (26 ans), cédé par Palerme.

Au final, sans dépenser énormément (un peu plus de 15 M€), la Fiorentina est parvenue à se renforcer très intelligemment dans toutes les lignes. De quoi retrouver les sommets (sous la houlette de Cesare Prandelli, aujourd’hui sélectionneur de la Squadra Azzurra, la Fio s’était hissée à la 6e place en 2007 et à la 4e en 2008 et 2009, participant alors à la Ligue des Champions) ? Réponse sur le pré.

Matías Fernández, best of par evidenceprod