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LD Debout: « Souleymane Téliko n’a fait que rappeler une opinion déjà exprimée à la fois par la Cour de justice de la Cedeao et la Cour d’Appel de Dakar »

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Malick Sall a traduit le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, devant la formation disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), à la suite de l’expression par ce dernier, d’une opinion personnelle, libre et indépendante sur des affaires déjà vidées par la justice.


Rédigé par leral.net le Dimanche 4 Octobre 2020 à 21:31 | | 0 commentaire(s)|

Souleymane Téliko, lit-on, dans le document, n’a fait que rappeler une opinion déjà exprimée à la fois par la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour d’Appel de Dakar, selon laquelle, la présomption d’innocence de l’ancien maire de Dakar et les droits de sa défense avaient été violés par la justice sénégalaise.

La LD Debout estime que le Garde des sceaux est animé par une volonté de bâillonnement et d’affaiblissement de la justice. En effet, l’indépendance de la justice ne s’accordant pas avec le projet de troisième mandat qui hante la majorité présidentielle, il faut à tous prix museler les magistrats.

La LD Debout exprime son soutien à l’UMS et l’encourage à rester unie et mobilisée, pour préserver la liberté et la dignité des magistrats. Elle s’associe à toutes les organisations de la société civile qui dénoncent les manœuvres indélicates de Macky Sall et ses alliés, visant à écraser le pouvoir de la justice et à piétiner l’état de droit.

La LD Debout rappelle, pour le souligner, que la liberté d’opinion est essentielle dans une république démocratique. En conséquence de quoi, le Parti invite toutes les forces vives de la Nation à se mobiliser contre les tentatives du Président Macky Sall et de ses affidés d’étouffer la liberté de pensée dans le pays et, plus précisément ici, de parachever la mainmise de l’Exécutif sur le système judiciaire, par la répression et l’intimidation, en vue de sécuriser, comme on l’a bien observé avec l’élection présidentielle de février 2019, des enjeux politiques et électoraux à venir.

Ousmane Wade