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LGBTI : Ces éléments qui enfonceraient Fou Malade en quelques points !

Rédigé par leral.net le Dimanche 28 Juillet 2019 à 00:04 | | 0 commentaire(s)|

Depuis l’affaire Waly Balago Seck et ses couleurs LGBTI, la polémique sur les homosexuels ne quitte pas la Une des journaux et continue d’effrayer la chronique au Sénégal. Des plaintes annoncées contre certains, aux propos mal placés du père de Waly Seck qui ne refuse pas l’argent des homos mais prendra part à toute marche contre les LGBTI.


senenwes.com

 
 
 
 
 
 

La communauté LGBT est un sujet qui passionne au Sénégal et si le débat s’est installé récemment, force est de constater que les acteurs de ladite communauté ont longtemps agi pour s’implanter au Sénégal. C’est à travers des structures et des personnages influents qu’ils font passer leurs messages. Les Sénégalais le savent, désormais.

Comme si une pensée s’était emparée de certains d’entre les Sénégalais, il y a une volonté de « démasquer » des personnes qui auraient liens avec les acteurs qui promeuvent le droit des LGBT. Personnalité influente et engagée dans divers combats pour la société sénégalaise, Malal Talla alias Fou Malade a été « victime » de cette déferlante à travers le mouvement G – Hip Hop.

Contexte :

En prélude du festival Guédiawaye By Rap 5eme édition, les membres du G – Hip Hop ont présenté un programme intitulé « Dialogue pluriel ». « Ce programme, soumis à un appel d’offres sur internet, a eu le soutien de la fondation Prince Claus », révèle-t-il à SeneNews. Il a été question pour le G – Hip Hop et ses partenaires de travailler à sensibiliser la population sur la nécessité de « faciliter le vivre ensemble ».

« Ce projet a été initié au moment où le débat communautaire prenait une mauvaise tournure. On se rappelle du cas Penda Ba et autres. Nous avons donc voulu mettre en place cette idée pour renforcer la cohésion sociale », avance Fou Malade pour ce qui est de la genèse de ce projet appuyé par Prince Claus Fund.

Dans un Sénégal où inter-agissent parfaitement les communautés, ce programme venait comme pour consolider des acquis immémoriaux. Le cousinage vivant ses meilleures heures dans ce pays où chrétiens et musulmans, par exemple, se marient et fondent des familles mixtes. La structure dont fait partie Fou Malade a compris qu’il fallait préserver les acquis.

« G-Hip Hop, étant une organisation culturelle, ses sujets tournent autour de la société et de son bien vivre », souligne-t-il en substance. A le suivre, entrer en partenariat avec des fondations et des structures telles Prince Claus Fund n’est pas chose inventée. Seulement, « il faut être ferme dans ses convictions, devant elles. Elles n’osent pas instruire des angles d’intervention contraires à nos réalités », tonne le rappeur.

Ces propos sont d’ailleurs bien soulignés dans la vidéo récapitulative (voir ci-dessus) des rencontres faites par le G-Hip Hop lors de cette campagne de sensibilisation appuyée par la fondation Prince Claus.


Les couleurs utilisées font débat

La Fondation Prince Claus a été créée en 1996 et porte le nom de Prince Claus des Pays-Bas. Depuis 1997, le Fonds remet chaque année les prix internationaux Prince Claus, récompensant des personnes et des organisations reflétant une approche progressive et contemporaine des thèmes de la culture et du développement. Les bénéficiaires sont principalement situés en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.

A la lumière de la motivation de cette collaboration entre le G – Hip Hop et Prince Claus Fund, les acteurs du mouvement sis à Guédiawaye ont voulu représenter la pluralité de la société sénégalaise. « Quoi de mieux que des couleurs diverses pour montrer ça », appuie Fou Malade, alors accroché au téléphone par la rédaction de SeneNews.


Cette précision fait suite à une publication de Makiavel King, sur Facebook, dans le groupe intitulé Y EN A MARRE .   Ce dernier a « fouillé » la fondation Prince Claus et a effectivement posté des photos dans lesquelles elle affiche son soutien à des homosexuels. Ladite fondation a une branche qui soutient le mieux vivre ensemble, comme promut par G – Hip Hop, par ailleurs.

Questionné sur les bases de cette collaboration avec Prince Claus Fund, Fou Malade a botté en touche une quelconque idée de promotion de la cause LGBT. Pour Fou Malade, « c’est un ramassé de posts visant à décrédibiliser » sa personne et les combats qu’il mène à travers Y’en a marre.


La position de Fou Malade sur l’homosexualité

L’activiste a, depuis très longtemps, montré qu’il était contre toute forme d’homosexualité. En effet, il l’a bien démontré lors d’une émission spéciale Tabaski. Invité par Dj Boubs, il avançait que « l’homosexualité, c’est un choix de cohabitation avec les matières fécales » (-pouss p**pe leu-).


La plus grande conviction de Fou Malade est que « l’homosexualité n’est pas importée. Tout ce qui a appellation dans une société, existe dans celle-ci ». Le rappeur de souligner que « les Occidentaux veulent promouvoir cette forme de relations alors que nos pays n’ont pas les mêmes paradigmes ».

Étayant ses propos et démontrant qu’il ne saurait militer en faveur des acteurs LGBT, il nous révèle une anecdote avec l’institut Panos. « Il nous ont appelés pour nous présenter un programme. Dans ce programme, il y avait une partie qui traitait de la diversité sexuelle. Je leur ai dit que c’était une appellation détournée de l’homosexualité. Je leur ai dit qu’on ne travaillerai pas avec eux. Et depuis, leur directrice qui est une Camerounaise, a une dent contre moi. J’ai mes convictions »,soutient-il pour conclure.


 
 
 
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