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LOCALES/ RELATIONS BILATERALES ENTRE L’AFP ET LE RSD POUR « REDRESSER » LE SENEGAL Le coup de Niasse et de Robert

Moustapha Niasse et Robert Sagna, respectivement leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp)à et du Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie /Takku Defaraat Senegaal (RSD/TDS) ont réaffirmé hier, à l’issue de la rencontre des deux délégations, leur volonté « poursuivre solidairement le combat patriotique pour le redressement du Sénégal et un développement concerté ». Les deux partis envisagent de développer des relations bilatérales, en procédant à des concertations régulières sur toutes les questions concernant la situation nationale et internationale, notamment en matière électorale.


Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Janvier 2009 à 10:21 | | 0 commentaire(s)|

LOCALES/ RELATIONS BILATERALES ENTRE L’AFP ET LE RSD POUR « REDRESSER » LE SENEGAL  Le coup de Niasse et de Robert
L’Alliance des Forces de Progrès (AFP) et Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie /Takku Defaraat Senegaal (RSD/TDS) ont décidé hier, à l’issue de la rencontre des deux délégations, de traduire en actes leur volonté commune de « poursuivre solidairement le combat patriotique pour le redressement du Sénégal et un développement concerté ». Les camarades de Moustapha Niasse et de Robert Sagna envisagent de développer des relations bilatérales, en procédant à des concertations régulières sur toutes les questions concernant la situation nationale et internationale, notamment en matière électorale . Les deux partis ont convenu de conjuguer leurs efforts « pour construire, dans l’unité, des forces politiques et sociales à même de débarrasser le Sénégal, par la voie des urnes, d’un régime qui a fini de montrer ses limites et son incapacité à prendre en charge un projet de développement concerté, et équilibré, dans le cadre d’un Etat républicain fidèle à l’éthique et aux valeurs qui ont toujours constitué le fondement de notre société ».

Une gestion erratique

Ces formations membres de la Coalition Benno Siggil Senegaal (opposition) ont échangé sur la situation du pays. Ils constatent qu’elle est « aggravée par une malgouvernance chronique, avec ses effets pervers sur l’économie nationale et le quotidien des populations ».

Le monde rural paie, selon ces partis, un lourd tribut suite à des choix malheureux qui ont conduit à la mort de la filière arachidière et à une paupérisation accélérée des masses paysannes. « Qu’il s’agisse de la dissolution de la Sonagraines, de la vente de la SONACOS dans des conditions opaques, des programmes dits spéciaux ou de la virtuelle GOANA, les conséquences sont désastreuses pour une économie rurale dont l’effondrement est une vraie catastrophe nationale », souligne le communiqué conjoint.

L’Afp et le Rsd/Takku Defaraat Sénégal soutiennent les grandes unités telles que la SAR, les ICS et la SENELEC « ont subi les contrecoups d’une gestion erratique, qui a grevé leurs performances, voire menacé leur viabilité, sans oublier les conséquences sur l’ensemble de l’économie nationale, l’emploi et le coût de la vie »

Des tensions sociales visibles

Par ailleurs, la vente décidée de la Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal (SNCFS), du matériel et du patrimoine immobilier de cette société est à dénoncer vigoureusement, comme l’illustration du bradage irresponsable des éléments du patrimoine national, sans oublier le sort déplorable qui en résulte, au détriment des personnels de cette société, à tous les niveaux, ont retenu l’attention des deux délégations.

Les tensions sociales, disent-ils, sont particulièrement visibles dans d’autres secteurs sensibles comme la Santé et l’Education. « Malgré le déséquilibre entre la demande, les infrastructures, l’équipement et le personnel, le Gouvernement se révèle incapable de traiter en profondeur des dossiers ayant des incidences directes sur la qualité des ressources humaines et sur les choix stratégiques pour le développement. Le logement et la qualité du cadre de vie sont relégués au second plan, au profit d’une spéculation foncière effrénée sans précédent dans l’histoire de notre pays », souligne la même source.

Errements du régime

Malgré toutes ces urgences, constatent ces deux formations, le régime en place continue de se livrer au gaspillage et à la gestion gabegique, en promouvant un train de vie de l’Etat en porte à faux avec les possibilités de notre pays et les priorités nationales. « Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant que les finances publiques soient gagnées par une anémie aigüe qui a provoqué la reconstitution de la dette intérieure et l’incapacité de l’Etat à respecter les engagements souscrits auprès des entreprises et du monde du travail », soutiennent-ils.

Pour les camarades de Moustapha Niasse et de Robert Sagna, « ces errements sont accompagnés par un recul de la démocratie, des libertés fondamentales garanties par la Constitution et la loi électorale. L’Etat de droit est devenu un slogan creux dans la mesure où, sous l’ère de Me Abdoulaye Wade, le principe élémentaire de la séparation des pouvoirs demeure une fiction. Même la dévolution transparente du pouvoir est remise en question par un projet monarchique qui conduit le régime en place à tenter de confisquer la souveraineté populaire ».

Traiter le dossier Casamançais avec méthode

Les deux délégations fustigent avec la dernière énergie ce qu’ils appellent les « réflexes d’un autre âge qui déteignent sur le mode de gestion des conflits, comme c’est le cas actuellement à Kédougou où les populations sont victimes d’une répression aveugle, alors qu’un dialogue franc et méthodique pourrait régler ce problème en profondeur ». Il en va de même, disent-elles, du dossier de la Casamance où le manque de savoir faire constitue aujourd’hui un obstacle difficile à franchir, « malgré les fanfaronnades du Président Abdoulaye Wade qui avait annoncé pouvoir régler ce conflit en 100 jours. Il est urgent que ce dossier soit traité avec plus de méthode, aussi bien dans l’approche et le calendrier, que dans le choix des interlocuteurs et l’implication des pays frères limitrophes ».

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