La Présidence vole au secours d’Abdoul Mbaye accusé de blanchiment d’argent

Selon Abel Thiam, Abdoul Mbaye n’est cité nulle part et est simplement victime d’attaques venant du côté de l’opposition. Mieux, Mbaye était dans la légalité en tant que banquier lorsqu’il faisait la transaction de l’argent venant de l’ex-chef d’Etat tchadien. « C’est lié à la fonction du Chef de gouvernement que d’être l’objet de telles attaques. Car, la fonction de Pm est éminemment ingrate et difficile, a dit, dimanche, à l’émission Grand-Jury de la Rfm, Thiam, citant l’ancien Pm français Raymond Barre qui disait que pour durer dans cette fonction, il faut savoir endurer parce que, par définition, quelle que soit la personnalité qui serait aujourd’hui Premier ministre, il se trouvera des réseaux, des lobbies, des gens qui leur trouveront des cafards dans les placards ». Et dans sens, Abou Abel Thiam demande aux détracteurs du Pm de revoir leurs copies. « A ceux qui demandent sa démission, le porte-parole du président dit qu’il ne leur reconnait pas une sorte de rôle d’agent de circulation qui serait là pour nous verbaliser ou décider du rythme de marche de l’activité gouvernementale, a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter qu’« il est heureux d’ailleurs que l’opposition demande la démission de Abdoul Mbaye ». Il estime que « si nous avions un Premier ministre contre lequel l’opposition ne parle pas, ça voudra dire qu’il ne fait pas bien son travail ».

Ferloo