La concession du Terminal vraquier « décryptée » par Pape Alé Niang de la 2STV : Momar Ngary Bâ assure, Abdou Bâ sue…

Au cours de l’émission «Décryptage» de la 2STV animé par notre confrère Pape Alé Niang, nous avons eu droit hier soir, à un débat actuel et intéressant sur «la concession du terminal vraquier du môle 8 du PAD à Necotrans» qui a opposé le Directeur commercial et de la Coopération internationale du PAD, M. Momar Ngary Bâ au Secrétaire général du Syndicat des entreprises de manutention des ports du Sénégal (SEMPOS), M. Abdou Bâ.

Si pour le Syndicaliste en chef et non moins patron du SEMPOS, «il s’agit là d’un marché de gré à gré octroyé à NECOTRANS qui n’a même pas d’expérience dans ce domaine, par le Dg du PAD, dans une opacité totale…», pour le Directeur commercial du PAD, «en se réservant le droit d’engager une bataille judiciaire, nous en avons assez du «porter-presse». Vous avez fait recours au niveau de l’ARMP, alors attendons les résultats. Maintenant, la dette étant une dette, nous allons vous la réclamer».

Poursuivant ses accusations, M. Abdou Bâ, indiquera «qu’il y a deux documents de cette concession qui ont été soumis aux autorités, ce qui signifie qu’il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette concession qui n’a pour objectif que tuer le secteur privé et affaiblir le port qui est un patrimoine national».

«Faux, lui rétorque Momar Ngary Bâ qui, documents en main, lui rétorque aussi qu’il ne connaît rien de ce qu’il dit, car n’ayant pas pris part aux différents conseils d’administration qui ont validé ce travail».

M. Bâ ira jusqu’à lui détailler le nombre de travailleurs recrutés dans le cadre de la manutention, au moment où le patron du SEMPOS dénonçait «la perte de plus de 30 000 emplois directs, avec l’arrivée de NECROTRANS».

Et d’ajouter : «Nous sommes du Port, nous vivons de ses bons résultats et ses succès, comment nous allons travailler à sa perte. Ceux qui travaillent à sa perte, c’est bien ceux qui s’endettent sans payer et deviennent les plus endettés du secteur…»

A l’accusation de fragilisation du secteur privé, le responsable du PAD ajoute : «A chaque fois qu’il y a une concession, une société d’exploitation est créée et accorde des parts aux privés. Sans parler des abandons de créance dont ils ont déjà bénéficié ».

Dominé tout le débat durant, M. Abdou Bâ, Secrétaire général du SEMPOS (!) a passé tout son temps à suer…