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La gazelle, "un fétiche doux", selon un guérisseur

De manière générale, la gazelle fait partie des animaux qui jouent le rôle de totem protecteur dans les contes et légendes africaines les plus répandus. Le mot gazelle dérive d'un terme plus ancien, qui signifie puissant dieu flamboyant,
selon David Carson, auteur de Communiquer avec les animaux totems, puisez dans les qualités animales une aide et une
inspiration au quotidien, renseigne le journal Lii.


Rédigé par leral.net le Dimanche 19 Juillet 2020 à 07:00 | | 0 commentaire(s)|

Yékini, l’ancien «roi des Arènes», reconnu comme le lutteur le plus mystique de sa génération, avait aussi, à chacun de ses combats, une corne qui ressemblait fort bien à celle d’une gazelle. De même, les observateurs avaient relevé, lors du combat Balla Gaye 2 vs Eumeu Sène en 2015, que ce dernier était venu avec une grosse corne similaire à celle que Yékini avait l’habitude de tenir dans ses combats.

Elhadji Malick Sy, tradipraticien, naturaliste, arboriste sis à Mbour, s’intéresse à ces questions. Pour lui «si l’homme veut garder des gazelles juste comme ça, cela relève du mystique. C’est pour les adorer»,
tranche-t-il.

Fétichisme

«Cela relève des pratiques sataniques le fait de garder des animaux tels que les gazelles, les chèvres, le lion et même la panthère, entre autres», affirme Malick Sy.

Le guérisseur précise cependant qu’il existe des fétiches doux et des fétiches venimeux. « La gazelle fait partie des fétiches doux. Elles produisent le bonheur du féticheur. Par contre, les fétiches venimeux c’est pour faire du mal, détruire et tuer. Dans ce cadre, le féticheur tue l’animal parce qu’il a besoin de sang pour assouvir son besoin de faire du mal », explique Elhadji Malick Sy.

A l’en croire, la gazelle procure à son propriétaire, la convoitise des femmes, l’argent, le pouvoir, la renommée, la popularité...

Mr Ndao B