Ces dispositions sont rendues possibles par deux textes publiés vendredi 5 mai au Journal officiel. Elles avaient été votées dans la loi Santé de janvier 2016, mais les textes d'application tardaient à être publiés. Ces mesures "visent à agir sur l'image du corps dans la société pour éviter la promotion d'idéaux de beauté inaccessibles et prévenir l'anorexie chez les jeunes" ainsi qu'à "protéger la santé d'une catégorie de la population particulièrement touchée par ce risque : les mannequins", explique le ministère de la Santé.
L'obligation du certificat médical entre en vigueur dès le 6 mai. Ce certificat sera délivré par la médecine du travail, détaille l'arrêté publié le 5 mai. Valable deux ans maximum, il attestera "que l'état de santé global de la personne (...), évalué notamment au regard de son Indice de Masse Corporelle (correspond au rapport entre poids et taille), lui permet l'exercice de l'activité de mannequin". Les employeurs - magazines ou agences - qui ne respecteront pas la loi risqueront jusqu'à six mois d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Cette mesure s'applique aussi aux mannequins d'un autre pays de l'Espace économique européen lorsqu'ils exercent en France.
Le Syndicat national des agences de mannequins (Synam) a déploré que cette disposition "stigmatise les seules agences de mannequins en omettant délibérément d'impliquer les donneurs d'ordre" (marques de luxe et créateurs). "La profession a été associée à la rédaction de ces textes et donc, informée en amont", a indiqué le ministère de la Santé.
L'obligation du certificat médical entre en vigueur dès le 6 mai. Ce certificat sera délivré par la médecine du travail, détaille l'arrêté publié le 5 mai. Valable deux ans maximum, il attestera "que l'état de santé global de la personne (...), évalué notamment au regard de son Indice de Masse Corporelle (correspond au rapport entre poids et taille), lui permet l'exercice de l'activité de mannequin".
Le Syndicat national des agences de mannequins (Synam) a déploré que cette disposition "stigmatise les seules agences de mannequins en omettant délibérément d'impliquer les donneurs d'ordre" (marques de luxe et créateurs). "La profession a été associée à la rédaction de ces textes et donc, informée en amont", a indiqué le ministère de la Santé.