Une réalisation qui vient à point nommée, car avec la forte canicule qui sévit actuellement dans la capitale sénégalaise, beaucoup de gens y trouvent de plus en plus refuge.
Il en est ainsi de cette dizaine de personnes assises sur les bancs installés sur cette place construite au début des années 2000, et qui discutent tranquillement de choses et d’autres.
Comme beaucoup d’autres, elles viennent goûter aux charmes et à la douceur de cet endroit, qui semblent avoir décuplé avec l’installation depuis quelques jours, par la mairie de Dakar, de lampadaires solaires, avec à la clé un meilleur éclairage.
D'une hauteur de sept mètres, ces lampadaires solaires diffusent une lumière qui donne un autre visage à l’endroit qui sert de lieu de promenade à de nombreux Dakarois.
Venus pour une visite technique, des responsables de la ville de Dakar et de l’Agence française de développement (AFD) semblent apprécier le nouvel éclairage de la place du Millénaire.
Ils sont même, comme qui dirait, tombés sous le charme des lampadaires solaires installés dans le cadre du Projet d’éclairage public de Dakar financé par l’AFD.
‘’Nous aurons une vingtaine de lampadaires sur cette place et sur la plage. Avec les lampadaires, il n’y a pas de câbles et on ne creuse pas de tranchées’’, explique Cheikh Ndiaye, l’administrateur de la société Etudes et réalisation, chargée de leur installation.
Très à l'aise, M. Ndiaye donne des explications sur le fonctionnement des lampadaires solaires. ‘’ Nous avons fait en sorte que les batteries se chargent trois à quatre heures. Les batteries ne sont jamais déchargées’’, indique-t-il.
Accompagné de la délégation de la ville de Dakar et des représentants de l’AFD, l’administrateur de la société Etudes et réalisation s’est aussi rendu à Rebeuss, un quartier populaire contigu au centre ville, où l’effet des nouveaux lampadaires se fait sentir.
La rue séparant le Palais de justice et Rebeuss est désormais mieux éclairée. Et des personnes, des jeunes, notamment, profitent de l’éclairage pour jouer, vendre quelques produits ou discuter.
‘’Nous sommes très contents. Cette zone n’était pas éclairée depuis des années. Il y avait beaucoup d’agressions, mais maintenant, avec les lampadaires, nous avons retrouvé la paix. C’est une bonne initiative’’, se réjouit Mamadou Diallo.
Trouvé assied à côté d’un lampadaire, cet habitant de Rebeuss apprécie l’éclairage de son quartier considéré comme un endroit où règne l’insécurité.
‘’Maintenant, même en cas de coupures d’électricité, nous, nous avons de l’éclairage’’, ajoute Mamadou Diallo. Comme pour Rebeuss, la ville de Dakar a aussi posé des lampadaires sur la corniche, en face de l’Université Cheikh Anta Diop, à Nord Foire et à Yoff.
A Nord Foire, l’avenue, menant du rond point de l’Unité 26 des Parcelles à la cité APECSY, est désormais éclairée. Autrefois craint pour son insécurité, l’endroit est aujourd’hui fréquenté jusqu’à des heures tardives par les riverains. Et les véhicules et les habitants y circulent sans problème.
‘’ C’est une bonne initiative qui participe à sécuriser notre quartier. Les gens se faisaient agresser, mais maintenant, il y a moins de risques’’, confie El Hadj Bouh Konaté.
Comme lui, d’autres riverains, habitant à côté du cimetière de Yoff, ne trouvent pas de qualificatifs pour apprécier les nouveaux points lumineux.
Après plus de deux heures de tournée, les responsables techniques de la ville de Dakar et de l’AFD se disent satisfaits de la première phase du Projet d’éclairage public.
Pour le Directeur du développement urbain de Dakar (DDUD), Abdoulaye Ndao, les lampadaires solaires vont permettre de faire des économies dans les années à venir.
‘’ C’est un projet qui couvre toutes les communes d’arrondissements de Dakar. Actuellement, le rendement est appréciable’’, commente-t-il. Lui emboîtant le pas, Helen Curé de l’AFD abonde dans le même sens, tout en se félicitant des premières réalisations.
Le projet d’éclairage public est financé grâce à un prêt de 10.000 euros (un peu plus de 6,5 milliards de FCFA) accordé par l’Agence française de développement. La ville de Dakar y contribue à hauteur de 2 milliards de FCFA, notamment en termes de prise en charge de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de droits de douane.
‘’ Nous allons terminer les poses des lampadaires avant le 16 décembre’’, précise l’administrateur chargé de l’installation des lampadaires, Cheikh Ndiaye.
BHC/ASG/DND
APS
Il en est ainsi de cette dizaine de personnes assises sur les bancs installés sur cette place construite au début des années 2000, et qui discutent tranquillement de choses et d’autres.
Comme beaucoup d’autres, elles viennent goûter aux charmes et à la douceur de cet endroit, qui semblent avoir décuplé avec l’installation depuis quelques jours, par la mairie de Dakar, de lampadaires solaires, avec à la clé un meilleur éclairage.
D'une hauteur de sept mètres, ces lampadaires solaires diffusent une lumière qui donne un autre visage à l’endroit qui sert de lieu de promenade à de nombreux Dakarois.
Venus pour une visite technique, des responsables de la ville de Dakar et de l’Agence française de développement (AFD) semblent apprécier le nouvel éclairage de la place du Millénaire.
Ils sont même, comme qui dirait, tombés sous le charme des lampadaires solaires installés dans le cadre du Projet d’éclairage public de Dakar financé par l’AFD.
‘’Nous aurons une vingtaine de lampadaires sur cette place et sur la plage. Avec les lampadaires, il n’y a pas de câbles et on ne creuse pas de tranchées’’, explique Cheikh Ndiaye, l’administrateur de la société Etudes et réalisation, chargée de leur installation.
Très à l'aise, M. Ndiaye donne des explications sur le fonctionnement des lampadaires solaires. ‘’ Nous avons fait en sorte que les batteries se chargent trois à quatre heures. Les batteries ne sont jamais déchargées’’, indique-t-il.
Accompagné de la délégation de la ville de Dakar et des représentants de l’AFD, l’administrateur de la société Etudes et réalisation s’est aussi rendu à Rebeuss, un quartier populaire contigu au centre ville, où l’effet des nouveaux lampadaires se fait sentir.
La rue séparant le Palais de justice et Rebeuss est désormais mieux éclairée. Et des personnes, des jeunes, notamment, profitent de l’éclairage pour jouer, vendre quelques produits ou discuter.
‘’Nous sommes très contents. Cette zone n’était pas éclairée depuis des années. Il y avait beaucoup d’agressions, mais maintenant, avec les lampadaires, nous avons retrouvé la paix. C’est une bonne initiative’’, se réjouit Mamadou Diallo.
Trouvé assied à côté d’un lampadaire, cet habitant de Rebeuss apprécie l’éclairage de son quartier considéré comme un endroit où règne l’insécurité.
‘’Maintenant, même en cas de coupures d’électricité, nous, nous avons de l’éclairage’’, ajoute Mamadou Diallo. Comme pour Rebeuss, la ville de Dakar a aussi posé des lampadaires sur la corniche, en face de l’Université Cheikh Anta Diop, à Nord Foire et à Yoff.
A Nord Foire, l’avenue, menant du rond point de l’Unité 26 des Parcelles à la cité APECSY, est désormais éclairée. Autrefois craint pour son insécurité, l’endroit est aujourd’hui fréquenté jusqu’à des heures tardives par les riverains. Et les véhicules et les habitants y circulent sans problème.
‘’ C’est une bonne initiative qui participe à sécuriser notre quartier. Les gens se faisaient agresser, mais maintenant, il y a moins de risques’’, confie El Hadj Bouh Konaté.
Comme lui, d’autres riverains, habitant à côté du cimetière de Yoff, ne trouvent pas de qualificatifs pour apprécier les nouveaux points lumineux.
Après plus de deux heures de tournée, les responsables techniques de la ville de Dakar et de l’AFD se disent satisfaits de la première phase du Projet d’éclairage public.
Pour le Directeur du développement urbain de Dakar (DDUD), Abdoulaye Ndao, les lampadaires solaires vont permettre de faire des économies dans les années à venir.
‘’ C’est un projet qui couvre toutes les communes d’arrondissements de Dakar. Actuellement, le rendement est appréciable’’, commente-t-il. Lui emboîtant le pas, Helen Curé de l’AFD abonde dans le même sens, tout en se félicitant des premières réalisations.
Le projet d’éclairage public est financé grâce à un prêt de 10.000 euros (un peu plus de 6,5 milliards de FCFA) accordé par l’Agence française de développement. La ville de Dakar y contribue à hauteur de 2 milliards de FCFA, notamment en termes de prise en charge de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de droits de douane.
‘’ Nous allons terminer les poses des lampadaires avant le 16 décembre’’, précise l’administrateur chargé de l’installation des lampadaires, Cheikh Ndiaye.
BHC/ASG/DND
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