Le périmètre de Dieuppeul où se nichent le commissariat de police du même nom, la caserne des Sapeurs Pompiers, la Mosquée, l’Eglise : « Les Martyrs de L’Ouganda » et aujourd’hui la Direction des passeports du ministère de l’Intérieur est assurément prisé par les poseurs de bombe et ou autres « guérilleros urbains ». On se souvient qu’à la suite des élections mouvementées de février 1988, un véhicule y avait été piégé. L’acte avait été revendiqué. Des présumés auteurs avaient été arrêtés avant d’être graciés sans être même jugés à la faveur du vent de pardon et de réconciliation qui avait comme point d’orgue la table ronde qui devait discuter de tout avec un grand T entre l’éternel opposant d’alors et la majorité socialiste de l’époque.
Vingt ans après, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 août précisément, un ou des individus, non encore identifié (s), chevauchant engin à deux roues a ou ont jeté un explosif, (cocktail Molotov ?) dans l’enceinte du commissariat avant de se fondre dans les rues du quartier. Un camion, précisent les mêmes sources, stationné dans l’enceinte du commissariat, a pris feu. Le ou les « assaillants » se réclameraient d’un Mouvement pour la défense de la République (Mdr) jusqu’ici inconnu au bataillon. Il (s) aurai (ent) envoyé des sms à certains organes pour revendiquer le forfait, apprenait-on de même source. La police a aussitôt ouvert une enquête. Elle a procédé hier, dimanche 24 août au niveau de différents axes routiers de Dakar à des vérifications de pièces et à des rafles même de motocyclettes (scooters, MotoCross, etc.). Qui est (ou sont) derrière ce forfait ? Qui a intérêt à instaurer un climat d’insécurité dans le pays ? Pour quels desseins inavoués ? Quelle sera la réaction de l’autorité ?
L’enquête diligentée par la police aiderait certainement à fournir réponses appropriées à certaines de ces questions. Pour l’heure les Sénégalais sont dans l’expectative, mais ne souhaitent nullement voir leur pays basculer dans la violence. On apprenait que notre confrère Alassane Diallo du journal en ligne Ferloo-com fait partie des journalistes qui auraient reçu les sms des présumés coupables.
La Division des investigations criminelles (Dic) de la Direction de la police judiciaire (Dpj) l’a invité à se présenter ce jour, lundi 25 août à ses locaux certainement pour fournir plus de détails. Toujours est-il que, alerté, le Comité de défense pour la protection des journalistes (Cdpj) s’est mobilisé.
Madior FALL | SUD QUOTIDIEN
Vingt ans après, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 août précisément, un ou des individus, non encore identifié (s), chevauchant engin à deux roues a ou ont jeté un explosif, (cocktail Molotov ?) dans l’enceinte du commissariat avant de se fondre dans les rues du quartier. Un camion, précisent les mêmes sources, stationné dans l’enceinte du commissariat, a pris feu. Le ou les « assaillants » se réclameraient d’un Mouvement pour la défense de la République (Mdr) jusqu’ici inconnu au bataillon. Il (s) aurai (ent) envoyé des sms à certains organes pour revendiquer le forfait, apprenait-on de même source. La police a aussitôt ouvert une enquête. Elle a procédé hier, dimanche 24 août au niveau de différents axes routiers de Dakar à des vérifications de pièces et à des rafles même de motocyclettes (scooters, MotoCross, etc.). Qui est (ou sont) derrière ce forfait ? Qui a intérêt à instaurer un climat d’insécurité dans le pays ? Pour quels desseins inavoués ? Quelle sera la réaction de l’autorité ?
L’enquête diligentée par la police aiderait certainement à fournir réponses appropriées à certaines de ces questions. Pour l’heure les Sénégalais sont dans l’expectative, mais ne souhaitent nullement voir leur pays basculer dans la violence. On apprenait que notre confrère Alassane Diallo du journal en ligne Ferloo-com fait partie des journalistes qui auraient reçu les sms des présumés coupables.
La Division des investigations criminelles (Dic) de la Direction de la police judiciaire (Dpj) l’a invité à se présenter ce jour, lundi 25 août à ses locaux certainement pour fournir plus de détails. Toujours est-il que, alerté, le Comité de défense pour la protection des journalistes (Cdpj) s’est mobilisé.
Madior FALL | SUD QUOTIDIEN