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Lamine Guèye, Président du mouvement «Xalle Yonne, Niafé Dial» : «Il faut aller à l’intérieur du pays pour mesurer la souffrance des Sénégalais…»

Mais, contrairement à ce que disent les autorités, les populations souffrent. Il faut se rendre à l’intérieur du pays pour en avoir le cœur net. Ce qu’ils disent est loin de la réalité, parce que les Sénégalais sont fatigués. Il suffit de parler avec eux pour s’en rendre compte», explique Lamine Guèye.


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Mai 2023 à 10:41 | | 0 commentaire(s)|

Le président du mouvement politique «Xalle Yonne, Niafé diale» poursuit la massification de son mouvement, transformé depuis en parti politique. «Nous sommes sur le terrain. Nous avons fait 9 régions sur les 14. Nous parlons aux populations, à savoir les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les enfants. Nous leur exposons notre vision pour le Sénégal. Ils perçoivent bien notre message. »

À la question de savoir pourquoi il s’est engagé en politique, l’ex-collaborateur de TAS précise ceci : «Platon disait : "si vous ne vous engagez pas en politique, les médiocres vont vous diriger". Nous nous sommes engagés pour servir notre pays, car nous en avons les compétences. Aussi, nous estimons que le renouvellement de la classe politique s’impose. Ceux qui sont là depuis les indépendances, ont montré leurs limites. Ils ne peuvent pas transformer le Sénégal comme nous le voulons».

En marge d’un entretien avec le quotidien "Tribune", il a affirmé que face aux difficultés de la vie, le pouvoir peine à trouver les clés pour atténuer les souffrances des populations, pendant que l’opposition se focalise sur le 3e mandat.

«L’affaire des 98 milliards Cfa soulevée par Bougane Guèye Dany, le rapport de la Cour des Comptes, l’opposition n’en a même pas parlé. Nous estimons que cela suffit pour faire sauter cette classe politique. Elle est caduque», peste-t-il.

S’agissant de la main tendue du Président Sall, le président de «Xalle Yonne, Niafé Diale», estime qu’il y a nécessité de dialoguer, sans quoi, Macky Sall va sélectionner les candidats en 2024.

«Nous ne savons pas avec quel logiciel le parrainage est contrôlé. Cette question seulement vaut un dialogue. Cependant, nous ne voulons pas d’un dialogue pour blanchir certains et punir d’autres», martèle Lamine Guèye.





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