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Laurence Gavron: Une Française bon teint, le Sénégal au fond du cœur !

Rédigé par leral.net le Lundi 17 Mai 2021 à 09:43 | | 0 commentaire(s)|

Laurence Gavron est une Toubab qui a sa place dans le paysage culturel Sénégalais. Française vivant à Dakar, Laurence Gavron est réalisatrice de documentaires sur des artistes sénégalais : musiciens, griots, réalisateurs... Elle écrit régulièrement dans la presse locale et a fait plusieurs expositions photo au Sénégal.


Laurence Gavron: Une Française bon teint, le Sénégal au fond du cœur !
Née à Paris, Laurence Gavron, après des études de Lettres Modernes, spécialisation Cinéma, écrit sur le cinéma dans de nombreux journaux et revues (Libération, Cahiers du Cinéma, On Film, etc.) Tout en commençant à réaliser des films documentaires et des courts-métrages de fiction.

Parallèlement, elle réalise un court-métrage, "Fin de Soirée", 1980, puis participe au film "Sept Femmes, Sept Péchés" (L’envie : Il Maestro), 1986.

Assistante de réalisation sur l’émission Cinéma, Cinémas sur Antenne 2 pendant plusieurs années, elle y travaille aussi comme journaliste puis réalisatrice, mettant en scène de nombreux sujets, reportages, interviews. (1983 – 1990).

Depuis 1991, elle réalise régulièrement des films documentaires et des sujets pour des magazines télé au Sénégal. D’abord un portrait de Djibril Diop Mambéty pendant le tournage de Hyènes ("Ninki Nanka, Le Prince de Colobane", 1991) puis plusieurs portraits de griots ("Ndiaga Mbaye, Le Maître de la Parole", 2001, "Samba Diabaré Samb, Le Gardien du Temple", 2006, "Yandé Codou Sène, Diva Séeréer", 2007).

Ainsi qu’un film sur les amas coquilliers dans les îles du Saloum ("Sur les traces des mangeurs de coquillages", 2000), un film sur les musiciens capverdiens de Dakar ("Saudade à Dakar", 2005), et de nombreux sujets sur des écrivains, designers, etc. pour la télévision française, puis un film sur l’Assiko, en 2008.

Laurence Gavron a réalisé deux nouveaux films documentaires, "Juifs noirs, les racines de l’olivier" en 2015, et "Si loin du Vietnam" en 2016.

Laurence Gavron a publié en 1987, un livre sur le cinéaste américain John Cassavetes (Editions Rivages Cinéma), quatre romans, Marabouts d’ficelle en 2000, puis la trilogie policière : Boy Dakar en 2008, Hivernage en 2009 et Fouta Street en 2017. Elle a fait plusieurs expositions photo, depuis 2005, à la Mairie de Dakar, à l’Institut français, à l’Institut Goethe, au Musée de la Femme et aux journées Regards sur cours de Gorée.

Depuis 2002, Laurence Gavron vit à Dakar et a obtenu en 2007, la nationalité sénégalaise.

Actuellement ,elle travaille sur son premier long métrage"Hivernage" en terminant son bouquin et un film sur le défunt Alioune Diop, un brillant intellectuel sénégalais "né le 10 janvier 1910 à Saint-Louis et mort le 2 mai 1980 à Paris, qui a joué un rôle de premier plan dans l'émancipation des cultures africaines, fondant notamment la revue i[Présence africaine]i".





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