Le Centre Hospitalier Régional de Mouila infecté par la magouille

La tendance ne semble pas prête de changer. Bien au contraire. Le personnel hospitalier en mode tachycardie laisse voir des anomalies de toutes sortes, pour ne pas dire des combines et combinaisons à la limite mafieuses, qui profitent aux responsables et certains syndicalistes complices qui ne dénoncent rien.

Le Centre Hospitalier Régional de Mouila (CHRM) est transformé en champ de ruines, qui mettra bien des années, avant de redevenir normal. Il risque de ne jamais se relever de sa gestion scabreuse et artisanale, sous l'ère des responsables actuels. Du moins, si l'on se fie aux témoignages du personnel hospitalier.

Les constats qui reviennent le plus souvent à travers les expériences partagées par les agents du CHRM, font état d'une justification des dépenses par l'organisation des jouissances et l'achat de certains matériels en triple ou en quadruple pour le même usage.

Une pratique qui devient la tasse de thé des responsables qui se servent goulûment au détriment des agents qui depuis des années n'ont plus reçu un centime des charges sociales (prime de garde, prime de responsabilité…).

Une autre faille, les tensions de trésorerie qui ont comme conséquences entre autres, le manque de bus de transport des agents.
La situation n'est pas revenue à la normale. Et le corps médical de l'hôpital en paye les frais au quotidien.

Tous les jours, les personnels soignants ont du mal à rejoindre le CHRM ou regagner leur domicile en empruntant les transports en commun. Les rares ambulances qui existent ne sont plus opérationnelles depuis plusieurs mois.

Les témoignages recueillis indiquent également les syndicats dénudés de complicité qui ne dénoncent absolument rien moyennant quelques privilèges et avantages notamment, les véhicules de l'Etat qui deviennent leur propriété.

Une attitude qui plonge le moral des agents du CHRM dans les chaussettes et donne des urticaires.
Ces manquements empêchent le CHRM de fonctionner normalement. Magouille et compagnie. Et tout ça au détriment du personnel hospitalier.

Sans doute, des problèmes d'ordre budgétaire se trouvent derrière cette situation, qui nécessiterait tout de même un examen détaillé, par une inspection accompagnée de spécialistes indépendants des hôpitaux et du monde politique.

JJS