« L’élargissement de prison des co-accusés de Karim Wade, condamnés par la Crei, jumelé aux propos du président de la République sur les ondes d’une radio étrangère et confirmés, hier, lors de sa visite à Touba, relatifs à une possible libération avant la fin du Ramadan de M. Karim Wade, nous parait problématique », lit-on dans Le Quotidien. Une telle décision renforcerait, selon les camarades d’Imam Mbaye Niang, qui faisaient face à la presse hier, le sentiment d’impunité et d’inégalité devant la loi. « Combien sont-ils ces Sénégalais qui croupissent derrière les barreaux pour beaucoup moins que ce qui est reproché à Karim Wade et à ses co-inculpés ? », s’interrogent-ils non sans ajouter que cette libération validerait aussi l’idée que Karim Wade n’a été qu’un prisonnier politique, victime d’un règlement de compte avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, devenu président de la République.
« Compris ainsi, son élargissement ne pouvait donc être que le fruit d’un combat politique, d’autant plus qu’il est le seul accusé principal à être condamné, parmi les 25 suspects de l’ex-procureur Alioune Ndao. La promesse, maintes fois renouvelée, du Président Sall et de son entourage de poursuivre la traque des biens mal acquis, n’a connu jusqu’ici, aucune suite». Pire, Mouhamed Sall, poursuit : « Elle semble se muer en protection, surtout, de ceux qui ont accepté le jeu honteux de la transhumance théorisée par le Chef de l’Etat. Une telle décision fragiliserait aussi, davantage, notre système judiciaire, déjà mal-en-point à cause de la mainmise de l’exécutif. Le Mrds ne saurait continuer à prendre part à un dialogue de compromission sur le dos du peuple ».
« Compris ainsi, son élargissement ne pouvait donc être que le fruit d’un combat politique, d’autant plus qu’il est le seul accusé principal à être condamné, parmi les 25 suspects de l’ex-procureur Alioune Ndao. La promesse, maintes fois renouvelée, du Président Sall et de son entourage de poursuivre la traque des biens mal acquis, n’a connu jusqu’ici, aucune suite». Pire, Mouhamed Sall, poursuit : « Elle semble se muer en protection, surtout, de ceux qui ont accepté le jeu honteux de la transhumance théorisée par le Chef de l’Etat. Une telle décision fragiliserait aussi, davantage, notre système judiciaire, déjà mal-en-point à cause de la mainmise de l’exécutif. Le Mrds ne saurait continuer à prendre part à un dialogue de compromission sur le dos du peuple ».