Après sept ans d’absence, la République Démocratique du Congo de Claude Le Roy retrouve la Coupe d’Afrique des Nations ce dimanche pour son entrée en lice contre le Ghana. A 64 ans, le Français participera à sa septième CAN en tant qu’entraîneur, un record. Les dirigeants congolais espèrent d’ailleurs que sa grande expérience permettra aux Léopards de sortir de la phase de poules. Si la précédente expérience du Breton à la tête d’une sélection a été de courte durée (Syrie, deux mois en 2011), personne en RD Congo n’a oublié le parcours du "sorcier blanc". Ni son titre avec le Cameroun en 1988, ni la place de quart de finaliste obtenue à la surprise générale en 2006 avec la RDC, ou encore sa demi-finale avec le Ghana en 2008, sa dernière participation à la compétition africaine.
«Potentiel»
«Je suis venu à la demande du président de la République (Joseph Kabila, ndlr), a dit Le Roy. Il m'a appelé en disant qu'il fallait se qualifier pour la CAN après en avoir raté trois.» Dans le creux de la vague, la RD Congo (sacrée en 1968 et 1974), a donc choisi de lier son destin à celui du Français. Dans un contexte politique peu favorable, Leroy a voulu relancer le football dans un pays qui s’en éloignait : «L'équipe était dans un sale état et les vedettes locales n'étaient plus intéressées par la sélection nationale. En raison de l'instabilité politique dans le pays, le football était passé au second plan et la priorité a d'abord été de restaurer la confiance. La RD Congo a trop de potentiel pour accepter de ne pas figurer parmi les meilleures équipes du continent.»
«Fair-play»
Claude Leroy s’est appuyé sur le TP Mazembé, vainqueur de la Ligue des champions africaine en 2009 et 2010, pour réussir son coup. Aux côtés des expatriés (Mongongu, Mulumbu, Mbokani), cinq joueurs du TP ont été convoqués pour la CAN, notamment Trésor Mputu, révélation de la CAN 2006. «L'équipe nationale ne peut rien faire sans la créativité et le talent de Mputu, a concédé Le Roy. Il possède une technique incroyable et fait des choses à l'entraînement que peu de joueurs sont capables de faire. Il pourrait jouer dans n'importe quel club.» Le Roy ne souhaite pas se projeter plus loin que le premier tour (groupe B) : «J'ai demandé à mes joueurs d'essayer d'être l'équipe la plus fair-play, ce qui n'empêche pas d'être virils. Mais j'aime bien être outsider et se qualifier pour les quarts de finale constituerait un magnifique rêve.»
H.L. avec AFP
«Potentiel»
«Je suis venu à la demande du président de la République (Joseph Kabila, ndlr), a dit Le Roy. Il m'a appelé en disant qu'il fallait se qualifier pour la CAN après en avoir raté trois.» Dans le creux de la vague, la RD Congo (sacrée en 1968 et 1974), a donc choisi de lier son destin à celui du Français. Dans un contexte politique peu favorable, Leroy a voulu relancer le football dans un pays qui s’en éloignait : «L'équipe était dans un sale état et les vedettes locales n'étaient plus intéressées par la sélection nationale. En raison de l'instabilité politique dans le pays, le football était passé au second plan et la priorité a d'abord été de restaurer la confiance. La RD Congo a trop de potentiel pour accepter de ne pas figurer parmi les meilleures équipes du continent.»
«Fair-play»
Claude Leroy s’est appuyé sur le TP Mazembé, vainqueur de la Ligue des champions africaine en 2009 et 2010, pour réussir son coup. Aux côtés des expatriés (Mongongu, Mulumbu, Mbokani), cinq joueurs du TP ont été convoqués pour la CAN, notamment Trésor Mputu, révélation de la CAN 2006. «L'équipe nationale ne peut rien faire sans la créativité et le talent de Mputu, a concédé Le Roy. Il possède une technique incroyable et fait des choses à l'entraînement que peu de joueurs sont capables de faire. Il pourrait jouer dans n'importe quel club.» Le Roy ne souhaite pas se projeter plus loin que le premier tour (groupe B) : «J'ai demandé à mes joueurs d'essayer d'être l'équipe la plus fair-play, ce qui n'empêche pas d'être virils. Mais j'aime bien être outsider et se qualifier pour les quarts de finale constituerait un magnifique rêve.»
H.L. avec AFP