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Le SUTSAS n'a plus le droit de retenir des informations sanitaires, selon un membre

Mbacké, 1er mai (APS) – Les membres du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) "n'ont plus le droit de continuer la rétention des informations sanitaires" en raison de l'état d'avancement de leur plateforme revendicative, a déclaré, mercredi à Mbacké (Centre), l'un de leurs délégués, Tamsir Diagne.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Mai 2013 à 22:24 | | 0 commentaire(s)|

Le SUTSAS n'a plus le droit de retenir des informations sanitaires, selon un membre
"Nous avons lucidement dit que nous n’avons plus le droit de continuer la rétention des informations sanitaires, pour plusieurs raisons. [...] Nous pensons qu’il fallait arrêter la rétention des informations et déposer une nouvelle plateforme revendicative [...]", a dit M. Diagne lors d’un point de presse de l'union régionale du SUTSAS de Diourbel.

Selon Tamsir Diagne, chargé des revendications au bureau national du SUTSAS, les militants de ce syndicat ont, entre 2010 et 2012, mené "une lutte âpre" contre leur tutelle (le gouvernement) et totalisé "plus de mille heures" consacrés à des grèves, sit–in, marches et points presse.

"La vocation d’une organisation syndicale qui se respecte, c’est de lutter pour la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres", a-t-il ajouté à l'occasion de la Fête du travail, laissant entendre que les militants du SUTSAS doivent maintenant renoncer aux mots d'ordre de rétention des informations sanitaires.

Tamsir Diagne, secrétaire général de l'union régionale du SUTSAS à Diourbel, a aussi déploré l'état des structures sanitaires dans cette région.

Par exemple, la ville de "Touba dépasse le million d’habitants et, par conséquent, les mêmes infrastructures de santé existant à Dakar devraient s'y retrouver", a-t-il affirmé, ajoutant que "ce n’est pas normal que cette ville ne soit pas dotée d’un appareil d'hémodialyse".

Aussi dénonce-t-il "les fortes ponctions" effectuées sur le fonds de dotation alloué à l’hôpital régional de Diourbel. De 100 millions de francs CFA, ce fonds de dotation est passé à cinq millions maintenant, selon le syndicaliste.

"C’est effarant ce qui se passe à Diourbel. Nous nous battrons de toutes nos forces pour inverser cette tendance. Un plan d’action et une stratégie de lutte sont" élaborés à cette effet, a-t-il soutenu.

"Le centre de santé de Bambey est devenu vétuste" à telle enseigne que la Direction de la protection civile a demandé qu'il soit fermé, selon M. Diagne.






aps

( Les News )