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Le Sénégal à l’heure du mix-énergétique : 250 mégawatts de plus pour Senelec


Rédigé par leral.net le Samedi 5 Novembre 2016 à 09:53 | | 0 commentaire(s)|

Comme l’a expliqué le Directeur général de SENELEC, Makhtar Cissé,«le Sénégal a adopté, selon la vision du Chef de l’Etat décrite dans le Plan Sénégal Emergent(PSE) et la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie, le mix-énergétique optimisé.
Comme l’a expliqué le Directeur général de SENELEC, Makhtar Cissé,«le Sénégal a adopté, selon la vision du Chef de l’Etat décrite dans le Plan Sénégal Emergent(PSE) et la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie, le mix-énergétique optimisé.
Le mix-énergétique prôné par le Président Macky Sall est aujourd’hui une réalité. Les perspectives sont belles pour la SENELEC dont la puissance a augmenté de 250 mégawatts en quatre ans! Après Bokhol (20 méga- watts), le Président Macky Sall a inauguré, hier, la centrale solaire de Malicounda (20 mégawatts).Deux nouvelles centrales sont ainsi en marche en l’espace de deux semaines.
 
Il est clair, comme l’a expliqué le Directeur général de SENELEC, Makhtar Cissé, que «le Sénégal a adopté, selon la vision du Chef de l’Etat décrite dans le Plan Sénégal Emergent(PSE) et la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie, le mix-énergétique optimisé. Ce choix a pour objectifs de diversifier les sources d’énergie à travers l’introduction d’énergie propre, réduire à long terme le coût du kilowattheure et sécuriser l’offre de fourniture d’énergie électrique en quantité et en qualité».
 
En effet, le plan de développementduparcdeproduction2013- 2017 se fonde sur une politique de mix énergétique associant le charbon, le gaz naturel, l’hydroélectricité et les énergies renouvelables. Le plan prévoit des capacités supplémentaires substantielles qui permettront à la fois d’assurer la disponibilité d’une énergie abondante et une baisse importante des coûts de production.
 
Cette dernière permettra de réduire progressivement le poids du secteur électrique sur le budget, qui devrait cette année encore dépasser 2 % du PIB. La mise en œuvre de ce plan prévoyait les installations suivantes : la centrale hydroélectrique de Félou de 15 MW (fonctionnelle), l’IPP Tobéne (Taiba Ndiaye) de 70 MW (fonctionnelle), la centrale à charbon (Sendou) de 125 MW (livrée en 2017);une importation de 80MW à partir de la centrale au gaz naturel de la Mauritanie, mais aussi une centrale Charbon avec Kepco de 250 MW en 2017-18 et la centrale de Mboro avec 300 MW.
 
Et comme l’annonçait le Chef de l’Etat, d’autres projets phares sont en cours : la centrale solaire de 29,5 MW de Santhiou Mekhé, la centrale solaire de 29 MW de Mérina Dakhar, la centrale solaire de 20 MW de Kahone ainsi que les centrales hybrides solaires de Kidira, Goudiry et Médina Gounass. Aujourd’hui, le Sénégal a atteint une puissance de 821 mégawatts, soit 250 mégawatts de plus en quatre ans seulement !
 
Source Libération