Le classement supposé du Sénégal à la 25ème place des pays les plus pauvres du monde m’a beaucoup surpris et heurté. Les commentaires à la radio, à la télévision et dans la presse écrite et en ligne ne m’ont pas convaincu. Je ne crois pas à ce classement que je trouve absurde et ridicule pour lequel je n’ai honte ni de mon pays, ni de mon Président.
Si ce classement est avéré, il est fondé sur de faux critères, sans prise sur nos réalités nationales et donc il est faux. Les signes extérieurs de développement du Sénégal ne montrent aucune tendance à la baisse et c’est plus important qu’un classement pondu par un organisme qui a rarement raison dans ses statistiques ou dans ses prévisions.
Nous constatons au Sénégal que le BTP marche, que les sénégalais envoient leurs enfants dans les écoles privées en payant des frais scolarités très élevées, qu’en milieu rural, les cases en pailles sont en train de disparaitre, remplacées par des bâtiments en dur, que le parc automobile sénégalais est constamment renouvelés, que des supermarchés sont installés dans tous les quartiers des villes, ce qui est synonyme de l’existence de classe moyenne en progression, etc.
Le Président Sall a hérité en 2012 d’un pays avec une agriculture non performante, un élevage oublié, un système éducatif en crise, un secteur privé affaibli et qui doute, une inégalité entre ville et campagne insupportable, un secteur minier bazardé, etc.
Tous les sénégalais sont des témoins oculaires et visuels de ce que Président a fait et continue de faire pour ces secteurs stratégiques de notre économie.
C’est dès sa prise de fonction que le Président Macky Sall a mis en place une politique de redressement national du pays. Ayant pris la mesure de l’état économique et social du Sénégal, aidé en cela par ses tournées dans les différentes régions du pays de 2008 à 2012, le Président Macky Sall a décidé d’œuvrer à placer le Sénégal dans la voie de l’émergence et de lutter résolument contre la pauvreté et toutes les inégalités.
Le développement du pays ne se fera pas avec une baguette magique, encore moins dans une démarche informelle fondée sur l’approximatif, le probable, le tatonnement et j’en passe. La démarche à suivre est plutôt quasi scientifique. Lorsque l’objectif visé est clairement défini, une stratégie est élaborée et les moyens humains et financiers mobilisés.
C’est cette démarche qui a produit le PSE, un plan crédible de développement du Sénégal. Soutenu par le secteur privé national et les partenaires du Sénégal, le PSE est un instrument qui va placer rapidement le Sénégal dans le peloton des 120 pays les plus riches du monde. Nous avons les ressources humaines, les potentialités agricoles, minières, halieutiques et touristiques, l’eau, la stabilité politique et la sécurité pour atteindre très raisonnable cet ambitieux objectif. Travaillons chacun à son niveau et l’émergence, avec le PSE, est à portée de main.
Le Président Macky Sall a attaqué frontalement la pauvreté et les inégalités sociales dans notre société. Les bourses familiales ont permis à plusieurs centaines de milliers de pères et de mères de familles d’avoir un minimum pour faire face à leurs charges. Grâce à ses bourses de solidarité, des milliers de sénégalais ont retrouvé la dignité et le plaisir de vivre et c’est vérifiable in situ et in visu.
La CMU et le PUDC sont des instruments de lutte contre les inégalités criardes dans les domaines de la santé et des infrastructures. Comme en ville, le PUDC est en train de permettre aux ruraux d’accéder à l’eau, à l’électricité, aux équipements d’allègement du travail des femmes, etc. C’est très important pour nous les ruraux.
Le classement du Sénégal comme 25ème pays le plus pauvre, bien que faux, doit nous inciter à travailler plus, mieux et toujours. Le PSE est un cadre approprié permettant de propulser notre pays, à moyens termes, dans le lot des 120 pays les plus riches du monde. C’est possible et j’y crois.
Que les bagarres et disputes à l’Assemblée Nationale ne nous déconcentrent pas. Il s’agit tout simplement de la manifestation de la vitalité de notre démocratie. Des gifles, des coups de poing, des sifflets et autres ne sont pas une spécifié sénégalaise. Gardons notre sérénité et travaillons. Le dialogue politique, en démocratie, se fait au parlement. Les députés savent bien qu’il y a des limites à ne pas dépasser, Donc il n y a pas de quoi fouetter un chat.
Pr Demba Sow
Ancien député
Ecole Supérieure Polytechnique de l’UCAD
Si ce classement est avéré, il est fondé sur de faux critères, sans prise sur nos réalités nationales et donc il est faux. Les signes extérieurs de développement du Sénégal ne montrent aucune tendance à la baisse et c’est plus important qu’un classement pondu par un organisme qui a rarement raison dans ses statistiques ou dans ses prévisions.
Nous constatons au Sénégal que le BTP marche, que les sénégalais envoient leurs enfants dans les écoles privées en payant des frais scolarités très élevées, qu’en milieu rural, les cases en pailles sont en train de disparaitre, remplacées par des bâtiments en dur, que le parc automobile sénégalais est constamment renouvelés, que des supermarchés sont installés dans tous les quartiers des villes, ce qui est synonyme de l’existence de classe moyenne en progression, etc.
Le Président Sall a hérité en 2012 d’un pays avec une agriculture non performante, un élevage oublié, un système éducatif en crise, un secteur privé affaibli et qui doute, une inégalité entre ville et campagne insupportable, un secteur minier bazardé, etc.
Tous les sénégalais sont des témoins oculaires et visuels de ce que Président a fait et continue de faire pour ces secteurs stratégiques de notre économie.
C’est dès sa prise de fonction que le Président Macky Sall a mis en place une politique de redressement national du pays. Ayant pris la mesure de l’état économique et social du Sénégal, aidé en cela par ses tournées dans les différentes régions du pays de 2008 à 2012, le Président Macky Sall a décidé d’œuvrer à placer le Sénégal dans la voie de l’émergence et de lutter résolument contre la pauvreté et toutes les inégalités.
Le développement du pays ne se fera pas avec une baguette magique, encore moins dans une démarche informelle fondée sur l’approximatif, le probable, le tatonnement et j’en passe. La démarche à suivre est plutôt quasi scientifique. Lorsque l’objectif visé est clairement défini, une stratégie est élaborée et les moyens humains et financiers mobilisés.
C’est cette démarche qui a produit le PSE, un plan crédible de développement du Sénégal. Soutenu par le secteur privé national et les partenaires du Sénégal, le PSE est un instrument qui va placer rapidement le Sénégal dans le peloton des 120 pays les plus riches du monde. Nous avons les ressources humaines, les potentialités agricoles, minières, halieutiques et touristiques, l’eau, la stabilité politique et la sécurité pour atteindre très raisonnable cet ambitieux objectif. Travaillons chacun à son niveau et l’émergence, avec le PSE, est à portée de main.
Le Président Macky Sall a attaqué frontalement la pauvreté et les inégalités sociales dans notre société. Les bourses familiales ont permis à plusieurs centaines de milliers de pères et de mères de familles d’avoir un minimum pour faire face à leurs charges. Grâce à ses bourses de solidarité, des milliers de sénégalais ont retrouvé la dignité et le plaisir de vivre et c’est vérifiable in situ et in visu.
La CMU et le PUDC sont des instruments de lutte contre les inégalités criardes dans les domaines de la santé et des infrastructures. Comme en ville, le PUDC est en train de permettre aux ruraux d’accéder à l’eau, à l’électricité, aux équipements d’allègement du travail des femmes, etc. C’est très important pour nous les ruraux.
Le classement du Sénégal comme 25ème pays le plus pauvre, bien que faux, doit nous inciter à travailler plus, mieux et toujours. Le PSE est un cadre approprié permettant de propulser notre pays, à moyens termes, dans le lot des 120 pays les plus riches du monde. C’est possible et j’y crois.
Que les bagarres et disputes à l’Assemblée Nationale ne nous déconcentrent pas. Il s’agit tout simplement de la manifestation de la vitalité de notre démocratie. Des gifles, des coups de poing, des sifflets et autres ne sont pas une spécifié sénégalaise. Gardons notre sérénité et travaillons. Le dialogue politique, en démocratie, se fait au parlement. Les députés savent bien qu’il y a des limites à ne pas dépasser, Donc il n y a pas de quoi fouetter un chat.
Pr Demba Sow
Ancien député
Ecole Supérieure Polytechnique de l’UCAD
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