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Le congrès du Parlement adopte la loi instituant la vice-présidence de la République

Le congrès du Parlement sénégalais réuni mardi au Méridien-Président à Dakar a adopté à la majorité de ses membres le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République, a constaté l’APS.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Juin 2009 à 03:33 | | 0 commentaire(s)|

Le congrès du Parlement adopte la loi instituant la vice-présidence de la République
Sur les 198 parlementaires présents (Assemblée nationale et Sénat), 187 ont voté pour, tandis que 11 (opposition) ont rejeté la loi, lors d’une séance présidée par le président du congrès et président du Sénat, Pape Diop, en présence du ministre de la Justice, Madické Niang.

Avant le congrès, les sénateurs et les députés, réunis en session plénière, avaient approuvé cette loi qui peut être maintenant promulguée par le président de la République qui avait annoncé son intention de créer ce poste d’un message à la nation le 3 avril dernier.

Devant les députés, le ministre de la Justice, Madické Niang, avait laissé entendre que l’institution de la vice-présidence de la République est guidée par le souci d’assurer ‘’une meilleure écoute des populations’’.

‘’Le poste de vice-présidence se résume à deux choses : plus de présence, plus d’écoute’’, avait-il dit, lors de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale portant sur le projet de loi constitutionnelle instituant le poste de vice-président.

L’exposé des motifs du projet de loi indique que, ‘’ par cette loi, le président de la République affiche sa volonté inflexible de renforcer la qualité des institutions de la République en les adaptant à l’évolution constante de la société sénégalaise et à l’approfondissement de notre démocratie par une plus grande implication de toutes les forces vives de la Nation’’.

Selon le rapport de la commission des lois du Sénat, le président de la République nomme le vice-président pour une durée ne pouvant excéder celle de son mandat et peut mettre fin à ses fonctions dans tous les deux cas après consultation du président du Sénat et de celui de l’Assemblée nationale.

Des députés de l’opposition et des non-inscrits ont annoncé mardi dans la presse qu’ils sont en train de collecter les 15 signatures nécessaires à la saisine du Conseil d’Etat pour faire annuler cette loi.

Alio Informatique