Le directeur du CICES enfonce le régime libéral : «cela rentre dans le cadre global de la spéculation foncière dans ce pays»

Le directeur de la foire Baidy Souleymane Ndiaye a répondu aux différentes interpellations sur le scandale foncier du Cices durant sa gestion.
«C’est la prérogative de l’Etat qui attribue tout terrain ou tout titre à des projets», dit-il, enfonçant ainsi le régime libéral. Et pour lui, «Cela rentre dans le cadre global de la spéculation foncière dans ce pays». «C’est un constat, ce sont des faits, 107 hectares initiales, il reste moins de 30. Tout le reste a été alloti et distribué à d’autres cibles comme la Sicap qui a même une cité qui s’appelle Sicap foire, avec des propriétaires», dit-il. Et pour les opérateurs qui refusent de payer, «Nous avons des clients qui étaient des privilégiés, une catégorie de clients qui étaient des privilégiés, à qui on ne peut pas demander de factures, nous avons l’exemple du concessionnaire de véhicules» confesse le Directeur. Et l’autre catégorie de clients, «c’est ceux qui ont des problèmes de fonctionnement eux aussi, comme la société de marbre qui n’arrive pas à nous payer alors qu’il nous doit de l’argent», faisant ainsi allusion à l’entreprise de Ibrahima Diagne candidat malheureux au CCiad. Il reconnaît le détournement d’objectif : «Il y a des détournements d’objectifs parce que ils ont une activité qui ne cadre pas avec l’objectif général de la foire». Et par rapport aux constructions des opérateurs au sein de la foire, «c’est des opérateurs qui ont un contrat avec le Cices pour l’exploitation de leurs activités qui ont demandé la mise en place de structures, soit légères soit lourdes, pour faire leurs exploitations». Mais, assure t-il, «Des mesures conservatoires ont été prises. On ne va plus signer des contrats de ce type pour permettre à des opérateurs de faire des projets de hangars».



SOURCE:Piccmi.com