leral.net | S'informer en temps réel

Le film du meurtre de Cheikh Mawlani Sané : C’est le fait de barbares

La Sûreté urbaine (Su) a déféré, hier, devant le Procureur, les détenus Pape Diokhané, Chef de la Chambre 9, Ngounda Cissé et Boubacar Bangoura pour meurtre avec barbarie, et les surveillants Thomas Faye et Pape Mor Diané pour actes de torture sur la personne de Cheikh Mawlani Sané. Nos confrères de Libération reviennent avec les détails sur cette affaire qui éclabousse tout un système : l’administration pénitentiaire.


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Décembre 2013 à 10:43 | | 6 commentaire(s)|

Le film du meurtre de Cheikh Mawlani Sané : C’est le fait de barbares
Tout commence le 04 décembre, le commissaire de police, chargé de l’arrondissement de Rebeuss a transmis à la Su un certificat de genre de mort relatif au décès de Cheikh Mawlani Sané. Le document pointe la présence de plusieurs plaies contuses au niveau du dos, du cou et du cuire chevelu et que la mort fait suite à une asphyxie mécanique par strangulation dans un contexte de coups et blessures par contondant. Selon la déposition faite par le chef de Cour, Babacar Senghor, le dimanche 1er décembre, il s’est rendu à la Maison d’arrêt vers 07 h 45 minutes pour assurer la permanence. Sur place, il lui a été notifié le décès du détenu Cheikh Mawlani Sané. Après plusieurs tentatives vaines de joindre le Directeur, il a transporté le corps de la victime à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar. Ce n’est que le lundi, vers 18 h, qu’ils se sont rendus au commissariat de Rebeuss pour faire la déposition. Entendu par les enquêteurs, l’infirmier-major de Rebeuss, Waly Diouf, a déclaré que le détenu ne portait aucune blessure lors de son placement sous mandat de dépôt. Il a renseigné que c’est dans la nuit du vendredi 29 novembre, après son retour à l’audience, que ses codétenus l’ont conduit à l’infirmerie pour des troubles mais il n’a reçu aucun soin. Le samedi soir, il a été à nouveau conduit à l’infirmerie suite à des blessures au niveau de la tête, certaines parties du corps et des traces au niveau des poignets. Après les soins, il est retourné dans sa chambre. Le dimanche, vers 07 heures 45 minutes, son corps sans vie a été acheminé par des détenus à l’infirmerie où son décès a été constaté.

Moussa Fall


1.Posté par DOMOUREW le 24/12/2013 10:24 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

REGLEMENT de compte ou ils veulent le faire taire surtout s' il en sait beaucoup sur des personnalites impliquées sur des questions de drogues ou de meutre

2.Posté par kira le 24/12/2013 10:49 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

c est chelou il faudra une enquete approfondie pour determiner la responsabilité de chacun

3.Posté par 44ans le 24/12/2013 14:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

je ne reconnait plus mon pays...

4.Posté par fallinou le 25/12/2013 12:36 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Senegal,ouvrez les yeux! je suis de plus en plus enclin a penser que vous vous ne pourrez pas faire l'economie d'une revolution. Tres loin du pays je souffre de la betise et des guignoleries de mes compatriotes. vous detruisez l image du pays.Tous

5.Posté par malijet le 25/12/2013 14:34 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Sans commentaire.

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site