Le second tour ou l’union anti-Wade: Enfin Bennoo !!!

Les spécialistes l’avaient prédit, et cela semble leur donner raison. Pour battre maitre Wade, disaient-ils, il faut une opposition unie et formant un seul bloc. C’est en effet, ce qui se dessine aujourd’hui, après les résultats du premier tour. Une obligation peut-être, mais en tout cas, le Bennoo est chose faite aujourd’hui. Tous contre Wade, devrions-nous dire. Autant qu’ils sont, membres de l’opposition, du mouvement Y’en a marre et même des petits fils de Serigne Touba qui, eux aussi, veulent le changement, sont unis derrière Macky Sall, apte selon eux, à conduire les changements souhaités.

Les conditions de soutien étant pour la plupart, l’application des conclusions des assises nationales, la diminution du coût des denrées de première nécessité, la rupture totale avec le régime en place, Macky aurait acquiescé et signé des deux mains. Moustapha Niasse a été le premier à le soutenir, ensuite Tanor et les autres ont suivi, avec comme condition, l’application du programme des assises nationales. Idrissa Seck a rejoint sans condition, alors que Youssou Ndour usera de ses propres moyens, pour un « weur Ndombo » sans faille, au prix de la cherté de la vie. Wade serait-il entrain de payer pour ces morts pendant les manifestations contre sa candidature ? C’est cette brise qui grippe le père de Karim en attendant l’ouragan pour le « dogali » comme le pense le mouvement des rappeurs. T

outefois, le président sortant est entrain de chercher des alliés. Il commence d’ailleurs à en trouver en la personne de Cheikh Béthio Thioune qui compte mobiliser ses talibés pour le réélire. Ce dernier va même jusqu’à lancer un cri de guerre : « qui s’y frotte s’y pique », faisant sans doute allusion, aux gourdins brandis par ses talibés qui comptent sécuriser les bureaux de vote en faveur du candidat de leur marabout.

Yandé DIOP