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Les Sénégalais de plus en plus accrocs au cannabis

Rédigé par leral.net le Mardi 18 Septembre 2012 à 13:17 | | 0 commentaire(s)|

Au Sénégal, la lutte contre l’usage et les trafics de drogue semble inefficace.


Les Sénégalais de plus en plus accrocs au cannabis
Alors que la consommation des drogues dures telles que la cocaïne ou encore l’héroïne est en net recul, on constate un accroissement considérable de la consommation de cannabis, rapporte le quotidien sénégalais Sud Quotidien.

«Malgré les efforts intenses fournis par les services de répression (douanes, gendarmerie, police), jusqu’à présent, chaque année on note un accroissement de la consommation et du trafic de chanvre indien (cannabis). Mais, concernant l’héroïne et la cocaïne, plus dangereux que le cannabis, on constate une nette régression aussi bien au plan de la consommation qu’au plan du trafic», a relevé Abdoulaye Niang, directeur de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS), au cours de l’atelier sous régional conjoint sur l’harmonisation des législations en matière de lutte contre la drogue en Afrique de l’Ouest.

D’après les explications du directeur de l’OCRTIS, deux facteurs essentiels peuvent expliquer cette hausse de la consommation du chanvre indien.

D’abord, le Sénégal est devenu une plaque tournante des narcotrafiquants, qui considèrent le pays comme un marché juteux car les Sénégalais sont accrocs au cannabis provenant de l’extérieur, qui est beaucoup plus cher comparé à celui vendu localement.

A cela, s’ajoute la pauvreté, qui touche plus de la moitié de la population.

«Tous les dealers arrêtés récidivent. Ils justifient leurs actes, une fois repris par la pauvreté arguant qu’ils doivent réussir pour subvenir aux besoins de leurs familles», renseigne Abdoulaye Niang.

Toutes choses qui font que malgré les efforts consentis par les gouvernants, la consommation et le trafic des drogues douces, atteint des proportions inquiétantes.

«Les cartels de la drogue ne reculent devant rien, tout ce qu’ils voient ce sont les milliards générés par le produit», souligne le directeur de l'OCRTIS.

Lu sur Sud Quotidien