Souraxé Diawara Ministre de la défense.
Ahmadou Boré Cadi
Fodé Mama Soxona et son frère
Arounda Mama Soxona (marabout)
Seydi Cissé
Ousmane Soumaré
Nafé Tandia de Bakel.
Selon Mamadou Djiméra Cheikh Amara Diakho fut le conseiller principal de Souayibou à Gori.
Mais d’après les enquêtes d’Adrian Adams àKoughani, Amara Diakho est certes le fondateur du Moïssi de Koughani, mais c’est son fils Sikhou Joomo Tandjigora qui aurait pris part à la guerre de Mamadou Lamine. Il s’est rendu à Gori, après Gori il alla se réfugier secrètement à Guémou d’où il rejoignit Koughani grâce à la garantie donnée au commandant de Bakel par Bouna Fasounté qui soutint que le marabout n’a pas pris les armes et qu’il ne les prendra pas contre les Français. Sikhou Joomo aura comme fils Fodé Mamadou Tandjigora qui lui même est le père de El Haj Hamidou Tandjigora. Dans son livre, sont cités comme koughaninkos ayant pris part aux hostilités : Mamadou Demba Sow (grand-père de Jaabé Sow), Samba Hawa (l’intrépide guerrier qui délivra seul les troupeaux de Diaguily enlevés par les voleurs de bétail), Mussa Kaba, Amma Sow…
Les Guerriers BATHILY de TUABOU arrêtés ou morts par inanition après le siège de BAKEL.
Une vingtaine sont de Tuabou et dans tous les villages du Goye on en fit autant.
Madi Xumba Torodo
Ciré Khoumba
Boubou Founti (Taghala-ka)
Diabé Konko
Madi Konko
Silman Sindé
Ciré Khoumba
D’autres guerriers présents à Gorlou ont été ratissés après leur retour dans les villages et emprisonnés à Bakel ceux cités ci-dessus ; ils y ont été torturés à mort bien que Frey leur ait promis qu’il ne leur arrivera rien s’ils rentraient tranquillement dans leurs villages respectifs…
Bacary Soulé N’Diaye de Bakel qui prendra le parti de Tuabou sera assassiné sous son moustiquaire à son retour de maquis à Tuabou où on envoya un esclave des N’Diaye l’espionner. Le roi Moussa Kissi le successeur de Sina Hawa sera arrêté et assassiné par les Français pour ne pas avoir livré Bacary Soulé.
Quant à Baraka Gallé et Mody Jama, ils ont refusé de revenir à Tuabou après l’évènement, bien que Mody Jama fût le préposé Chef de village après Sina Hawa.
Mamadou Lamine Dramé (ou Demba Dibassi), né vers 18401 et décédé en 1887, est un marabout soninké qui lutta contre la colonisation française dans la haute vallée du fleuve Sénégal à la fin du xixe siècle.
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Biographie[modifier | modifier le code]
En juin-juillet 1885 il lance une insurrection islamique au Sénégal.
Il attaque le fort de Bakel le , mais est vaincu par le roi Moussa Molo allié aux Français.
En décembre 1887, il est vaincu et tué par les Français à la la bataille de Toubacouta à la frontière avec la Gambie.
A N’Goga-Soukouta à 2 ou 3 km de la Gambie, ils s’arrêtent, mais le village est déjà cerné par les ennemis. Les habitants veulent aller prendre Mamadou Lamine Dramé pour le livrer à M. Molo, les Talibés s’interposent. Le chef de village met le feu aux cases… M Molo et quelques guerriers du Boundou profitent de la confusion pour rentrer dans l’enceinte, les Talibés se font tous tuer Mamadou Lamine Dramé résiste tout seul, il est blessé à la jambe par un coup de sabre d’un guerrier de Ousmane Gassi ; mais M. Molo ne veut pas qu’on l’achève. Le marabout est placé sur une civière, il perd beaucoup de sang, mais le cortège prend la direction de Toubacouta. A Couting Mamadou Lamine Dramé succombe à ses blessures, la foule s’agglutine et réclame sa dépouille à M Molo qui refuse de la leur livrer. Il confie le corps à son griot pour l’amener à Toubakouta où il va lui-même annoncer la nouvelle.
Le 12-12, on est toujours en route avec le brancard, mais les porteurs prennent peur devant le corps décomposé du marabout, de concert, ils abandonnent le griot tout seul et s’enfuient dans la brousse… Le griot tranche la tête du marabout qu’il accroche à l’arçon de sa selle et abandonne le corps. Il rentre à Toubacouta le lendemain avec le cheval blanc de Mamadou Lamine Dramé portant ses armes et ses gris-gris. Ses épouses et les proteuses seront réparties comme d’habitude entre les tirailleurs et les soldats fidèles aux Français.