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Les autorités sénégalaises s'engagent à se doter d'une loi sur la déclaration de patrimoine

Dakar, 30 avr (APS) - Le Sénégal doit, dans le cadre de sa "stratégie de partenariat" avec la Banque mondiale (BM) pour la période 2013-2017, se doter en 2013 d'une "loi sur la déclaration de patrimoine" et atteindre un taux de 30% d’électrification en milieu rural, dans la même année, selon un document reçu de l'institution financière.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Mai 2013 à 01:06 | | 1 commentaire(s)|

Les autorités sénégalaises s'engagent à se doter d'une loi sur la déclaration de patrimoine
Une réunion de partage consacrée à la "stratégie de partenariat" de la BM avec le Sénégal a eu lieu mardi matin à Dakar. Vera Songwe, Directeur des opérations de la BM pour le Sénégal, et le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, ont participé à cette rencontre, selon un communiqué du service de communication de la banque, à Dakar.

Le partenariat de la BM avec le Sénégal appelle ce dernier à poursuivre des objectifs dans les domaines de la gouvernance, de l'énergie, de l'agriculture, de la prévention des inondations et de la gestion des catastrophes.

Le Sénégal s'est déjà doté d'une loi sur la déclaration de patrimoine, mais elle est souvent considérée comme étant obsolète et inefficace parce que les personnes ayant exercé des fonctions publiques sont libres de ne pas publier leur patrimoine au moment de quitter les affaires.

Dans le cadre de la "stratégie de partenariat", la Cour des comptes du Sénégal est appelée à soumettre à l'Assemblée nationale --- dans un délai de 165 jours dont le point de départ n'est pas indiqué dans le document --- un "projet de loi de règlement 2012".

Les lois de règlement, censées faire le bilan de l'exécution du Budget de l'Etat, sont une tradition rompue dans la décennie 2000-2010 au Sénégal. En 2010, le Parlement a adopté quatre lois de règlement budgétaire concernant la période 1999-2002.

Dans le domaine de l'énergie, le Sénégal doit s'atteler à une "réduction du coût moyen de production du kilowatt-heure à 90,44 francs CFA".

Le prix du kilowatt-heure est actuellement compris entre 170 et 190 francs CFA et doit être réduit à 60 voire 80 francs, a annoncé le président Macky Sall, dans un discours prononcé le 3 avril dernier, à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de la Fête de l'indépendance.

Dans le cadre de sa "stratégie de partenariat" avec la BM, le gouvernement sénégalais s'est engagé à réaliser en 2013 "30% de taux d’électrification en milieu rural".

Selon le document, cette année, il est assigné à l'enseignement supérieur public un taux de réussite, en première année, de 35% pour l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 72% pour l'Université Gaston Berger de Saint-Louis et l'Université de Thiès, 82% pour l'Université Alioune Diop de Bambey, et 59% pour l'Université Assane Seck de Ziguinchor.

ESF/OID

( Les News )


1.Posté par justice pour tous le 01/05/2013 12:26 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'ARP à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

« Problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. »


Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

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