Ainsi dit, ainsi fait. L’opération de désencombrement tant attendue des axes stratégiques du Port de Dakar a eu lieu ce week-end.
Le Directeur Général du Port autonome de Dakar , Monsieur Aboubacar Sedikh BEYE , en collaboration avec le Préfet de Dakar , Monsieur Alioune Badara SAMBE, le CETUD, l’AGEROUTE, la municipalité de Dakar, le Regroupement des opérateurs maliens au senegal, la Douane , la Gendarmerie et la Police Nationale, a mis à profit le week-end du 17 et 18 février 2018, pour « nettoyer » les alentours du Port. Un travail qui participera à rendre fluide la circulation autour du port et soulager ainsi les populations environnantes. L’opération qui a commencé samedi matin, s’est poursuivie le dimanche 18 février. Il reprendra le vendredi 23 février 2018 au niveau de l’ancienne route de Rufisque.
Les autorités administratives et portuaires n’ont pas mis beaucoup de temps pour traduire en actes concrets, les mesures prises contre l’occupation anarchique des axes stratégiques du Port de Dakar et la lutte contre la congestion. Une problématique qui figure en bonne place dans les priorités que s’est fixées le Directeur Général du Port dans sa feuille de route 2018.
Dans sa première phase démarrée le samedi 17 février 2018, c’est la zone sud du port qui a été ciblée (môles 1, 2,3) jusqu’au Boulevard de l’Arsenal. Cet axe important du port était sous l’emprise d’épaves de toutes sortes, d’occupations anarchiques, en passant par le stationnement irrégulier de véhicules. La deuxième phase qui a eu lieu dimanche 18 février 2018 en zone nord (Felix Eboue, Rocade Bel-Air, Route des hydrocarbures…), a permis de faire le même constat qu’en zone sud : l’indiscipline et le manque de civisme.
Pour le préfet du Département, le port de Dakar, longtemps considéré comme un des meilleurs ports d’Afrique, doit reprendre sa place de leader au regard de la concurrence rude au niveau de la côte ouest africaine. C’est pourquoi, dira-t-il, il salue cette initiative de l’autorité portuaire qui va contribuer à rendre fluide le port et la circulation à Dakar. La lutte contre la congestion est une œuvre salutaire à laquelle les autorités étatiques accordent une attention particulière, tout en insistant sur le suivi de l’opération.
Pour sa part, le Directeur Général du PAD dira que, la congestion constitue un des axes majeurs de sa vision, centrée sur un port, moteur du Plan Sénégal Emergent, porteur de croissance et créateur d’emplois. « Aujourd’hui, nous perdons beaucoup de temps pour l’entrée et la sortie des camions au port, plus de deux heures pour y entrer et quatre heures pour récupérer la marchandise et en ressortir. Je trouve que c’est trop et cela a des répercussions lourdes sur l’économie nationale et au finish sur le panier de la ménagère. Nous mettrons en place des zones tampons à Mbao, à l’espace Sonacos de Bel-Air et à la zone Sud en collaboration avec nos partenaires, afin de soulager les usagers portuaires».
"Un port congestionné reste incontestablement un frein à la compétitivité et annihile tous les efforts de développement de l’outil dans un secteur, en perpétuelle évolution. Le rôle de hub au niveau de la sous-région passera par l’éradication de cette gangrène. Avec l’effort de tous, nous y arriverons et le défi pourra être relevé. Je ne peux conclure sans remercier le préfet et toutes les parties prenantes de cette opération qui reprendra le vendredi 23 févier 2018 au niveau de l’ancienne route de Rufisque".
Cette opération saluée par les acteurs portuaires du fait de l’incidence de la congestion sur le coût de passage de la marchandise, est aussi attendue par les populations riveraines de Bel-Air et de Hann, qui souffrent beaucoup de ces effets néfastes sur leur environnement et la qualité de vie. Pour rappel, plusieurs associations riveraines avaient adressé une lettre ouverte au Directeur Général du PAD, pour l’encourager à entamer ce travail de salut public.
Le Directeur Général du Port autonome de Dakar , Monsieur Aboubacar Sedikh BEYE , en collaboration avec le Préfet de Dakar , Monsieur Alioune Badara SAMBE, le CETUD, l’AGEROUTE, la municipalité de Dakar, le Regroupement des opérateurs maliens au senegal, la Douane , la Gendarmerie et la Police Nationale, a mis à profit le week-end du 17 et 18 février 2018, pour « nettoyer » les alentours du Port. Un travail qui participera à rendre fluide la circulation autour du port et soulager ainsi les populations environnantes. L’opération qui a commencé samedi matin, s’est poursuivie le dimanche 18 février. Il reprendra le vendredi 23 février 2018 au niveau de l’ancienne route de Rufisque.
Les autorités administratives et portuaires n’ont pas mis beaucoup de temps pour traduire en actes concrets, les mesures prises contre l’occupation anarchique des axes stratégiques du Port de Dakar et la lutte contre la congestion. Une problématique qui figure en bonne place dans les priorités que s’est fixées le Directeur Général du Port dans sa feuille de route 2018.
Dans sa première phase démarrée le samedi 17 février 2018, c’est la zone sud du port qui a été ciblée (môles 1, 2,3) jusqu’au Boulevard de l’Arsenal. Cet axe important du port était sous l’emprise d’épaves de toutes sortes, d’occupations anarchiques, en passant par le stationnement irrégulier de véhicules. La deuxième phase qui a eu lieu dimanche 18 février 2018 en zone nord (Felix Eboue, Rocade Bel-Air, Route des hydrocarbures…), a permis de faire le même constat qu’en zone sud : l’indiscipline et le manque de civisme.
Pour le préfet du Département, le port de Dakar, longtemps considéré comme un des meilleurs ports d’Afrique, doit reprendre sa place de leader au regard de la concurrence rude au niveau de la côte ouest africaine. C’est pourquoi, dira-t-il, il salue cette initiative de l’autorité portuaire qui va contribuer à rendre fluide le port et la circulation à Dakar. La lutte contre la congestion est une œuvre salutaire à laquelle les autorités étatiques accordent une attention particulière, tout en insistant sur le suivi de l’opération.
Pour sa part, le Directeur Général du PAD dira que, la congestion constitue un des axes majeurs de sa vision, centrée sur un port, moteur du Plan Sénégal Emergent, porteur de croissance et créateur d’emplois. « Aujourd’hui, nous perdons beaucoup de temps pour l’entrée et la sortie des camions au port, plus de deux heures pour y entrer et quatre heures pour récupérer la marchandise et en ressortir. Je trouve que c’est trop et cela a des répercussions lourdes sur l’économie nationale et au finish sur le panier de la ménagère. Nous mettrons en place des zones tampons à Mbao, à l’espace Sonacos de Bel-Air et à la zone Sud en collaboration avec nos partenaires, afin de soulager les usagers portuaires».
"Un port congestionné reste incontestablement un frein à la compétitivité et annihile tous les efforts de développement de l’outil dans un secteur, en perpétuelle évolution. Le rôle de hub au niveau de la sous-région passera par l’éradication de cette gangrène. Avec l’effort de tous, nous y arriverons et le défi pourra être relevé. Je ne peux conclure sans remercier le préfet et toutes les parties prenantes de cette opération qui reprendra le vendredi 23 févier 2018 au niveau de l’ancienne route de Rufisque".
Cette opération saluée par les acteurs portuaires du fait de l’incidence de la congestion sur le coût de passage de la marchandise, est aussi attendue par les populations riveraines de Bel-Air et de Hann, qui souffrent beaucoup de ces effets néfastes sur leur environnement et la qualité de vie. Pour rappel, plusieurs associations riveraines avaient adressé une lettre ouverte au Directeur Général du PAD, pour l’encourager à entamer ce travail de salut public.